La voie royale
Le parcours de la peine, de la souffrance et la crispation sur l’objectif qui consiste à assouvir laborieusement nos besoins matériels et émotionnels est un chemin long et escarpé, fait de petits plaisirs et de grandes chutes. Il est l’ancienne voie conditionnée par les millénaires passés et dessinée par les élites dominantes dans le but de contenir l’éclosion et l’épanouissement de l’Etre en chacun.
La route « serpentante » de l’effort, de la sueur et des larmes, si elle n’est pas obligatoirement une impasse, n’est pas non plus la voie royale. La peur est le marqueur de cet ancien chemin de contrainte et de doute. Cette peur est le poids artificiel greffé à notre cœur énergétique par la violence des dominants.
Etant soit dépourvus, soit insatiables de cette source inépuisable, ils ne survivent « éternellement » que par le parasitisme de l’énergie première que l’humanité incarne encore maladroitement.
Vivre la pleine conscience en chaque cellule, en chaque geste, en chaque pensée provoquera l’ouverture de la voie royale. C’est la voie de l’Etre créateur.
C’est la voie du choix et de la réalisation.
Cette voie ne peut cohabiter avec le sentier hasardeux tracé pour les moutons. Ce n’est pas non plus celle du loup qui par la ruse ou par la force a l’illusion d’être au-dessus de la mêlée.
La voie royale sonne comme un concerto de Jean Sébastien Bach, libre, intelligent, empreint d’une majestueuse sérénité comme d’une sensibilité incisive. Elle brille comme le soleil de midi qui efface toute ombre. Elle n’est soumise à aucun dictat extérieur à l’individu qui l’incarne. Elle ouvre l’espace-temps avec la fulgurance de l’éclair et permet l’accomplissement instantané de la mission choisie par chacun. Le frisson d’échine, qui signe le contact avec ce chemin rectiligne, donne à celui qui l’interprète le pouvoir absolu sur sa vie.
La majesté de l’Etre ne connaît aucune dépendance. Elle infuse de son aura le milieu traversé de sorte que ceux qui croisent cette route s’en trouve naturellement réjouis. Cette attitude souveraine attire à elle tout ce qui lui est utile. L’univers entier conspire alors en secret au partage de sa puissance génératrice. De sa main droite l’homme d’aujourd’hui, en 2012, peut saisir le fruit de cette connaissance et répandre ses propres bienfaits sans peur ni calcul car l’abondance ne saurait alors lui manquer. C’est l’anti crise absolue qui stupéfie les incrédules et révulse les manipulateurs de plus en plus inquiets quant à l’avenir de leur mainmise.
Dans le nouveau paradigme de la voie royale, la matière environnante n’est pas de même densité que dans le chemin passé du préétabli. Sa malléabilité obéit à la précision et à la netteté de la conscience. Le temps de la manifestation est considérablement raccourci et les changements adviennent au rythme de la reprise en main du pouvoir personnel de chacun. L’expérimentation directe et personnelle de la vie est créatrice quand l’obéissance aux préétablis du passé est sclérosante.
La voie royale est révolutionnaire est incompatible avec toute délégation de pouvoir. La politique politicienne n’aura plus d’objet et disparaîtra. Les structures pyramidales du pouvoir ne tiennent que par la soumission de leur base : elles s’effondreront toutes malgré les cris d’orfraie des belles personnes qui se croyaient en sécurité au sommet. La voie royale établi une communication directe et symbiotique entre le corps physique et l’Etre qui l’anime : la maladie sera oubliée et le corps resplendira.
La coopération de deux individus cheminant de concert sur cette autoroute de vie sera démultiplicatrice de bienfaits. La contagion sera exponentielle. L’ancienne voie souffreteuse sera naturellement abandonnée comme fut délaissée en son temps la lampe à pétrole devant la magie de la fée électricité.
Erik Gruchet
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