lundi 11 mars 2024

Ainsi parlait Ram Dass

 


Ram Dass

 

Richard Alpert (né le 6 avril 1931), aussi connu comme Baba Ram Dass (ou simplement Ram Dass), a été professeur de psychologie à l'université Harvard et a étudié les effets de la psilocybine sur l'homme.

Né dans une importante famille juive de Boston, son père, George Alpert, fut un avocat réputé de Boston. Il a deux frères plus agés. Il est titulaire d'une licence d'art de l'université de Tufts, d'un master de l'université wesleyenne et d'un doctorat de l'université Stanford.

Il travaille en collaboration étroite avec Timothy Leary à Havard où ils entreprennent tous deux des recherches sur les effets de la psilocybine. Ils sont tous deux écartés de l'université en 1963, Alpert pour avoir donné de la psilocybine à un étudiant. Mais ils continuent leurs expérimentations dans un manoir privé dans le Millbrook, New York.

En 1967, il entreprend un voyage aux Indes dont il revient profondément marqué par le yoga et la méditation. Il rencontre et étudie avec le penseur spirituel Bhagavan Das qui lui fait rencontrer son gourou Karoli Baba aussi connu comme Maharaj-ji (hindi de Grand Roi). C'est Maharaj-ji qui lui donne le nom de Ram Dass (qui signifie servant de Rama) et l'instruit pour recevoir l'enseignement de Bhagavan Das.

À son retour aux États-Unis en 1969, Alpert fonde plusieurs centres consacrés à la spiritualité

En 1994, il s'ouvre de sa bisexualité dans le magazine Gay Soul. En février 1997, il fait un accident vasculaire cérébral qui lui laisse une aphasie expressive mais il continue cependant ses interventions publiques
.

Source : Wikipedia

« L'âme doit vivre avec un ego totalement opérationnel afin de pouvoir collecter les données favorables à son épanouissement. Le corps, l'ego et l'âme sont en étroite interdépendance. C'est pourquoi il est important de les honorer. Le premier est un temple précieux, le second le canal par lequel l'âme effectue son apprentissage.

Ce sont nos pensées qui amplifient notre souffrance. Il ne s’agit aucunement de la dénier, mais de passer au plan de la conscience égotique à celui de l’ âme. Vous ressentez ainsi ce qui est sans être absorbé par la souffrance. L’âme a cette incroyable aptitude de tout accepter sans essayer de repousser quoi que ce soit.

Maladie et vieillissement peuvent représenter une incroyable opportunité d’évolution spirituelle. En nous obligeant à nous tenir tranquilles, ils nous font vivre ici et maintenant. L’attention au souffle, par exemple, est une aide précieuse pour commencer à vivre l’instant présent et nous affranchir des contraintes temporelles que nous nous sommes nous-mêmes imposés. Dans cet état, vous cessez de vous inquiéter à propos du passé ou du futur. Dans l’instant, nous nous libérons des désirs de l’ego et nous nous ouvrons à notre dimension spirituelle.

Pour approfondir notre pratique de l’attention et vieillir en pleine conscience, il est essentiel d’être libérés de la peur. Cela implique de rechercher constamment la vérité et de nous confronter au contenu de notre mental. Nous devons être prêts à regarder notre souffrance et celle qui nous entoure sans détourner les yeux et à la laisser être dans l’instant présent. Au lieu de nous fermer à la peur, nous apprenons à l’accueillir, à l’écouter, à la laisser naître puis disparaître d’elle même.

Dans une culture aussi peu traditionnelle que la nôtre et, de surcroît, dominée par la technique, on porte beaucoup plus d’intérêt aux informations qu’à la sagesse. Pourtant leur rôle est bien distinct. Les premières impliquent l’acquisition, l’organisation et la diffusion de faits… La sagesse, pour sa part, met en jeu une fonction tout aussi cruciale : le déconditionnement et la pacification du mental, l’intervention du cœur et l’alchimie de la raison et des sentiments…. En Occident la sagesse se fait rare.

Pour l’ego, notre rôle et notre position représentent l’apogée de la vie ; pour l’âme, l’essentiel est l’apprentissage.

Lorsque nous nous considérons à la lumière de l’âme, nous remarquons combien notre conscience personnelle change. Nous avons l’impression de nous libérer de notre petit moi égoïste pour entrer dans une dimension bien plus vaste…. Nous ne nous identifions plus à la souffrance qui affecte notre corps et notre mental. »

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire