samedi 15 septembre 2012

La Gnose: Connaissance universelle et atemporelle





Voici un texte, rédigé par Jean-Marie Claudius de l’école gnostique MGI, présentant la Gnose en tant que connaissance universelle et atemporelle. Loin de moi l’idée de promouvoir une école en particulier, mais ce texte (qui ne figure pas sur leur site Web) est un excellent résumé de ce qu’est la Gnose. Je le recopie donc ici dans le seul but de permettre au lecteur de s’en faire une idée générale.

La Gnose: Connaissance universelle et atemporelle 

LA VIE

Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi existons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? L’être humain moderne a oublié d’où il vient. Il ne sait pas qui il est. Il n’a non plus aucune idée où il va. Tant de questions sans réponses…

Et pourtant, tant de grands Êtres, Hommes et Femmes, sont venus : des Êtres de toutes les époques, des Sages, des Érudits, des Maîtres et des Philosophes de toutes les nations. Mais les gens continuent hypnotisés, emprisonnés par le quotidien… Dans les pays pauvres, la lutte pour la survie, pour manger, chaque jour; dans les pays riches, une vie centrée sur soi-même, besoins interminables de biens de consommation, recherche d’un bonheur illusoire, routine égoïste à cent pour cent mécanique.

Riches et pauvres n’ont pas le temps, ils ne cherchent plus, ils ont oublié… oublié les grandes Cités d’autrefois, oublié le Ciel étoilé, oublié la vraie Vie. Les affamés continuent de mourir par millions, sous le regard indifférent des foules. Que peut-on y faire ? dit-on… Sans parler de la Terre, notre Mère, souillée, meurtrie.

Notre éducation subjective, exagérément matérialiste, n’enseigne plus les Mystères de la Vie, les Mystères anciens : Connaissance de Soi et de l’Univers.

Tout de nos jours tourne autour des besoins du corps; pour les uns survie, pour les autres plaisirs. Nous avons perdu le contact avec les Dimensions supérieures de la Nature, avec le Divin en nous et autour de nous; la majorité se moque bien de toutes ces choses.

Les religions ont été tellement adultérées, que même ceux qui croient savoir, en réalité se trompent lamentablement, entraînant avec eux les masses. Ils ne savent pas. La grande Religion universelle, unique, n’est plus enseignée; que de crimes, que de fanatisme, que de guerres horribles au nom de la Vérité.

Matérialistes et religieux ne savent pas, c’est tout. L’être humain continue hypnotisé, endormi. Très peu se posent de véritables questions de nos jours. Une infime minorité cherche vraiment.
 Tout tend à endormir la Conscience…

LA GNOSE

Que reste-t-il de la Science et de la Sagesse des constructeurs de Pyramides aztèques, égyptiens et mayas ? Que reste-t-il du Savoir et de la Médecine des Amérindiens et des Druides ? Que reste-t-il de la Philosophie jadis enseignée dans les Temples bouddhistes et taoïstes de l’Asie, dans les forêts et les cours des Rois et des Reines de l’Inde millénaire ? Que reste-t-il de la Musique et de l’Art sacrés ? Que reste-t-il de l’Amour ? Il en reste beaucoup, beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Si seulement les gens cherchaient plus…

Au-delà du temps et de l’espace, au-delà des races et des croyances, au-delà de notre savoir très limité, il existe une Connaissance Universelle. Une Connaissance de tout : de nous-mêmes, d’abord, puis du monde et du Cosmos qui nous entourent. Une Connaissance supérieure qui répond aux grandes questions des Mystères de la Vie et de la Mort, des Mystères de l’Être et du non-Être, de la Création et de tout ce qui existe.

Cette Connaissance ne pourra jamais appartenir à quiconque; jamais personne ne pourra prétendre en avoir l’exclusivité ou prétendre l’inclure toute entière dans ses livres ou enseignements. Cette Connaissance, appelée GNOSE par les anciens, nous dépasse tous. Nous pouvons tout au plus aspirer à en découvrir et approfondir certains aspects.

La Gnose est la vie qui palpite dans chaque atome, dans chaque fleur, dans la planète qui tourne, et dans le soleil qui illumine, dans le bon comme dans le méchant, dans le Microcosme Homme-Femme comme dans le Macrocosme-Univers et en définitive, dans tous les Univers de l’Espace infini.

La Gnose c’est la Science universelle qui cherche à expliquer toutes les choses. La Gnose c’est la Philosophie qui cherche à enseigner aux humains de toutes les époques comment éveiller leur Conscience ainsi que leurs facultés. La Gnose c’est la Mystique des rites et prières de la Religion unique qui cherche à ouvrir les portes du Divin, dans l’amour du prochain. La Gnose c’est l’Art royal, cet Art qui véhiculait et enseignait autrefois la Science, la Philosophie et la Mystique, du temps où ils étaient unis.

La Gnose c’est la Vérité qui nous échappe à chaque instant, en nous et autour de nous.

La Gnose c’est le fonctionnement même de la Conscience…

L’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Il est très difficile pour nous, les « modernes », de prendre conscience que les anciens Peuples étaient plus sages que nous. Parce que notre société a fait des progrès technologiques (avions, ordinateurs, fusées…) les gens ont l’impression d’être plus avancés, d’avoir évolué. Toute notre éducation nourrit d’ailleurs cette idée en nous. Les théories sur lesquelles se base l’anthropologie moderne ont toujours voulu nous faire croire que les anciens étaient naïfs et ignorants, voire même barbares, et que nous sommes à la fine pointe de l’évolution humaine. Cela est totalement faux.

Ces théories erronées, subjectives, de l’anthropologie matérialiste sont enfin remises en question publiquement. En effet, malgré la mauvaise volonté, il faut le dire, de bien des chercheurs du présent et du passé qui ont caché et intentionnellement ignoré des pièces archéologiques qui dorment dans nos musées et entrepôts, les preuves sortent maintenant au grand jour.

Des scientifiques, des chercheurs, anthropologues, ethnologues, archéologues, historiens, etc. ont écrit une foule de livres démontrant avec des preuves irréfutables :

1. La véritable origine de l’être humain.
 2. La supériorité de la Sagesse des anciens Peuples.
 3. La racine commune des grandes Cultures du monde.

Ce sont les bases de l’Anthropologie Gnostique. Nous ferons, dans les lignes qui suivent, un très bref survol de celles-ci.

Il existe des quantités impressionnantes d’ossements de géants qui ont été retrouvés partout, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Asie, en Australie; des humains qui auraient mesuré 3, 4 et jusqu’à 5 mètres, dont on ne nous parle jamais à l’école ou à l’université et qui font l’objet d’intenses publications en ce moment.

Des traces de pas humains gravés dans la pierre au Mexique, datées à 1,3 million d’années !… alors que la théorie officielle prétend que l’être humain moderne (homo sapiens) est apparu il y a 160,000 ans en Afrique et qu’il aurait traversé en Amérique il y a 12,000 ans seulement.

Des dizaines de traces comme celles-ci existent dans le monde, aux États-Unis, en Afrique, en Australie, etc., toutes datées de l’époque des dinosaures, soit des millions d’années avant la version officielle de l’apparition de l’être humain.

On a même retrouvé de nombreuses peintures de dinosaures et des peintures d’humains côtoyant des dinosaures dans les tombes appartenant à la culture Nasca, au Pérou.

Tout cela est ridicule, direz-vous. Ce qui est ridicule, c’est que la majorité des chercheurs ignorent volontairement de telles preuves archéologiques. Il est même arrivé dans le passé qu’ils les détruisent.

On a retrouvé des dizaines de preuves en Amérique, des objets et même des campements, datant de plus de 50,000 ans (au Texas et au Brésil entre autres), prouvant de manière irréfutable que les Peuples amérindiens étaient ici bien avant la dernière glaciation (12,000 ans). Justement, certains des ossements géants retrouvés appartenaient à ces Peuples.

Que dire des découvertes surprenantes faites dans l’Atlantique, aux îles Bimini et Cay Sal; des vestiges d’une puissante civilisation Atlante, qui aurait disparu il y a 12,000 ans. De nombreux chercheurs ont dédié leur vie à accumuler les preuves archéologiques et ethnologiques. Elles sont accablantes; des livres entiers ont été écrits. Des fossiles végétaux et des roches volcaniques, dont la structure prouve qu’ils ont été formés à l’air libre, ont été retrouvés au fond de l’océan Atlantique; des mammouths « surgelés » retrouvés en Sibérie avec leur repas intact dans l’estomac; des forêts entières, congelées instantanément gisent sous des centaines de mètres de glace en Antarctique… Le changement de pôle dont on se moquait bien jusqu’à tout récemment, est maintenant une réalité scientifique. Plus personne ne peut en douter. (Les chercheurs affirment même qu’il a eu lieu des centaines de fois depuis la formation de la Terre.)

Qui étaient les Peuples anciens ? Quelles étaient leurs connaissances ? Leur savoir ?

Que dire des formidables crânes de cristal ? Il en existe plusieurs dans le monde, au British Museum, au Smithsonian Institute à Washington… certains plus anciens que d’autres. Les spécialistes (dont ceux d’Hewlett Packard, HP) ont longuement étudié ces crânes, et ils sont stupéfaits, surtout des plus anciens. Le crâne nommé Anna Mitchell-Hedges, par exemple, vieux de plusieurs milliers d’années, est une véritable énigme pour les meilleurs scientifiques du monde. Ils affirment que même avec les outils les plus modernes, il faudrait au moins un an pour le polir, et que les vibrations et la chaleur le briseraient certainement. Ils concluent donc qu’il faudrait développer des instruments au laser pour le confectionner avec tant de perfection et de beauté.

Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : télécommunications, système radar… Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs vieux de plus de 15,000 ans. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité et sur son destin.

Voici d’autres cas surprenants…

Dans les années 60 en Égypte, suite à la construction du barrage d’Assouan, les meilleurs ingénieurs anglais, français, allemand et américains ont été réunis dans un programme conjoint dirigé par l’UNESCO, pour sauver de l’inondation le Temple d’Abou Simbel. Ils ont découpé le Temple en morceaux et l’ont hissé 60 mètres plus haut, mais ils n’ont jamais réussi à l’aligner de sorte que comme avant, le 21 février, date d’anniversaire de Ramsès II, les premiers rayons de soleil pénètrent jusqu’au fond du Temple. L’effet se produit maintenant le 22 février, tous les guides touristiques le savent.

Lorsque les scientifiques américains de la NASA ont visité le musée anthropologique de la ville de Mexico, ils ont découvert une pierre maya portant des inscriptions étranges. Après l’avoir étudiée, ils ont découvert que c’est une carte très précise de la face cachée de la Lune (invisible de la Terre !).

C’est grâce aux Dogons, une simple tribu du Mali, que les astrophysiciens ont découvert que l’étoile Sirius a une sœur jumelle, Sirius B, complètement invisible aux télescopes jusqu’à récemment. Les Dogons affirmaient même que Sirius B tourne autour de sa sœur jumelle en 5o ans, ce que les scientifiques ont pu vérifier ! Ils affirment aussi qu’il existe une troisième étoile, Sirius C; peut-être la découvrirons-nous bientôt…

Il y a suffisamment d’exemples comme ceux-ci pour écrire des livres entiers…

Qui étaient les architectes et géomètres de l’Égypte ancienne, des Mayas, des Aztèques… ? Que connaissons-nous de leur Astrologie, leurs calendriers, leur conception du monde, leur Médecine naturelle, leur Philosophie, leur Science, leur expérience de l’Au-delà, de la Création, etc. ?

Notre ignorance des Mystères anciens nous a rendus terriblement orgueilleux, remplis de nous-mêmes.

Il est vrai que toutes les grandes Civilisations, quelles qu’elles soient, après un long apogée, ont connu un déclin.

Personne ne pourrait le nier. Malheureusement, l’histoire et l’anthropologie matérialistes insistent particulièrement sur les périodes de déclin pour soutenir leurs théories, théories qui sont par le fait même subjectives. On sait en réalité très peu sur leurs « périodes de gloire », sur leurs centaines, voire parfois même milliers d’années de paix, de prospérité et d’harmonie. Si cela s’applique aux Civilisations solaires et même aux Royautés du Moyen Age, alors que dire des continents engloutis…

De quoi notre civilisation peut-elle se vanter tellement ? Des guerres atroces au nom de l’argent, du pouvoir, de la religion… Des nettoyages ethniques, massacres sans précédent… Des armes de destruction massive, effrayantes et cruelles : bombes atomiques, chimiques, biologiques… Des peuples entiers errant à la recherche d’un morceau de pain, d’une gorgée d’eau… Armement, Tiers monde, colonialisme économique, pollution… Et que dire des crimes non moins horribles d’esclavage infantile, de pédophilie, de viols, de cruauté mentale de tout genre, etc., etc., etc. Sommes-nous vraiment meilleurs ?

Les anciens Peuples vénéraient la Terre. Mère qui nous porte, ils adoraient le Créateur sous la voûte céleste, ils respectaient la Vie, et tous les êtres vivants qu’ils appelaient leurs frères et sœurs. Ils s’émerveillaient devant la Nature et ses secrets.

Fort heureusement, aux 19e et 20e siècles est apparue l’Anthropologie Gnostique. De grands penseurs et des sages, des psychologues et des humanistes, des anthropologues, de toutes les nations ont rescapé les Trésors de la Connaissance du passé; Carl G. Yung, Mircea Eliade, Helena Blavatsky, Samaël Aun Weor… Tous s’accordent pour dire : l’ancienne Connaissance est unique et universelle, la même dans toutes les Traditions.

Depuis, de nombreux chercheurs et grands esprits ont publié les résultats de leurs études comparatives, et ils arrivent tous à la même conclusion. Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui ignorer les racines Gnostiques des grands Peuples, non seulement ceux du bassin méditerranéen, mais aussi d’Asie et d’Amérique, d’Europe du Nord et d’Afrique.

Effectivement, même la doctrine chrétienne moderne, qui semble promouvoir des concepts différents des religions orientales, est totalement remise en question aujourd’hui. On retrouve des centaines d’études et de livres sur la question.

Tout comme pour la science matérialiste, seules l’ignorance ou la mauvaise volonté peuvent encore de nos jours, en matière de religion, pousser les individus à ignorer l’universalité du Savoir.

L’Anthropologie Gnostique démontre, hors de tout doute, que la pensée des anciens, leur conception de la vie, du monde et de la Création est non seulement la même (quoique exprimée différemment en accord avec le lieu et l’époque), mais aussi supérieure à la nôtre.

Le but de l’Anthropologie Gnostique est donc de dévoiler, par l’étude comparative et objective des anciennes Cultures, cette Connaissance unique, ou Gnose.

La Science, la Religion, la Philosophie et l’Art sont les quatre piliers de la Gnose.

Nous étudierons brièvement, dans les pages qui suivent, ces quatre Piliers afin de donner un avant-goût au lecteur de l’universalité et de la supériorité de cette Connaissance, transmise depuis des siècles par les Hommes et les Femmes éveillés de tous les grands Peuples, et que l’Anthropologie Gnostique réaffirme de nos jours.

SCIENCE-RELIGION-PHILOSOPHIE-ART

SCIENCE

La Science des Sages de l’antiquité était une Science très pure, en harmonie avec le corps humain et avec la Nature, et en harmonie avec le Cosmos.

Prenons par exemple la Médecine amérindienne. Les compagnies pharmaceutiques américaines et les chercheurs dans le domaine avouent que quatre nouveaux médicaments sur cinq sont découverts grâce aux remèdes de plantes des Chamans et Guérisseurs. D’où possèdent-ils cette science ? Que connaît-on vraiment de leur Médecine, et que dire de la Médecine tibétaine ?

La science matérialiste prétend que la vie est apparue par « hasard ». Elle prétend que les cellules vivantes, aussi complexes qu’elles soient, sont sorties de nulle part. Et qu’en définitive, l’être humain, avec un corps si parfait, avec ses merveilleux systèmes, sanguin, digestif, nerveux, cérébro-spinal, immunitaire, respiratoire, etc., un miracle de la Nature, doté d’intelligence, de raison, d’émotions, d’amour… est sorti du néant, par hasard.

À l’autre extrême, les religions connues veulent attribuer la Création à un Dieu anthropomorphique, assis sur son trône d’indifférence, lançant des éclairs et des tonnerres pour punir les humains. Cela aussi est de l’ignorance.

La Science pure reconnaît les diverses Dimensions de la Nature, celles dont Einstein lui-même a prouvé l’existence. Ce sont les merveilleux Mondes parallèles dont tous les Peuples nous ont parlés : l’arbre de vie de la Kabbale hébraïque, l’arbre Yggdrasil des Vikings, les Éons des chrétiens, les neuf Cieux des Aztèques…

La véritable Science pure reconnaît les Principes intelligents de la Nature, les Intelligences rectrices, principes énergétiques qui organisent la matière, qui structurent toutes choses : les particules en atomes, les atomes en cellules, les cellules en organes, etc.

La science et la religion sont divorcées de nos jours. Einstein disait que la science sans religion est désorientée, et que la religion sans science est aveugle. Et Rabelais, le grand médecin et poète ésotériste français, disait : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Il nous faut une science en harmonie avec le corps humain, avec la Nature et avec le Cosmos, comme par exemple :

La profonde Alchimie, qui par ses axiomes explique très naturellement les processus de la  » Chimie divine » dans les règnes de la Nature (minéral, végétal, animal), dans notre nature psychosomatique et dans le Cosmos.

La Kabbale, qui explique très sagement la structure multidimensionnelle de l’espace-temps et le moyen de retrouver notre place au sein de la Création.

La puissante Science des Octaves, dont l’origine se perd dans la nuit des temps et que l’ancienne Tradition nous a transmise; science que Pythagore a apprise en Égypte. C’est la même Science que l’on retrouve au cœur du Christianisme primitif et qui, depuis des milliers d’années, a été sauvegardée dans les Temples du Moyen-Orient et d’Asie. C’est la même Science pure que les Derviches tourneurs expriment par leur Art, Science des Soufis et des Mystiques mahométans.

L’école de Pythagore, d’ailleurs, unissait savamment mathématiques, musique, poésie et mystique. L’école de Pythagore étudiait la structure du Cosmos et des Dimensions de la Nature grâce à la loi mathématique des Octaves qu’elle enseignait et retransmettait par la poésie et la musique, inspirant ainsi la mystique. Tant de merveilles ignorées de nos jours…

RELIGION

« O Égypte, Égypte ! Il ne restera de tes religions que de vagues récits que la postérité ne croira plus, des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. » (Hermès Trismégiste, Discours d’Initiation ou Asclépios).

Pauvres religions d’aujourd’hui… elles ne savent plus; un mélange de dogmes, de croyances aveugles… Le mot religion lui-même est de plus en plus associé au sectarisme, au fanatisme. « Croire ou ne pas croire », tout est basé sur une foi aveugle.

La véritable Religion était basée sur l’expérience directe, sur le contact direct par l’expérience mystique avec les Forces de la Nature, les Intelligences cosmiques.

Malheureusement, nos facultés se sont atrophiées. L’animal intellectuel que nous sommes devenus est aveugle spirituellement. Il ne voit plus les réalités divines. Il est perdu dans le labyrinthe subjectif des théories farfelues, pseudo-religions, pseudo-ésotérisme et pseudo-occultisme.

Seule une Religion directement expérimentable par chaque individu peut-être unique et universelle. Les anciens, par des techniques scientifiques précises, percevaient, connaissaient et communiquaient avec la Divinité. Ils expérimentaient les réalités des Dimensions supérieures.

Les Anges, les Archanges, les Chérubins, les Saints et Saintes, de la religion chrétienne ne sont autres que les Dieux, demi-Dieux, Déesses, Dévas, Titans et Messagers des religions dites « païennes ».

La Religion universelle est unique parce les Hommes et les Femmes véritables qui l’ont enseignée étaient ÉVEILLÉS.

Le But de leurs enseignements a toujours été de nous montrer le Chemin qui mène à notre Être intérieur profond, notre Conscience superlative, notre partie la plus divine.

D’ailleurs, le mot religion vient du latin « religare » et veut dire « relier ». Le mot Yoga a exactement le même sens : nous relier avec notre Dieu intérieur, éveiller notre Conscience et nos facultés. C’est ce qu’on appelle en langage gnostique
 l’ « Autoréalisation ».

Le Christianisme, le Bouddhisme, l’Hindouisme, le Judaïsme, etc., ont donc la même racine, le même enseignement. C’est aussi, quoiqu’on en dise, la même Religion que celle des anciens Égyptiens, Mayas, Aztèques, Peuples nordiques… la même !

Toutes les religions ont rendu, par exemple, un culte à la Mère Divine et l’ont adorée sous des noms différents : Marie, Maya, Isis, Shakti, Diane, Kwan Yin, Tonantzin… peu importe.

Comment se fait-il que des milliers d’années avant Jésus, les artistes égyptiens sculptaient des petites statuettes d’Isis donnant le sein à son Fils Horus, et que des siècles plus tard, les artistes de la Chrétienté aient peint la fameuse Maria Lactans, c’est-à-dire la Vierge Marie donnant le sein à son Fils Jésus ? (La première Maria Lactans a été retrouvée dans les catacombes et date de l’an 350 apr. J.-C. Par la suite, de nombreux artistes du Christianisme l’ont peinte au cours des siècles.)

Comment se fait-il que le Bouddha soit né, en l’an 563 av. J.-C., d’une Vierge à qui l’Esprit Saint est apparu en songe pour lui annoncer la naissance divine d’un enfant ?

Les théologiens dénombrent, dans le symbolisme des différentes traditions, des dizaines de Vierges ayant mis au monde un Sauveur, et ce, avant l’Ère chrétienne.

Voici ce que l’anthropologue et humaniste Samaël Aun Weor disait : « Chez les Perses, le Christ est Ormuzd, Ahura-Mazda, le terrible ennemi de Ahriman (Satan) que nous portons au-dedans de nous. Chez les Hindous, le Christ est Krishna, et l’Évangile de Krishna est très semblable à celui de Jésus de Nazareth. Chez les Egyptiens, le Christ est Osiris et quiconque l’incarnait était en fait un Osirifié. Chez les Chinois, le Christ Cosmique est représenté par Fo-Hi, qui a composé le Yi-King, un livre des lois, et a nommé des ministres Dragons. Chez les Grecs, le Christ est appelé Zeus, le Père des Dieux, Jupiter chez les romains. Chez les Aztèques, au Mexique, le Christ porte le nom de Quetzalcóatl. Dans l’Edda germanique, le Christ est Balder, qui fut assassiné par Oder, le Dieu de la Guerre, avec une flèche en bois de gui. Nous pourrions ainsi retrouver le Christ Cosmique dans une multitude de livres archaïques et de vieilles traditions qui datent de milliers d’années avant Jésus. Tout cela nous invite à accepter que le Christ soit un Principe Cosmique contenu dans les principes substantiels de toutes les Religions. »

Toutes les Religions du monde ont une Trinité : Brahma, Vishnou, Shiva-Shakti, chez les Hindouistes; Osiris, Horus, Isis, chez les Égyptiens; Odin, Thor, Freyja, chez les Vikings; le Père, le Fils, le Saint-Esprit, chez les Chrétiens; Kether, Chokmah, Binah, chez les Hébreux…

Cette Trinité n’est autre que les Trois Forces primaires qui baignent et créent tout le Cosmos : l’Affirmation, la Négation et la Conciliation; soit le positif, le négatif et le neutre de la science moderne; le Yin, le Yang et le Tao (ou Tai-Chi); etc., etc., etc.

Tous les grands Maîtres que l’humanité a connus ont enseigné la réincarnation de l’âme, et la possibilité qu’a l’âme de se perfectionner, c’est-à-dire de retrouver sa perfection originale (Autoréalisation). Les Pères de l’Église chrétienne appelaient la réincarnation « préexistence des âmes », et l’autoréalisation « apocatastase. ». Tous : Origène, St-Augustin, St-Valentin, St-Jérôme, St-Basile… les ont enseignées. Malheureusement, le 5 mai 553, malgré les protestations du Pape Vigile qui refusa d’y participer, un concile abusivement considéré comme œcuménique (sur les 165 évêques présents, 159 appartenaient à l’église d’orient) eut lieu à Constantinople. L’empereur Justinien 1er, assoiffé de pouvoir, voulu rompre avec les autres religions. Lors d’une session extraconciliaire, c’est-à-dire non officielle, il imposa aux évêques quinze anathèmes (lois permettant l’excommunication), dont voici le premier et le plus fameux : « Si quelqu’un croit à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable apocatastase, qu’il soit anathème. » (Voir : Catholic encyclopedia). Depuis ce triste jour pour la religion chrétienne, la réincarnation et l’autoréalisation ne sont plus enseignées dans l’Église.

Les théologiens et exégètes reconnaissent au total 34 évangiles chrétiens authentiques; seuls quatre sont acceptés par l’Église. Les 30 autres sont dits
« apocryphes », c’est-à-dire secrets. Les Évangiles selon Thomas, Judas, Marie-Madeleine… les rouleaux de la mer Morte, les papyrus de Nag Hamadi intitulés Pistis Sophia… les livres comme celui de Kersey Graves, « The World’s Sixteen Crucified Christ », celui d’Annie Besant intitulé Christianisme Ésotérique, ou encore des dizaines de livres plus récents prouvent tous, hors de tout doute, la racine commune des grandes Religions et Cultures du monde. Quiconque étudie ces écrits arrivera inévitablement à la même conclusion.

Jésus, Bouddha, Hermès Trismégiste, Krishna, Rama, Quetzalcóatl… nous ont transmis le même Message.

Que connaissons-nous du véritable message de Jésus, de l’enseignement secret du Bouddha ou de l’Évangile de Krishna ?

Que connaissons-nous vraiment de la Bible, de la Bhagavad Gîta, du Coran, du Srimad-Bhagavatam racontant la vie du formidable Krishna, du Ramayana décrivant les cités perdues dans la jungle d’Inde où le grand Avatar Rama et sa femme Sita régnèrent, du Popol Vuh maya, des Codex aztèques ? Que connaissons-nous vraiment de la Science et de la Sagesse d’Hermès, dit le trois fois grand, fondateur de l’antique Religion égyptienne ?

Nous sommes les prisonniers du quotidien, de notre ignorance et de notre indifférence face à la Spiritualité véritable.

Tous les fondateurs de toutes les grandes Religions ont enseigné les Mystères de l’Âme, de son incarnation dans le corps, les Mystères de la Vie, les Mystères de la mort et de l’Au-delà…

Nous répétons donc : la Religion universelle a toujours voulu, par la mystique et par ses enseignements, nous montrer le Chemin qui mène au Divin : le Divin en nous (l’Être), comme le Divin qui habite les Dimensions Supérieures de la Nature.

PHILOSOPHIE

Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Pour manger, dormir, nous reproduire ? Mais cela les animaux le font aussi. Ce ne peut pas être le seul but de la vie.

Philosophie veut dire « amour de la Sagesse ». Les anciens étaient de véritables amants de la Sagesse. Ils vivaient sagement, en harmonie avec la planète qu’ils aimaient, en harmonie avec eux-mêmes et avec les autres, et en harmonie avec leur Créateur. À travers tous les gestes qu’ils posaient, ils tentaient de maintenir cet équilibre subtil qui existe en tout et qui unit tout. C’était leur attitude quotidienne face à la vie.

Cette harmonie que les anciens recherchaient était non seulement le fruit de leur attitude face à « l’extérieur », mais aussi le fruit d’un « état d’âme », ou état de Conscience qu’ils cultivaient à chaque instant.

Les anciens Sages ont découvert quelque chose de formidable, dont les répercussions sont inimaginables : la Philosophie du Moment, c’est-à-dire, vivre le moment présent.

Notre Conscience, à chaque instant, s’identifie avec les objets qui nous entourent, avec les personnes, avec les lieux… et en définitive avec la vie. C’est ce que les Hindous ont appelé Maya : l’illusion. Platon l’appelait Eikasia, le sommeil profond de la Conscience, le rêve. Jésus a exprimé à plusieurs reprises dans ses paraboles la nécessité de rester « éveillé ». Le Bouddhisme l’a écrit partout.

Cela est triste, mais l’être humain s’identifie avec tout. Il vit endormi, hypnotisé par ses sens et par la matière. Il rêve.

L’être humain rêve à ses biens de consommation, il rêve à ses projets, à son avenir, à ses préoccupations, à ses frustrations… et il prend ses rêves pour des réalités. Il oublie le véritable sens de la vie.

Le pire, c’est que pendant qu’il est endormi, l’animal intellectuel réagit avec ses défauts… il s’identifie à tout : il insulte l’insulteur, se saoule devant une bouteille d’alcool, se préoccupe d’un million de choses inutiles, etc., etc., etc. Colère, convoitise, jalousie, orgueil, paresse, gourmandise, haine… sont bien connus de tous.

Ces états négatifs sont la conséquence directe de notre sommeil, à chaque instant. Le résultat, c’est que nos énergies vitales sont « déviées » de leur cours naturel, comme une rivière que l’on détourne. Alors, la Conscience, l’Être, n’est plus nourri.

Si l’être humain savait ce qu’est la véritable contemplation…

Ce que nous disons n’est pas de la simple poésie, mais une réalité scientifique. Nos énergies vitales, déviées, absorbées par l’inconscient, se cristallisent alors en différents « Je », en « Moi », le moi-même, l’Égo, les défauts, appelés par les Tibétains les agrégats psychologiques. (Un jour la science développera les instruments pour mesurer les énergies psychiques et la réalité de ces choses sera démontrée).

Il s’en suit évidemment l’oubli des choses divines et la perte de nos facultés supérieures; et à long terme, la perte du contact avec les Dimensions supérieures et avec la « Réalité ».

C’est ce que le grand écrivain et philosophe Shakespeare a brillamment résumé dans sa célèbre phrase: « Être ou ne pas Être, voilà la question ».

C’est pourquoi tous les grands Maîtres et Initiés ont tellement insisté sur la question de l’Éveil : le corps détendu, la pensée calme, tout en cultivant de belles émotions (supérieures).

La Philosophie du Moment enseigne à ne pas s’identifier, à vivre en « rappel de soi », sans « s’oublier soi-même », sans oublier le Divin, d’instant en instant, et à lutter contre les manifestations négatives de notre psyché : les défauts.

Les moines bouddhistes, zens, chrétiens, les yogis de l’Inde, ont toujours transmis par leur exemple cette Philosophie.

Jésus, Bouddha, Krishna… ont tous grandement insisté sur l’urgence de l’Éveil.

Malheureusement, l’animal intellectuel dort profondément, c’est la crue réalité des faits. Les mêmes scènes se répètent, les mêmes personnes, les mêmes pensées, émotions et actions, tout se répète mécaniquement.

Si au moins l’être humain prenait conscience qu’il dort… mais il se croit éveillé.

ART

Qui n’est pas émerveillé par les majestueuses Pyramides d’Égypte ? Teotihuacan, la Cité des Dieux aztèques; Machu Picchu, ville sacrée des Incas; Stonehenge; les Cathédrales gothiques, la Chapelle Sixtine, le Taj Mahal, les anciennes Mosquées, les Temples bouddhistes et hindouistes…

Et que dire des fresques, des peintures, des statues, des bas reliefs, mayas, aztèques, égyptiens, hindous, du Moyen Âge…

Que de merveilles, que de beautés inégalées. Grandiose héritage des siècles… Véhicule formidable de Sagesse…

L’Art des grandes Civilisations du passé avait pour but d’élever l’âme et de l’instruire sur les grands Mystères.

Les merveilleuses Cités, dans toute leur gloire, décorées avec tant de beauté, d’amour, de sagesse, inspiraient profondément la Connaissance universelle chez leurs habitants.

C’était du temps où les quatre piliers de la Gnose, Art, Science, Philosophie et Mystique, étaient unis.

L’Art servait de véhicule aux trois autres. L’Art élevait le niveau vibratoire, émotionnel, des individus.

L’Art était donc une source de Connaissance inspirée.

L’art moderne est, en comparaison, « éteint », « vide » et lamentablement subjectif. Subjectif parce qu’il puise presque toujours dans l’inconscient de l’artiste, au lieu de s’inspirer des merveilles de la Création, dans le but de transmettre un Message supérieur par l’émotion.

L’Art royal de la Nature, l’Art des gravures alchimiques, des hiéroglyphes, des pièces archéologiques, des obélisques, des temples… est objectif, transcendantal. Il est porteur de précieuses « Vérités cosmiques ».

Regardez les danses des Derviches tourneurs : à travers leurs mouvements très précis, les Derviches reproduisent parfois le mouvement des planètes du système solaire, parfois la formation des Cosmos, depuis l’Absolu jusqu’à nous, tout en illustrant scientifiquement la Loi des Octaves ascendantes et descendantes (aussi appelée la Loi du Sept).

Les Danses sacrées d’Égypte, de Babylonie, de Grèce, d’Inde… en plus de transmettre la Gnose de façon inspirée réussissaient à sublimer les émotions des spectateurs, à « transmuter » leurs énergies…

Les Danses sacrées et les Drames cosmiques, savamment unis à la Musique, transmettaient aux néophytes des enseignements archaïques et initiatiques.

Les anciens Sages savaient instruire le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau moteur pour communiquer la Connaissance intégrale.

Le Théâtre servait aussi à reproduire ces Drames cosmiques, comme le Drame du Christ cosmique ou celui de la Création, etc.

La Musique aussi, tout comme les Danses et le Théâtre, était sacrée. Dans l’ancienne Babylonie, par exemple, la musique « profane » était interdite. Les instruments de musique ne pouvaient servir qu’à des fins spirituelles.

Les instruments de musique classique que nous utilisons nous viennent d’ailleurs de la Babylonie.

Il est intéressant de remarquer que la musique des grands compositeurs, Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt… active merveilleusement les Centres Supérieurs de la Conscience.

La Peinture, la Sculpture et l’Écriture étaient aussi, dans l’antiquité, des véhicules de Connaissance et de Beauté. Les tombeaux égyptiens de la vallée des Rois et des Reines, les temples tantriques de Khajurâho en Inde, de Borobudur à Java, les Temples mayas du Yucatan, la cathédrale gothique Notre-Dame de Paris… ne sont que quelques exemples.

LES TEMPLES

Les Temples anciens, avec leur orientation, leur architecture et leurs décorations, étaient non seulement des lieux de prière, mais aussi des écoles vivantes où la Science, la Philosophie et la Mystique s’unissaient en vibrante harmonie à travers un Art transcendantal, et où les Sages transmettaient directement les Enseignements cosmiques.

Au-delà des merveilles – de la Science, la Philosophie, la Mystique et l’Art – qui ont pu survivre à travers les siècles, il est extrêmement difficile d’imaginer ce qui se passait réellement dans les Temples de l’antiquité.

En effet, les égyptologues et les anthropologues les plus ouverts, et même les chercheurs ésotéristes et spiritualistes, arrivent à peine à se faire une idée de la vie au temps des grandes Civilisations. (Certains ouvrages valent tout de même la peine d’être mentionnés, comme Her-Bak écrit par l’égyptologue reconnue Isha Schwaller de Lubicz et le classique Les Grands Initiés d’Édouard Schuré.)

La plus grande difficulté vient du fait que l’être humain moderne projette sa propre psychologie et sa vision du monde limitée sur les anciens.

Nous pensons que les anciens avaient les mêmes ambitions, désirs et basses passions que nous, qu’ils réagissaient avec les mêmes défauts et que les relations humaines étaient semblables à celles d’aujourd’hui.

Nous n’arrivons pas non plus, d’aucune façon, à imaginer leur conception du monde au quotidien, dans chacun de leurs gestes, dans leurs paroles, dans la manière dont ils regardaient la nature et dans leur attitude face à toute chose.

Embouteillés dans le dogme morbide de l’évolution, nous croyons fermement que notre niveau de Conscience est plus élevé aujourd’hui, alors qu’en réalité c’est l’inverse.

Il nous est donc absolument impossible d’imaginer « l’ambiance psychologique » qui régnait sur Terre à des époques reculées. Et si cela s’applique à l’époque où vivaient Jésus et Bouddha, alors que dire de l’Égypte pharaonique, de l’Inde millénaire ou même plus, de l’Atlantide et des autres grandes Races qui l’ont précédée.

Quelques hiéroglyphes gravés sur la pierre, quelques ossements éparpillés, et même les Textes les plus sacrés peuvent à peine nous éclairer sur la véritable pensée et psychologie des anciens, et sur ce qui se passait vraiment dans les Temples.

De plus, il faut le dire, si personne de nos jours ne connaît vraiment l’ambiance générale qui régnait à ces époques, c’est non seulement parce que nous ne sommes plus les mêmes, mais aussi parce que les Temps ont changé.

Il s’avère donc totalement impossible de réunir la somme complète des connaissances qui étaient enseignées dans les Temples. Cette Connaissance n’est pas de ce monde. « Si vous ne me croyez pas quand je vous parle des choses terrestres, comment me croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? », disait Jésus.

L’humanité a perdu le véritable Savoir. Elle est tombée dans l’ignorance complète depuis déjà des siècles. Seule une minorité, dont certains plus éveillés que d’autres, a gardé le flambeau de cette Connaissance allumé à travers les âges.

C’est d’abord dans les Temples, puis dans les cercles hermétiques ou cachés que ceux et celles qui ont « soif » ont pu retrouver la Source. Et quoique, comme nous l’avons dit, l’Enseignement n’existe plus dans sa totalité, le « cœur », l’essence même de celui-ci a bien été sauvée du naufrage des siècles.

C’est là notre Héritage, à la portée de tous, à la portée de ceux et celles qui cherchent…

Ainsi, que cela nous plaise ou non, l’humanité a toujours été divisée en deux groupes, ou cercles, appelés depuis l’antiquité : le Temple extérieur et le Temple intérieur.

Le Temple extérieur est constitué de l’humanité en général… ceux qui cherchent ou ne cherchent pas, ceux qui ne croient à rien ou qui croient à n’importe quoi, tant les matérialistes que les pseudo-ésotéristes et pseudo-spiritualistes.

Quoique constitués de personnes déjà plus ouvertes aux choses divines, le pseudo-ésotérisme et le pseudo-spiritualisme sont malheureusement, comme le matérialisme, caractérisés par l’ignorance. Ils sont un mélange de morceaux de la véritable Tradition et de mensonges. Les religions modernes, les sectes ainsi que la presque totalité des écoles ésotériques tombent dans cette catégorie. Malgré qu’elles semblent véritables, elles ne le sont pas; d’où le terme « pseudo ».

Matérialisme et pseudo-ésotérisme sont les deux faces d’une même médaille. Cette médaille c’est le sommeil de la Conscience, l’ignorance.

Quant au Temple intérieur, comme nous l’avons dit, il n’a jamais cessé d’exister. Il a survécu au temps et à la folie du monde. Et même s’il n’est plus « visible » comme dans l’antiquité, il n’est pas moins vivant.

Les constructeurs de Cathédrales, les Templiers, la véritable Rose-Croix, la véritable Franc-Maçonnerie, les Alchimistes, la Théosophie, etc., etc. ne sont que quelques exemples des confréries et ordres qui ont transmis l’essence de la Gnose à travers les siècles, suite à la fermeture des Temples antiques et au déclin des grandes Religions.

Tant dans ces ordres récents que dans la plus haute antiquité, le Temple intérieur a toujours été divisé en trois cercles :

1. Le cercle exotérique
 2. Le cercle mésotérique
 3. Le cercle ésotérique

Le cercle exotérique est formé par les individus qui, malgré qu’ils aient trouvé le véritable Savoir, ne l’ont pas intégré, mis en pratique. Bien qu’il ne soit plus perdu dans le labyrinthe de théories et d’opinions qui caractérise le Temple extérieur, le cercle exotérique n’a pas encore éveillé la Conscience.

Le cercle mésotérique est formé par les individus du cercle précédent qui ont persévéré et qui ont réussi à appliquer certains des enseignements reçus. Parce qu’ils ont obtenu des résultats concrets, parce que leur Conscience commence à s’éveiller, ils ne sont plus victimes du « croire ou ne pas croire ».

Quant au cercle ésotérique, parfois appelé le Cercle Conscient de l’humanité, il réunit les Maîtres véritables, les fils et filles de leurs Œuvres, c’est-à-dire ceux qui ont pleinement éveillé leur Conscience et qui se sont unis avec leur Être intérieur profond, les Hommes et les Femmes « Autoréalisés ».

Le cercle ésotérique est le Phare de l’humanité, il a toujours existé et existera toujours…

Si par définition le cercle ésotérique réunit uniquement les Hommes et Femmes qui ont totalement éveillé leurs Facultés latentes, dans la pratique, depuis des milliers d’années déjà, ce cercle inclut aussi tous ceux et celles qui sont arrivés à un certain grade d’Autognose…

L’AUTOGNOSE

La Clé de l’existence humaine se trouve dans l’Autognose.

Chacun naît avec des valeurs qui lui sont propres, cela est indéniable.

Certaines personnes, par exemple, ont des aptitudes pour l’art, la musique, d’autres pour les sciences pures ou les sciences sociales, etc. Les uns ont plus de valeurs intellectuelles, les autres émotionnelles ou encore motrices, et ainsi de suite…

Toutes ces valeurs que nous apportons à la vie se traduisent d’abord par une certaine facilité à l’école dans les champs d’études qui nous correspondent, puis, plus tard, dans l’exercice de différents métiers selon ces mêmes aptitudes.

L’ancienne Connaissance, dont l’origine se perd dans la nuit des Temps, enseigne que chaque individu correspond à un « Rayon de la Création spécifique », aussi appelé le Rayon de l’Être.

Les différents champs d’activité humaine – politique, mathématiques, médecine, enseignement, art, mystique, communication, agriculture, construction, génie, etc. – sont en quelque sorte la manifestation des différents Rayons de la Création.

Les valeurs qu’un moine tibétain amène au monde, par exemple, ne sont pas les mêmes que celles d’un physicien, ou d’un musicien… nul ne peut en douter. Tout cela est en rapport avec le Rayon de la Création auquel appartient notre Être intérieur profond…

Ce qui est merveilleux, c’est que toutes les valeurs de notre Être surgissent du fond de nous-mêmes au fur et à mesure que nous annihilons le non-Être, c’est-à-dire les valeurs négatives, les défauts qui nous habitent.

Ainsi libérée, la Conscience s’illumine, et fleurissent alors en nous non seulement les Valeurs universelles (humilité, compassion, amour, inspiration, intuition, intelligence, sagesse…), mais aussi toutes les qualités qui correspondent au Rayon de notre Être.

Au fur et à mesure que nous détruisons les énergies négatives qui correspondent au Je, au Moi, à l’Égo, la Conscience s’éveille et apparaît notre véritable Identité, ou Individualité; voilà la Clé.

L’idée qui nous vient du courant pseudo-spirituel oriental selon laquelle l’Éveil conduit à la perte de l’individualité, est totalement fausse.

Au lieu de nous « dissoudre » dans le tout et le rien, de nous « fondre » dans le néant ou dans l’infini, au contraire, nous cristallisons, incarnons et manifestons l’Individualité de l’Être.

Ceux qui ont éveillé leur Conscience, les Maîtres de Sagesse, ne se promènent pas tous avec des toges et des barbes blanches… Il existe aussi des Êtres autoréalisés qui sont archiphysiciens, chimistes, mathématiciens… ou qui sont du Rayon de la politique mondiale, de la littérature, de l’architecture, de la musique, etc.

Chacun doit donc faire jaillir du plus profond de lui-même la Sagesse universelle et la Sagesse du Rayon de la Création auquel il appartient.

Chacun doit faire jaillir la Gnose de son intérieur, de sa partie la plus divine, de son Être; c’est cela l’Autognose.

L’Autognose c’est la Révélation authentique, c’est la Connaissance inspirée, l’Éclair de génie, la Sagesse intuitive des Vérités Cosmiques, les Vécus mystiques profonds…

L’Autognose n’a rien à voir avec les raisonnements subjectifs basés sur les données sensorielles (c’est-à-dire recueillies par les cinq sens).

Alors que la Gnose nous instruit sur les Mystères divins, l’Autognose, en tant que processus très intime de l’Être, permet à celui qui l’a développée d’expliquer ces Mystères.

Inscrite au-dessus de la porte du Temple de Delphes en Grèce et reprise par Socrate, la phrase « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » prend tout son sens à la lumière de l’Autognose.

Dans une première étape, donc, il est nécessaire de recevoir la Gnose extérieurement, afin qu’un jour, l’Individu éveillé devienne lui-même une Source vivante de celle-ci.

Platon disait très justement à ce sujet : « La Connaissance consiste plutôt à laisser sortir la Lumière qu’il y a en nous, que d’ouvrir les portes pour qu’entre celle de dehors ».

L’Autognose, en tant que Révélation inspirée et intuitive directe, a toujours divisé les individus de tous les Rayons de la Création en deux catégories : d’un côté, ceux qui répètent ce qu’ils ont lu ou entendu, et, de l’autre, les Fondateurs d’authentiques mouvements, découvertes, écoles de pensée… tant dans les domaines de la science, la philosophie, la religion et l’art.

Newton, Beethoven, Shakespeare, Cagliostro, Paracelse… Bouddha, Jésus, Krishna… sont tous des exemples d’Initiés qui ont bu à la source pure de l’Autognose, certains plus que d’autres.

Il est du devoir de chacun et de chacune d’arriver à l’Autognose et de déployer sa propre Individualité sacrée. Personne d’autre ne peut le faire pour nous.

La Clé de l’existence humaine est l’Autognose.

LE CHEMIN

Tout ce que nous avons dit jusqu’ici nous amène à parler de façon concrète du Chemin, de la Voie.

Il y a effectivement un concept dans toutes les religions selon lequel l’être humain peut se « libérer ».

N’importe quel Bouddhiste peut vous expliquer que le but ultime, selon sa religion, est d’atteindre, par la méditation, la Libération de cette vie de souffrance, l’Illumination, le Nirvana.

Les Hindouistes ont une croyance semblable, selon laquelle, par le Yoga et la prière aux diverses Divinités, ils pourront se « réaliser » et fuir ce monde karmique.

Les Chrétiens prétendent de leur côté qu’un acte de foi en Jésus et une vie, en accord avec ses enseignements, leur permettra d’atteindre la vie éternelle et le Paradis.

C’est là la promesse de toutes les religions modernes et aussi des sectes religieuses et écoles de toutes sortes.

À l’intérieur de tous ces regroupements, il y a des interprétations, des schismes, des opinions, des religions et des sous-religions; l’UNESCO en dénombre plus de 20000 sur Terre. Toutes prétendent connaître les clés du salut de l’Âme… et en avoir l’exclusivité.

Ce sont malheureusement des dégénérations de l’antique Savoir, des simplifications, des adultérations, des dogmatisations, fanatisations et « sectarisations » qui en définitive effacent le Chemin véritable.

L’humanité actuelle est aveugle spirituellement. Si nos Facultés étaient éveillées, nous verrions tous la même chose, les mêmes réalités, et toutes les questions de l’Âme, de la vie après la mort, des Anges, Dévas, Dieux, etc. seraient des évidences pour tous, comme au temps de la Religion unique.

Il en découle indéniablement que toute école de pensée, toute religion, tout regroupement qui n’enseigne pas intégralement la Connaissance unique et universelle est une secte, dans le sens le plus péjoratif du mot. Nous ne sommes pas contre les pseudo-regroupements, nous transmettons simplement un message, nous disons les choses telles qu’elles sont, ni plus, ni moins.

Les pseudo-écoles et pseudo-religions du monde sont remplies de personnes qui suivent aveuglément un prétendu guide, prêtre, maître ou gourou, et qui se vouent corps et âme à une personne et à une doctrine, sans jamais développer leurs propres facultés, sans jamais expérimenter par elles-mêmes les Vérités cosmiques, sans jamais éveiller leur Conscience. Dans le meilleur des cas, ces personnes n’ont accès qu’à un morceau de l’ancienne Tradition. Telle est la crue réalité des faits.

Résultat : l’ancien Chemin est tombé en disgrâce, la majorité n’y croît plus, s’en moque même.

Dieu-matière et pseudo-Dieu, est-ce bien tout ce qui intéresse de nos jours ?

Dans les Temples merveilleux des grandes. Civilisations, les clés véritables de l’Éveil de la Conscience, du développement harmonieux des Facultés divines et de l’intégration de l’Être étaient hautement valorisées et sagement enseignées.

Un potentiel infini dort en chaque être humain…

Le Chemin qui mène au Divin en nous, par la mort du Je (nos défauts, le non-Être) et par la naissance en Esprit (notre Étincelle divine) était la base même de tous les grands Peuples.

Tous les grands Héros et Héroïnes de toutes les mythologies et de tous les contes, tous les grands Pharaons et Hiérophantes égyptiens, les grands Mystiques hindous, les grands Philosophes grecs, les Shamans amérindiens, les grands Sages asiatiques, les vénérables Lamas tibétains, les Druides, les Maîtres du Rayon aztèque, maya… ont tous parcouru le Chemin étroit qui mène au meilleur de nous-mêmes, à l’Autoréalisation intime de l’Être.

Non seulement les grands Peuples n’auraient jamais pu douter de l’existence de ce Chemin unique, mais ils le plaçaient au cœur même de leurs Cultures et de leurs Enseignements les plus secrets et les plus sacrés.

Telle est la crue réalité des faits.

LE MOUVEMENT GNOSTIQUE

Le Mouvement Gnostique International (MGI) a été fondé au Mexique dans les années 50 par un anthropologue, chercheur et humaniste colombien nommé Samaël Aun Weor (1917-77) qui a écrit des dizaines de livres, théoriques et pratiques, sur les anciennes Cultures et sur la Gnose.

Depuis sa fondation, le Mouvement Gnostique s’est répandu sur les cinq continents et abrite aujourd’hui de nombreuses associations et institutions différentes qui enseignent toutes la Gnose. Et les livres de Samaël Aun Weor, originalement écrits en espagnol, ont été traduits dans plusieurs langues, dont le français, l’anglais, le roumain, l’italien, le portugais…

Dire que le Mouvement Gnostique enseigne la véritable Connaissance, la Gnose authentique, celle qui était enseignée dans les Temples, n’est pas chose aisée. Ce n’est pas aisé à cause du contexte mondial actuel dans lequel chacun est convaincu d’avoir l’heure juste. Il n’y a pas de solution facile à ce problème…

Cependant, nous devons dire que le Mouvement Gnostique ne prétend pas détenir la Vérité. La Vérité ne peut s’exprimer en mots. « La Vérité c’est l’inconnu d’instant en instant », disait Samaël Aun Weor.

Lorsqu’on demanda à Jésus : qu’est-ce que la Vérité ? il ne répondit pas. Lorsqu’on posa la même question à Bouddha, il fit demi-tour et s’en alla.

La Gnose enseigne donc le moyen, les méthodes par lesquelles chacun pourra expérimenter par lui-même des aspects de la grande Vérité, de la Réalité.

Nous conseillons donc au chercheur sincère de lire, de réfléchir, de méditer et d’expérimenter la Gnose. Une fois de plus, seule l’expérience directe est valable dais ce domaine.

Il existe des dizaines d’auteurs modernes sérieux qui ont mis en pratique la Connaissance universelle et qui l’ont exprimée dans leurs œuvres. En voici quelques-uns :

              Alice Bailey
                Annie Besant
              Carl G. Yung
                 Charles Leadbetter
                Dr Krumm-Heller
                Éliphas Lévi
                Gurdjieff
                Krishnamurti
                Helena P. Blavatsky
                Le Dalaï-Lama
                Lobsang Rampa
                Max Heindel
                O. M. Aïvanhov
                Ouspensky
                Rudolf Steiner
                Samaël Aun Weor
                Sri Ramakrishna
                Swami Vivékananda
                …

Le Mouvement Gnostique ne prétend donc pas être le détenteur de la Vérité avec un grand « V ». Il ne prétend pas non plus avoir inventé quoique ce soit de nouveau. La Gnose a toujours existé et existera toujours. La Gnose correspond aux plus hautes aspirations spirituelles de l’Humanité à travers les Temps, et des milliers d’individus y ont puisé, participé et contribué.

Le Mouvement Gnostique est donc un regroupement d’individus dont le seul but est de retransmettre la Connaissance universelle et atemporelle qui a survécu à la poussière des siècles et à l’ignorance grandissante qui gagne le monde. Et quoique plusieurs pseudo-regroupements dans le monde, souvent d’ordre religieux, craignent et même attaquent la Gnose parce qu’elle enseigne la Synthèse authentique de toutes les Religions, tout véritable chercheur en reconnaîtra les bienfaits.

« CONNAÎTRE EST UN DROIT FONDAMENTAL DE TOUS ET DE TOUTES », et aucun intérêt personnel ne pourra jamais, volontairement ou involontairement, empêcher le Savoir, l’Héritage de Sagesse de tous les Temps, d’être retransmis aux générations futures.

Jean-Marie Claudius
 Février 2006

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire