samedi 15 décembre 2012

Les trois niveaux d'égrégores



Les trois niveaux d'égrégores

Analyse de leur fonctionnement magique

Auteur:
Alexandre Sintile

Dans les milieux spiritualistes, on entend régulièrement parler d’«égrégores» Pourtant, la littérature ésotérique et spirituelle sérieuse en fait rarement mention. Il nous a paru utile d’éclaircir cet aspect essentiel à la compréhension de notre réalité occulte. Alors, qu’est-ce qu’un égrégore? Comment naissent les égrégores? Comment s’organisent-ils? Comment se nourrissent-ils? Y a-t-il de bons et de mauvais égrégores? Qui règne au sommet de leur hiérarchie?

Les trois centres

Depuis la plus haute Antiquité, la science spirituelle transmise dans les écoles des mystères enseigne que l’être humain est constitué de trois centres principaux ou «moteurs énergétiques». Grâce à ces trois centres, le corps humain capte et transforme l’énergie du cosmos.

Le premier centre est celui du bassin, celui de l’énergie vitale fondamentale. Il constitue le moteur de l’action sur le plan physique, ainsi que le centre de l’instinct de conservation (alimentation, protection-sécurité) et de l’instinct de reproduction. Il est relié au plan subtil inférieur, le plan instinctif. Il capte l’énergie provenant de ce plan énergétique.

Le second centre est celui du cœur. C’est le centre des désirs, des émotions, des sentiments et de la dévotion. Il est relié au plan intermédiaire, émotionnel ou astral. Sur ce plan, il capte une énergie plus raffinée et de plus haute fréquence.

Le troisième centre est celui de la tête. Il capte une énergie supérieure qu’il transforme soit en électricité pour transmettre ses ordres via le système nerveux, soit en énergie psychique pour produire la pensée.

Nous sommes reliés à ces trois plans énergétiques subtils et notre conscience passe d’un plan à l’autre en fonction du type d’expérience que nous vivons.

Ces plans subtils sont une réalité. Ils sont notre réalité. Ils sont les dimensions sur lesquelles nous existons, mais également les dimensions sur lesquelles nous construisons, le plus souvent sans le savoir. En effet, notre activité, qu’elle soit instinctive, émotionnelle ou psychique, a des effets durables sur les dimensions subtiles.

La construction d’un égrégore

Par notre activité nous créons tous, individuellement, des objets subtils, tout aussi réels que les objets matériels, des objets que les clairvoyants peuvent observer et que toute personne sensible peut capter et ressentir.

Par la répétition d’un désir, d’un sentiment ou d’une pensée, nous pouvons même donner vie à une entité énergétique autonome et auto-conservatrice. Une telle entité subtile qui naît de la répétition d’une activité, quelle que soit la nature de cette activité (instinctive, émotionnelle ou mentale), est ce que l’on appelle un golem. Le sentiment amoureux donne vie à un golem. Les tics et les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) constituent un trait psychiatrique des effets d’un golem. La consommation de cigarettes produit également un golem.

Un golem peut être formé par l’activité d’un groupe de personnes, auquel cas on parle d’un égrégore. Les égrégores ne sont rien d’autre que des golems collectifs.

On peut considérer les égrégores comme des créatures énergétiques artificielles produites par la pensée, le désir ou la volonté unifiée d’un groupe d’individus, dynamisés et vivifiés par des rites – voire des sacrifices, et qui acquièrent une puissance d’action occulte.

Pour qu’un égrégore se crée, le groupe de personnes doit avoir une volonté unifiée, un objectif commun, un même but, qui peut aller du plus futile au plus élevé. Par exemple, une famille, un club de foot, une association humanitaire ou un parti politique sont associés à des égrégores particuliers.

Hiérarchie des égrégores

Les égrégores s’organisent et se hiérarchisent sur trois niveaux qui dépendent du centre énergétique auquel ils s’alimentent.

Le premier niveau est celui du plan instinctif. À ce niveau, les égrégores se nourrissent de l’énergie instinctive, principalement celle de l’instinct de conservation et de protection, ainsi que celle de l’instinct de reproduction.

À ce premier niveau correspondent les égrégores familiaux, des discothèques, des clubs de foot, etc. Ces égrégores disposent d’une puissance d’action occulte réelle mais limitée.

Le deuxième niveau est celui du plan intermédiaire ou émotionnel, où sont apparus différents types d’égrégores, dont les égrégores humanitaires et religieux. Leur survie repose sur le détournement de l’énergie dévotionnelle. Alors que le centre énergétique du cœur doit normalement insuffler le désir d’élévation, les égrégores situés sur le plan émotionnel cherchent au contraire à rabaisser la personne et à la rendre passive.

La puissance d’un égrégore dépend de la somme d’énergie des membres qui l’ont produit.

On comprend facilement que, du fait de la quantité d’énergie qu’il est capable de recueillir chaque jour, un égrégore religieux dispose d’une puissance d’action occulte considérable. Lorsqu’on compare l’égrégore d’un club de foot, à celui de l’Église Catholique, qui focalise la ferveur d’un milliard deux cents millions de fidèles ou encore à l’Islam qui réunit un milliard six cents millions de musulmans, on imagine aisément la supériorité, en termes de puissance occulte, des égrégores religieux sur les égrégores instinctifs.

Cette puissance permet aux religions de procurer à la personne un intense sentiment de sécurité, un sentiment de fusion avec la communauté des croyants, un sentiment de puissance. Ces égrégores peuvent produire des guérisons spectaculaires, des «miracles» qui s’expliquent parfaitement du point de vue énergétique ou occulte. Ces égrégores religieux, de fréquence intermédiaire, peuvent vivre plusieurs millénaires.

Le troisième niveau est celui du plan psychique ou intellectuel. Ce plan est principalement composé des égrégores de type idéologique et magique, tels que l’égrégore des Jésuites. Les Jésuites ont progressivement développé des rituels magiques dans le but de renforcer leur pouvoir occulte sur l’Église. Par leur grande connaissance des forces occultes, ils se sont progressivement élevés au-dessus des égrégores religieux.

Ces égrégores situés sur le plan psychique sont d’une si haute fréquence qu’ils sont capables de produire des effets occultes puissants. Ce sont eux qui dominent la hiérarchie occulte.

Conclusion

Nous savons maintenant pourquoi et comment apparaissent les égrégores, comment ils s’organisent sur les plans subtils, et quelle puissance occulte ils peuvent acquérir.

Pour comprendre comment s’en libérer, il nous reste à découvrir comment, concrètement, les égrégores se nourrissent et renforcent ainsi leur emprise sur nos trois centres énergétiques. C’est ce que nous découvrirons dans un prochain article...


Annexe :
 L’expérience «Veronica»
Parfait exemple d’un égrégore du premier niveau

Jacques Rubenstein relate l’expérience qu’il vécut au cours d’une émission sur France Inter : «Ce soir-là, un dieu fut créé, féminin, du nom de Veronica. On lui attribua 24 heures de vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience, car nous décidâmes de faire agir Veronica ; on lui donna la mission de supprimer dans la minute même toutes les douleurs chez ceux qui, à l’écoute, souffraient quelque part dans leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait demander différentes choses à Veronica. Enfin, on demanda au public d’écrire. Cette expérience fut suivie par des personnes qui s’étaient regroupées à Marseille, Bordeaux, etc. C’est par centaines et centaines que les lettres arrivèrent à la rédaction et arrivent encore. Le côté le plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de la cessation de toute douleur ! Vinrent ensuite des résultats absolument inattendus, et ce dans tous les domaines.»


Mise en Ligne: 29.07.12 | Extrait de  Abraxas 1

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