dimanche 30 juillet 2017

Arnold Böcklin




L’Île des Morts (Die Toteninsel) est une série de cinq tableaux peinte entre 1880 et 1886 par Arnold Böcklin.
Elle représente une île au coucher du soleil, vers laquelle se dirige une embarcation conduite par Charon, le guide des morts. À ses côtés dans le bateau, un défunt debout, dans son linceul regarde vers la crique dans laquelle va entrer la barque. Sur l’île, une cour dans l’ombre, des rochers escarpés et de hauts cyprès donnent à l’ambiance un parfum de solitude et d’oppression.


L'île de vie



Arnold Böcklin, né le 16 octobre 1827 à Bâle, et mort le 16 janvier 1901, à San Domenico di Fiesole, en Italie, est un peintredessinateurgraphiste et sculpteur suisse.
Avec Ferdinand HodlerMax Klinger et Lovis Corinth, c'est l'un des principaux représentants du symbolisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique et le naturalisme de la seconde moitié du xixe siècle. Des surréalistes, comme Giorgio De ChiricoSalvador Dalí et Max Ernst, ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».

La Méduse
Relief en papier mâché peint
Musée d’Orsay, Paris
1897

3 commentaires:

  1. Bonjour

    Je vous découvre ce soir.


    En quoi consiste le véritable amour d’un autre, c’est à dire non pas l’amour pour soi, mais bien pour lui ?

    N’est-ce pas l’aider à réaliser le meilleur objectif que pouvait nous proposer notre Ineffable et Suprême Source et Finalité, c’est à dire croître chaque jour en sage amour véritable, incarnation après incarnation*, jusqu’à être aimant d’un maximum de compagnes et de compagnons de chemin spirituel, seconde éveillée après seconde éveillée, sinon encore pendant son/notre indispensable sommeil.

    Et donc jusqu’à l’issue de l’incarnation, sur cette planète ou une autre, où, ayant atteint cet objectif nous pouvons/pourrons, sans faire tâche, retourner nous immerger au sein de notre Ineffable et Suprême Source et Finalité, dont on peut tout de même affirmer que, plus qu’Energie sans limites et Intelligence sans borne, il ne peut qu’être avant tout Amour parfait. Donc forcément Créateur non pas de robots, mais d’êtres libres d’avancer, de reculer ou de faire du surplace ou même un détour peut-être fructueux, sur son chemin d’évolution spirituelle dans l’Univers et pas seulement la planète Terre. Le but final n’étant pas d’être un éveillé, mais un aimant, ce qui suppose évidemment un haut degré de connaissances profondes et donc de sagesse permanente.

    Sur la base de cette conviction et prise de conscience, certitude et non foi, -  « Tu crois ou t’en es sûr ? - fruit de lectures et d’échanges, allant plus loin que les approches et objectifs matérialistes, athées ou même religieux**, on est vite amené à s’interroger sur en quoi pourrait consister l’amour véritable, pour lui et pas pour nous donc, d’un être, créature divine, plus ou moins récemment désincarné. Peut-on encore l’aider, l’aimer, à partir du moment où on a compris que purgatoire et enfer sont des inventions religieuses sans fondements, tout comme les anges et les démons , à partir du moment où on a pris conscience que c’est une âme animant un outil corporel d’évolution spirituelle, non pas une conscience, mais un être conscient de penser et d’avoir à aimer, en reconnaissant son Créateur et en lui étant reconnaissant, que nous avons côtoyée, utilisant donc un corps masculin et/ou féminin pour évoluer spirituellement ; et qu’il ne s’agit donc pas/plus de le penser, de le voir en esprit avec ce sus-dit corps qui est incinéré ou se décompose plus ou moins longuement. Ce qui devrait amener à s’adresser , si on y tient, à son être, à son âme, à son Soi, parfois, dit supérieur, véritable qui n’a que peut à voir avec son ex-enveloppe charnelle.

    Evidemment réaliser cela, c’est rendre inutile la consultation d’un médium (même) réellement sérieux puisqu’il est certain que l’âme est immortelle et que généralement, avec des exceptions, elle est en train , pour autant que le temps et l’espace existent, Outre-Terre, de faire le point sur sa dernière incarnation avant de préparer, seule ou avec d’autres, la suivante au cours de laquelle il lui faudra à nouveau, sans relâche, croître en amour et donc en commençant par ses proches, c’est à dire les aider leur âme, leur être conscient d’être à aimer loin des vaines activités matérielles et matérialistes qui ne sauraient constituer être le vrai bonheur ou encore la vraie joie durables pleinement satisfaisante et rassasiante. Pour clore sur ce plan, que des âmes désincarnées qui ne peuvent que continuer à aimer et au nom de cet amour fassent savoir qu’elles ne sont pas « retombées dans le néant », ni souffrant au purgatoire ou en enfer** , pourquoi pas ;mais ce ne devrait pas être nécessaire à qui aime pour l’autre et pas pour soi ; car il ne peut plus rien faire pour l’aimer (ou l’aimé ou l’aimée), sauf peut-être continuer d’aimer autour de lui les incarnés « pour faire plaisir » au(x) désincarné(s)***, honorant ainsi leur mémoire, qu’on a pu ou non aimer d’un véritable et donc sage amour croissant sous le regard aimant de l’Amour Ineffable et Suprême.







    Je serais heureux de dialoguer modestement avec vous, SVP

    Cordialement

    Jean-Marie, 74 ans
    Agglomération lilloise

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  2. Bonjour Jean-Marie, et bienvenue.

    Aimer

    L'amour est la plus grande chose dans l'Univers ; il est la cause première et la force motrice de tous. Sans la puissance de l'amour rien ne se serait manifesté dans le monde visible. L'amour rend tout possible, tant sur le plan de la matière que dans la d'autres dimensions. Tout est lié et réalisé par l'amour.

    L'évolution humaine est un acte d'amour, du début à la fin, de Alpha à Omega. L'âme humaine est créée dans l'amour et elle est faite pour se développer grâce à l'influence de l'amour-force. En amour, un être humain est engendré et par amour il lui est donné aide et soutien dans ses travaux de développement. Si l'on est capable d'utiliser la puissance empathique de l'amour, on peut faire des merveilles pour soi et des autres.

    L'amour est le don le plus grand et le plus grand défi que l’homme ait reçu. L'égoïsme et d'autres barrières séparent l'homme de l'amour divin ; il faut se purifier soi-même et s'ouvrir à cette force par un travail personnel ardu et difficile. Dans toutes les phases du développement humain, l'amour est inhérent à l'homme, mais il est progressivement développé et affiné pour approcher finalement de plus en plus de son origine divine. L'amour peut avoir beaucoup de nuances qui peuvent être utilisées de différentes façons, mais l'évolution naturelle veut que l'amour se transforme de plus en plus, par sa nature profonde, vers le grand tout.

    Hilma af Klint

    J’ai fait appel à Hilma af Klint pour décrire l’amour d’une façon telle que je n’aurais même pas pu l’approcher. Il faut savoir pour en parler ainsi.
    Je pense que sa vision se rapproche de la votre, où l’amour est conçu comme un véritable « ascenseur spirituel ».

    Pour ma part, je suis plutôt le chemin de la connaissance, de la découverte expérimentale, dans l’introspection et la méditation. Je pense que la clé de l’évolution spirituelle se trouve au fin fond de nous, et qu’il faut tout mettre en œuvre pour la révéler à soi-même.

    "Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi."
    Louis-Claude de Saint-Martin

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  3. « Qui je suis ? D’où je viens ? Où je vais ? ».
    Il y a deux formes d’initiation :
    la foi (voie mystique) et la connaissance (voie gnostique).
    La première est fondée sur la croyance, c’est la voie indirecte qui consiste à s’en remettre à quelque chose qui nous dépasse ; c’est un acte d’adhésion et de soumission.
    La seconde est fondée sur la connaissance, c’est la voie directe qui consiste à chercher, comprendre et vivre par soi-même ; c’est un acte de réalisation libre.
    La notion de « guerrier de la lumière » concerne la voie de la connaissance, où l’être doit individuellement tout expérimenter par lui-même.
    Ce sentier commence par la connaissance de soi ; et pour ce faire, il faut faire de sa vie un véritable champ de bataille, car la vérité sort de la confrontation des opposés. Il faut sortir de l’ombre pour trouver la lumière.

    « Le chemin secret va vers l’intérieur : en nous, sinon nulle part, est l’Eternité avec tous ses mondes, le passé et l’avenir. Le monde extérieur est un monde d’ombres : il jette son ombre sur le royaume de lumière. A présent, certes, tout parait n’être, à l’intérieur de nous, qu’obscurité, chaos informe, solitude ; mais quel changement du tout au tout, et comme nous verrons les choses autrement, une fois laissées ces ténèbres et rejeté ce corps d’ombre ! »

    Novalis (Pollens, 16)

    « Celui qui cherche en soi-même, dans son ciel intérieur, celui-là trouve. »

    Paracelse (Pholosophia sagax, livre II, préface)

    « Celui qui a tourné ses sens vers l’intérieur entend ce qu’on ne dit pas et voit dans la nuit. »
    Angelus Silesius (Le Pèlerin chérubinique - V, 129)

    Maintenant il est certain que l’amour de l’autre, dans le sens d’empathie sincère et désintéressée, demeure une colonne nécessaire tout au long du chemin.
    A chacun de le pratiquer en fonction de sa sensibilité et du ressenti de ce grand sentiment, trop souvent mal compris, ou mal utilisé.

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