Peinture de K.G. Jung représentant son guide
spirituel « Philémon »
Des guides spirituels
"L'homme qui a conscience de ce qu'est son
principe directeur sait avec quelle autorité indiscutable ce principe dispose
de notre vie. Mais en général la conscience est trop absorbée par son désir de
parvenir aux fins qu'elle s'est proposée pour chercher à se rendre compte de la
nature de l'esprit qui détermine la vie."
K.G. Jung
« L’homme qui peut percevoir le monde
spirituel, celui qu’on nomme en ésotérisme « clairvoyant » peut voir, mais non
discerner. Quant à celui qui a acquis la faculté de distinguer entre les êtres
et les phénomènes du monde supérieur, on le nomme « initié ». Par l’initiation,
on apprend à classer les différentes sortes d’entités. On peut être clairvoyant
sans être initié. Les anciennes écoles occultes se préoccupaient surtout de
développer la clairvoyance parce que le danger des erreurs n’était pas grand,
mais de nos jours ce danger est devenu si grave que toute discipline ésotérique
doit se préoccuper de mener l’étudiant au-delà de la clairvoyance jusqu’à
l’initiation, de manière que le clairvoyant puisse savoir reconnaître les être
spirituels qu’il perçoit. »
Rudolph Steiner in « Les guides spirituels de l’homme et de
l’humanité »
Parce qu’il n’est pas
toujours facile de communiquer avec vous, il me semble souvent que vous êtes
absents et que je suis seul, livré à
moi-même. Je sais pourtant qu’il n’en est rien et que vous êtes toujours à mes
côtés, présents mais silencieux. Je suis à la manœuvre et c’est à moi de tracer
mon chemin, de prendre mes décisions et de les assumer en toute
responsabilité ; j’en suis parfaitement conscient.
Mais vous, dîtes-moi,
quel est votre rôle vis-à-vis de nous ? Etes-vous des confidents, des
conseillers, des assistants, des protecteurs, des frères ainés ou des amis très
proches ? Ou êtes-vous un peu de tout ça en même-temps ?
On vous appelle
communément « guides spirituels », ce qui correspond à la définition
suivante : Personne qui conduit, qui montre le chemin, sur le plan de
l’esprit, pour faciliter notre
compréhension des choses de la vie
et nous révéler, en conscience, notre puissance intérieure.
Beau programme en
vérité ; mais qui sont-ils vraiment ?
Les plus proches font partie de la Hiérarchie Humaine ; ce
sont des humains, incarnés ou désincarnés. Leur rôle est de soutenir, de
protéger et d'apporter des conseils à qui demande leur aide; il est important
de prendre en compte que notre demande d’aide doit toujours être formulée,
verbalement ou mentalement, pour qu’ils puisque se manifester à nous.
Souvent ce sont des êtres disparus, que nous avons connus dans notre
incarnation, avec lesquels nous avions tissé des liens d’amour ou d’affection
réciproques. Nous sommes d’un même niveau d’évolution spirituelle et nous
vibrons sur la même fréquence vibratoire, ce qui crée une proximité facilitant
nos échanges et une compréhension mutuelle.
Certains peuvent être membres de notre famille biologique, décédés
avant ou après notre naissance, d’autres peuvent être des amis ou des
relations. Dans certains cas, les guides peuvent être des aïeuls désincarnés ou
des êtres sans liens apparents ayant demandé de nous guider parce que faisant
partie de notre famille spirituelle et nous ayant côtoyé dans d’autres
incarnations.
Ces guides sont moins élevés que les êtres de lumière et les anges gardiens et leurs pouvoirs sont donc plus limités. Ils sont toujours à nos côtés pour nous inspirer, nous suggérer les bonnes décisions, nous assister ou nous consoler en période de crise, toujours dans le respect total de notre libre arbitre. Nous pouvons établir des contacts avec eux, voire des communications régulières à condition d’en faire la demande car ils ne peuvent rien nous imposer.
Ces guides sont moins élevés que les êtres de lumière et les anges gardiens et leurs pouvoirs sont donc plus limités. Ils sont toujours à nos côtés pour nous inspirer, nous suggérer les bonnes décisions, nous assister ou nous consoler en période de crise, toujours dans le respect total de notre libre arbitre. Nous pouvons établir des contacts avec eux, voire des communications régulières à condition d’en faire la demande car ils ne peuvent rien nous imposer.
Une autre catégorie de guide spirituel est constituée par des Êtres de Lumière relevant de la
Hiérarchie Spirituelle ; ce sont des entités plus évoluées et qui à ce
titre sont dispensées d’incarnation, après avoir réalisé avec succès leurs
expériences dans la matière. Ils ont un rôle de directeur de conscience, ayant
pour but de développer notre connaissance intérieure de façon à nous permettre
de retrouver les termes de notre contrat de vie.
Ils sont un peu comme des frères ainés dans notre famille
spirituelle ; les contacts avec eux, lorsqu’ils sont établis, sont plus
distants et marqués par du respect et de la solennité. Les liens d’amour sont
toujours aussi forts, mais un sentiment de hiérarchie est beaucoup plus présent
et donne l’impression d’une froideur ou d’une distance plus grande sur le plan
formel.
Enfin nous trouvons les Anges Gardiens
qui appartiennent à la Hiérarchie Divine et qui sont, quant à eux, des êtres
divins ne s’étant jamais incarnés. Beaucoup plus puissants que les précédents,
ils sont des superviseurs du respect des lois divines et peuvent prendre des
décisions nous concernant sans notre assentiment en cas de danger ; ils
sont au-delà de notre libre arbitre et sont en charge de notre protection
contre toute entité négative mal intentionnée à notre égard.
Nous ne pouvons pas entrer en contact avec eux dans la mesure où leur
fréquence vibratoire est beaucoup trop élevée par rapport à la nôtre, même si,
dans la voie mystique, certains adeptes par effusion de l’esprit déclarent
entrer en contact avec eux et pouvoir leur parler régulièrement ; nous
sommes alors dans la croyance et plus dans la connaissance.
Dans tous les cas de figures, il faut savoir qu’il est très difficile,
voire quasiment impossible, de s’engager dans la voie de l’évolution
spirituelle et de l’expansion de conscience qui en découle, sans avoir recours
à des entités situées sur un plan supérieur, ayant vocation à nous aider et à
nous protéger tout au long de ce chemin qui se parcourt, essentiellement, en
solitaire. On court aussi le risque de l’isolement, du détachement du monde de
nos réalités quotidiennes, ce sentiment unique et exclusif d’être au monde sans
être de ce monde, comme le souligne Ouspensky quand il déclare : « Nous
ayant vus ou sentis nous-mêmes dans le monde en quatre dimensions, nous
trouverions que le monde en trois dimensions n'a pas et n'a jamais eu
d'existence réelle, qu'il était une création de notre imagination, un fantôme,
un fantasme, un spectre, une tromperie, une illusion d'optique - enfin tout ce
que l'on veut, sauf la réalité. »
Soyez également prudents lorsque vous faites appel à vos guides, au
début de votre démarche, parce que vous courez le risque d’ouvrir le passage à
des entités désincarnées négatives qui peuvent être dangereuses pour votre
intégrité morale et physique (mauvais sorts, possessions, envoutements, etc.).
Il est toujours préférable, avant toute tentative de contact, de vous mettre
sous la protection de quelqu’un de plus avancé que vous en la matière ;
plus tard, le contact étant établi et les communications étant régulières, vos
guides sécuriseront totalement et définitivement votre liaison avec eux, sans
risque d’interférence ou de parasitisme.
« D'où viennent ces
influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre
confiance en détresse ? On dirait que l'air, l'air invisible est plein d'inconnaissables
Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. »
« Je suis malade, décidément ! Je me portais
si bien le mois dernier ! J'ai la fièvre, une fièvre atroce, ou plutôt un
énervement fiévreux, qui rend mon âme aussi souffrante que mon corps ! J'ai
sans cesse cette sensation affreuse d'un danger menaçant, cette appréhension
d'un malheur qui vient ou de la mort qui approche, ce pressentiment qui est
sans doute l'atteinte d'un mal encore inconnu, germant dans le sang et dans la
chair. »
Maupassant in « Le Horla »
(1887)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire