Voici un texte, rédigé par Jean-Marie
Claudius de l’école gnostique MGI, présentant la Gnose en tant que connaissance
universelle et atemporelle. Loin de moi l’idée de promouvoir une école en
particulier, mais ce texte (qui ne figure pas sur leur site Web) est un
excellent résumé de ce qu’est la Gnose. Je le recopie donc ici dans le seul but
de permettre au lecteur de s’en faire une idée générale.
La Gnose: Connaissance universelle et atemporelle
LA VIE
Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi
existons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? L’être humain moderne a
oublié d’où il vient. Il ne sait pas qui il est. Il n’a non plus aucune idée où
il va. Tant de questions sans réponses…
Et pourtant, tant de grands Êtres,
Hommes et Femmes, sont venus : des Êtres de toutes les époques, des Sages, des
Érudits, des Maîtres et des Philosophes de toutes les nations. Mais les gens
continuent hypnotisés, emprisonnés par le quotidien… Dans les pays pauvres, la
lutte pour la survie, pour manger, chaque jour; dans les pays riches, une vie
centrée sur soi-même, besoins interminables de biens de consommation, recherche
d’un bonheur illusoire, routine égoïste à cent pour cent mécanique.
Riches et pauvres n’ont pas le temps,
ils ne cherchent plus, ils ont oublié… oublié les grandes Cités d’autrefois,
oublié le Ciel étoilé, oublié la vraie Vie. Les affamés continuent de mourir
par millions, sous le regard indifférent des foules. Que peut-on y faire ?
dit-on… Sans parler de la Terre, notre Mère, souillée, meurtrie.
Notre éducation subjective,
exagérément matérialiste, n’enseigne plus les Mystères de la Vie, les Mystères
anciens : Connaissance de Soi et de l’Univers.
Tout de nos jours tourne autour des
besoins du corps; pour les uns survie, pour les autres plaisirs. Nous avons
perdu le contact avec les Dimensions supérieures de la Nature, avec le Divin en
nous et autour de nous; la majorité se moque bien de toutes ces choses.
Les religions ont été tellement
adultérées, que même ceux qui croient savoir, en réalité se trompent
lamentablement, entraînant avec eux les masses. Ils ne savent pas. La grande
Religion universelle, unique, n’est plus enseignée; que de crimes, que de
fanatisme, que de guerres horribles au nom de la Vérité.
Matérialistes et religieux ne savent
pas, c’est tout. L’être humain continue hypnotisé, endormi. Très peu se posent
de véritables questions de nos jours. Une infime minorité cherche vraiment.
Tout tend à endormir la Conscience…
LA GNOSE
Que reste-t-il de la Science et de la
Sagesse des constructeurs de Pyramides aztèques, égyptiens et mayas ? Que
reste-t-il du Savoir et de la Médecine des Amérindiens et des Druides ? Que
reste-t-il de la Philosophie jadis enseignée dans les Temples bouddhistes et
taoïstes de l’Asie, dans les forêts et les cours des Rois et des Reines de
l’Inde millénaire ? Que reste-t-il de la Musique et de l’Art sacrés ? Que
reste-t-il de l’Amour ? Il en reste beaucoup, beaucoup plus qu’on pourrait le
croire. Si seulement les gens cherchaient plus…
Au-delà du temps et de l’espace,
au-delà des races et des croyances, au-delà de notre savoir très limité, il
existe une Connaissance Universelle. Une Connaissance de tout : de nous-mêmes,
d’abord, puis du monde et du Cosmos qui nous entourent. Une Connaissance
supérieure qui répond aux grandes questions des Mystères de la Vie et de la
Mort, des Mystères de l’Être et du non-Être, de la Création et de tout ce qui
existe.
Cette Connaissance ne pourra jamais
appartenir à quiconque; jamais personne ne pourra prétendre en avoir
l’exclusivité ou prétendre l’inclure toute entière dans ses livres ou
enseignements. Cette Connaissance, appelée GNOSE par les anciens, nous dépasse
tous. Nous pouvons tout au plus aspirer à en découvrir et approfondir certains
aspects.
La Gnose est la vie qui palpite dans
chaque atome, dans chaque fleur, dans la planète qui tourne, et dans le soleil
qui illumine, dans le bon comme dans le méchant, dans le Microcosme Homme-Femme
comme dans le Macrocosme-Univers et en définitive, dans tous les Univers de
l’Espace infini.
La Gnose c’est la Science universelle
qui cherche à expliquer toutes les choses. La Gnose c’est la Philosophie qui
cherche à enseigner aux humains de toutes les époques comment éveiller leur
Conscience ainsi que leurs facultés. La Gnose c’est la Mystique des rites et
prières de la Religion unique qui cherche à ouvrir les portes du Divin, dans
l’amour du prochain. La Gnose c’est l’Art royal, cet Art qui véhiculait et
enseignait autrefois la Science, la Philosophie et la Mystique, du temps où ils
étaient unis.
La Gnose c’est la Vérité qui nous
échappe à chaque instant, en nous et autour de nous.
La Gnose c’est le fonctionnement même
de la Conscience…
L’ANTHROPOLOGIE
GNOSTIQUE
Il est très difficile pour nous, les «
modernes », de prendre conscience que les anciens Peuples étaient plus sages
que nous. Parce que notre société a fait des progrès technologiques (avions,
ordinateurs, fusées…) les gens ont l’impression d’être plus avancés, d’avoir
évolué. Toute notre éducation nourrit d’ailleurs cette idée en nous. Les
théories sur lesquelles se base l’anthropologie moderne ont toujours voulu nous
faire croire que les anciens étaient naïfs et ignorants, voire même barbares,
et que nous sommes à la fine pointe de l’évolution humaine. Cela est totalement
faux.
Ces théories erronées, subjectives, de
l’anthropologie matérialiste sont enfin remises en question publiquement. En
effet, malgré la mauvaise volonté, il faut le dire, de bien des chercheurs du
présent et du passé qui ont caché et intentionnellement ignoré des pièces
archéologiques qui dorment dans nos musées et entrepôts, les preuves sortent
maintenant au grand jour.
Des scientifiques, des chercheurs,
anthropologues, ethnologues, archéologues, historiens, etc. ont écrit une foule
de livres démontrant avec des preuves irréfutables :
1. La véritable origine de l’être
humain.
2. La supériorité de la Sagesse des anciens
Peuples.
3. La racine commune des grandes Cultures du
monde.
Ce sont les bases de l’Anthropologie
Gnostique. Nous ferons, dans les lignes qui suivent, un très bref survol de
celles-ci.
Il existe des quantités
impressionnantes d’ossements de géants qui ont été retrouvés partout, en
Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Asie, en Australie; des humains qui
auraient mesuré 3, 4 et jusqu’à 5 mètres, dont on ne nous parle jamais à
l’école ou à l’université et qui font l’objet d’intenses publications en ce
moment.
Des traces de pas humains gravés dans
la pierre au Mexique, datées à 1,3 million d’années !… alors que la théorie
officielle prétend que l’être humain moderne (homo sapiens) est apparu il y a
160,000 ans en Afrique et qu’il aurait traversé en Amérique il y a 12,000 ans
seulement.
Des dizaines de traces comme celles-ci
existent dans le monde, aux États-Unis, en Afrique, en Australie, etc., toutes
datées de l’époque des dinosaures, soit des millions d’années avant la version
officielle de l’apparition de l’être humain.
On a même retrouvé de nombreuses
peintures de dinosaures et des peintures d’humains côtoyant des dinosaures dans
les tombes appartenant à la culture Nasca, au Pérou.
Tout cela est ridicule, direz-vous. Ce
qui est ridicule, c’est que la majorité des chercheurs ignorent volontairement
de telles preuves archéologiques. Il est même arrivé dans le passé qu’ils les
détruisent.
On a retrouvé des dizaines de preuves
en Amérique, des objets et même des campements, datant de plus de 50,000 ans
(au Texas et au Brésil entre autres), prouvant de manière irréfutable que les
Peuples amérindiens étaient ici bien avant la dernière glaciation (12,000 ans).
Justement, certains des ossements géants retrouvés appartenaient à ces Peuples.
Que dire des découvertes surprenantes
faites dans l’Atlantique, aux îles Bimini et Cay Sal; des vestiges d’une
puissante civilisation Atlante, qui aurait disparu il y a 12,000 ans. De
nombreux chercheurs ont dédié leur vie à accumuler les preuves archéologiques
et ethnologiques. Elles sont accablantes; des livres entiers ont été écrits.
Des fossiles végétaux et des roches volcaniques, dont la structure prouve
qu’ils ont été formés à l’air libre, ont été retrouvés au fond de l’océan
Atlantique; des mammouths « surgelés » retrouvés en Sibérie avec leur repas
intact dans l’estomac; des forêts entières, congelées instantanément gisent
sous des centaines de mètres de glace en Antarctique… Le changement de pôle
dont on se moquait bien jusqu’à tout récemment, est maintenant une réalité
scientifique. Plus personne ne peut en douter. (Les chercheurs affirment même
qu’il a eu lieu des centaines de fois depuis la formation de la Terre.)
Qui étaient les Peuples anciens ?
Quelles étaient leurs connaissances ? Leur savoir ?
Que dire des formidables crânes de
cristal ? Il en existe plusieurs dans le monde, au British Museum, au
Smithsonian Institute à Washington… certains plus anciens que d’autres. Les
spécialistes (dont ceux d’Hewlett Packard, HP) ont longuement étudié ces
crânes, et ils sont stupéfaits, surtout des plus anciens. Le crâne nommé Anna
Mitchell-Hedges, par exemple, vieux de plusieurs milliers d’années, est une
véritable énigme pour les meilleurs scientifiques du monde. Ils affirment que
même avec les outils les plus modernes, il faudrait au moins un an pour le
polir, et que les vibrations et la chaleur le briseraient certainement. Ils
concluent donc qu’il faudrait développer des instruments au laser pour le
confectionner avec tant de perfection et de beauté.
Le cristal de quartz est depuis peu à
la pointe du progrès scientifique : télécommunications, système radar… Selon
les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs vieux de plus
de 15,000 ans. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines
de l’humanité et sur son destin.
Voici d’autres cas surprenants…
Dans les années 60 en Égypte, suite à
la construction du barrage d’Assouan, les meilleurs ingénieurs anglais,
français, allemand et américains ont été réunis dans un programme conjoint
dirigé par l’UNESCO, pour sauver de l’inondation le Temple d’Abou Simbel. Ils
ont découpé le Temple en morceaux et l’ont hissé 60 mètres plus haut, mais ils
n’ont jamais réussi à l’aligner de sorte que comme avant, le 21 février, date
d’anniversaire de Ramsès II, les premiers rayons de soleil pénètrent jusqu’au
fond du Temple. L’effet se produit maintenant le 22 février, tous les guides
touristiques le savent.
Lorsque les scientifiques américains
de la NASA ont visité le musée anthropologique de la ville de Mexico, ils ont
découvert une pierre maya portant des inscriptions étranges. Après l’avoir
étudiée, ils ont découvert que c’est une carte très précise de la face cachée
de la Lune (invisible de la Terre !).
C’est grâce aux Dogons, une simple
tribu du Mali, que les astrophysiciens ont découvert que l’étoile Sirius a une sœur
jumelle, Sirius B, complètement invisible aux télescopes jusqu’à récemment. Les
Dogons affirmaient même que Sirius B tourne autour de sa sœur jumelle en 5o
ans, ce que les scientifiques ont pu vérifier ! Ils affirment aussi qu’il
existe une troisième étoile, Sirius C; peut-être la découvrirons-nous bientôt…
Il y a suffisamment d’exemples comme
ceux-ci pour écrire des livres entiers…
Qui étaient les architectes et
géomètres de l’Égypte ancienne, des Mayas, des Aztèques… ? Que connaissons-nous
de leur Astrologie, leurs calendriers, leur conception du monde, leur Médecine
naturelle, leur Philosophie, leur Science, leur expérience de l’Au-delà, de la
Création, etc. ?
Notre ignorance des Mystères anciens nous
a rendus terriblement orgueilleux, remplis de nous-mêmes.
Il est vrai que toutes les grandes
Civilisations, quelles qu’elles soient, après un long apogée, ont connu un
déclin.
Personne ne pourrait le nier.
Malheureusement, l’histoire et l’anthropologie matérialistes insistent
particulièrement sur les périodes de déclin pour soutenir leurs théories,
théories qui sont par le fait même subjectives. On sait en réalité très peu sur
leurs « périodes de gloire », sur leurs centaines, voire parfois même milliers
d’années de paix, de prospérité et d’harmonie. Si cela s’applique aux
Civilisations solaires et même aux Royautés du Moyen Age, alors que dire des
continents engloutis…
De quoi notre civilisation peut-elle
se vanter tellement ? Des guerres atroces au nom de l’argent, du pouvoir, de la
religion… Des nettoyages ethniques, massacres sans précédent… Des armes de
destruction massive, effrayantes et cruelles : bombes atomiques, chimiques,
biologiques… Des peuples entiers errant à la recherche d’un morceau de pain,
d’une gorgée d’eau… Armement, Tiers monde, colonialisme économique, pollution…
Et que dire des crimes non moins horribles d’esclavage infantile, de
pédophilie, de viols, de cruauté mentale de tout genre, etc., etc., etc.
Sommes-nous vraiment meilleurs ?
Les anciens Peuples vénéraient la
Terre. Mère qui nous porte, ils adoraient le Créateur sous la voûte céleste,
ils respectaient la Vie, et tous les êtres vivants qu’ils appelaient leurs
frères et sœurs. Ils s’émerveillaient devant la Nature et ses secrets.
Fort heureusement, aux 19e et 20e
siècles est apparue l’Anthropologie Gnostique. De grands penseurs et des sages,
des psychologues et des humanistes, des anthropologues, de toutes les nations
ont rescapé les Trésors de la Connaissance du passé; Carl G. Yung, Mircea
Eliade, Helena Blavatsky, Samaël Aun Weor… Tous s’accordent pour dire :
l’ancienne Connaissance est unique et universelle, la même dans toutes les
Traditions.
Depuis, de nombreux chercheurs et
grands esprits ont publié les résultats de leurs études comparatives, et ils
arrivent tous à la même conclusion. Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui
ignorer les racines Gnostiques des grands Peuples, non seulement ceux du bassin
méditerranéen, mais aussi d’Asie et d’Amérique, d’Europe du Nord et d’Afrique.
Effectivement, même la doctrine
chrétienne moderne, qui semble promouvoir des concepts différents des religions
orientales, est totalement remise en question aujourd’hui. On retrouve des
centaines d’études et de livres sur la question.
Tout comme pour la science
matérialiste, seules l’ignorance ou la mauvaise volonté peuvent encore de nos
jours, en matière de religion, pousser les individus à ignorer l’universalité
du Savoir.
L’Anthropologie Gnostique démontre,
hors de tout doute, que la pensée des anciens, leur conception de la vie, du
monde et de la Création est non seulement la même (quoique exprimée
différemment en accord avec le lieu et l’époque), mais aussi supérieure à la
nôtre.
Le but de l’Anthropologie Gnostique
est donc de dévoiler, par l’étude comparative et objective des anciennes
Cultures, cette Connaissance unique, ou Gnose.
La Science, la Religion, la
Philosophie et l’Art sont les quatre piliers de la Gnose.
Nous étudierons brièvement, dans les
pages qui suivent, ces quatre Piliers afin de donner un avant-goût au lecteur
de l’universalité et de la supériorité de cette Connaissance, transmise depuis
des siècles par les Hommes et les Femmes éveillés de tous les grands Peuples,
et que l’Anthropologie Gnostique réaffirme de nos jours.
SCIENCE-RELIGION-PHILOSOPHIE-ART
SCIENCE
La Science des Sages de l’antiquité
était une Science très pure, en harmonie avec le corps humain et avec la
Nature, et en harmonie avec le Cosmos.
Prenons par exemple la Médecine
amérindienne. Les compagnies pharmaceutiques américaines et les chercheurs dans
le domaine avouent que quatre nouveaux médicaments sur cinq sont découverts
grâce aux remèdes de plantes des Chamans et Guérisseurs. D’où possèdent-ils
cette science ? Que connaît-on vraiment de leur Médecine, et que dire de la
Médecine tibétaine ?
La science matérialiste prétend que la
vie est apparue par « hasard ». Elle prétend que les cellules vivantes, aussi
complexes qu’elles soient, sont sorties de nulle part. Et qu’en définitive,
l’être humain, avec un corps si parfait, avec ses merveilleux systèmes,
sanguin, digestif, nerveux, cérébro-spinal, immunitaire, respiratoire, etc., un
miracle de la Nature, doté d’intelligence, de raison, d’émotions, d’amour… est
sorti du néant, par hasard.
À l’autre extrême, les religions
connues veulent attribuer la Création à un Dieu anthropomorphique, assis sur
son trône d’indifférence, lançant des éclairs et des tonnerres pour punir les
humains. Cela aussi est de l’ignorance.
La Science pure reconnaît les diverses
Dimensions de la Nature, celles dont Einstein lui-même a prouvé l’existence. Ce
sont les merveilleux Mondes parallèles dont tous les Peuples nous ont parlés :
l’arbre de vie de la Kabbale hébraïque, l’arbre Yggdrasil des Vikings, les Éons
des chrétiens, les neuf Cieux des Aztèques…
La véritable Science pure reconnaît
les Principes intelligents de la Nature, les Intelligences rectrices, principes
énergétiques qui organisent la matière, qui structurent toutes choses : les
particules en atomes, les atomes en cellules, les cellules en organes, etc.
La science et la religion sont
divorcées de nos jours. Einstein disait que la science sans religion est
désorientée, et que la religion sans science est aveugle. Et Rabelais, le grand
médecin et poète ésotériste français, disait : « Science sans conscience n’est
que ruine de l’âme ».
Il nous faut une science en harmonie
avec le corps humain, avec la Nature et avec le Cosmos, comme par exemple :
La profonde Alchimie, qui par ses
axiomes explique très naturellement les processus de la » Chimie divine » dans les règnes de la
Nature (minéral, végétal, animal), dans notre nature psychosomatique et dans le
Cosmos.
La Kabbale, qui explique très sagement
la structure multidimensionnelle de l’espace-temps et le moyen de retrouver
notre place au sein de la Création.
La puissante Science des Octaves, dont
l’origine se perd dans la nuit des temps et que l’ancienne Tradition nous a
transmise; science que Pythagore a apprise en Égypte. C’est la même Science que
l’on retrouve au cœur du Christianisme primitif et qui, depuis des milliers
d’années, a été sauvegardée dans les Temples du Moyen-Orient et d’Asie. C’est
la même Science pure que les Derviches tourneurs expriment par leur Art,
Science des Soufis et des Mystiques mahométans.
L’école de Pythagore, d’ailleurs,
unissait savamment mathématiques, musique, poésie et mystique. L’école de
Pythagore étudiait la structure du Cosmos et des Dimensions de la Nature grâce
à la loi mathématique des Octaves qu’elle enseignait et retransmettait par la
poésie et la musique, inspirant ainsi la mystique. Tant de merveilles ignorées
de nos jours…
RELIGION
« O Égypte, Égypte ! Il ne restera de
tes religions que de vagues récits que la postérité ne croira plus, des mots
gravés sur la pierre et racontant ta piété. » (Hermès Trismégiste, Discours
d’Initiation ou Asclépios).
Pauvres religions d’aujourd’hui… elles
ne savent plus; un mélange de dogmes, de croyances aveugles… Le mot religion
lui-même est de plus en plus associé au sectarisme, au fanatisme. « Croire ou
ne pas croire », tout est basé sur une foi aveugle.
La véritable Religion était basée sur
l’expérience directe, sur le contact direct par l’expérience mystique avec les
Forces de la Nature, les Intelligences cosmiques.
Malheureusement, nos facultés se sont
atrophiées. L’animal intellectuel que nous sommes devenus est aveugle
spirituellement. Il ne voit plus les réalités divines. Il est perdu dans le
labyrinthe subjectif des théories farfelues, pseudo-religions,
pseudo-ésotérisme et pseudo-occultisme.
Seule une Religion directement
expérimentable par chaque individu peut-être unique et universelle. Les
anciens, par des techniques scientifiques précises, percevaient, connaissaient
et communiquaient avec la Divinité. Ils expérimentaient les réalités des
Dimensions supérieures.
Les Anges, les Archanges, les
Chérubins, les Saints et Saintes, de la religion chrétienne ne sont autres que
les Dieux, demi-Dieux, Déesses, Dévas, Titans et Messagers des religions dites
« païennes ».
La Religion universelle est unique
parce les Hommes et les Femmes véritables qui l’ont enseignée étaient ÉVEILLÉS.
Le But de leurs enseignements a
toujours été de nous montrer le Chemin qui mène à notre Être intérieur profond,
notre Conscience superlative, notre partie la plus divine.
D’ailleurs, le mot religion vient du
latin « religare » et veut dire « relier ». Le mot Yoga a exactement
le même sens : nous relier avec notre Dieu intérieur, éveiller notre Conscience
et nos facultés. C’est ce qu’on appelle en langage gnostique
l’ « Autoréalisation ».
Le Christianisme, le Bouddhisme,
l’Hindouisme, le Judaïsme, etc., ont donc la même racine, le même enseignement.
C’est aussi, quoiqu’on en dise, la même Religion que celle des anciens
Égyptiens, Mayas, Aztèques, Peuples nordiques… la même !
Toutes les religions ont rendu, par
exemple, un culte à la Mère Divine et l’ont adorée sous des noms différents :
Marie, Maya, Isis, Shakti, Diane, Kwan Yin, Tonantzin… peu importe.
Comment se fait-il que des milliers
d’années avant Jésus, les artistes égyptiens sculptaient des petites statuettes
d’Isis donnant le sein à son Fils Horus, et que des siècles plus tard, les
artistes de la Chrétienté aient peint la fameuse Maria Lactans, c’est-à-dire la
Vierge Marie donnant le sein à son Fils Jésus ? (La première Maria Lactans a
été retrouvée dans les catacombes et date de l’an 350 apr. J.-C. Par la suite,
de nombreux artistes du Christianisme l’ont peinte au cours des siècles.)
Comment se fait-il que le Bouddha soit
né, en l’an 563 av. J.-C., d’une Vierge à qui l’Esprit Saint est apparu en
songe pour lui annoncer la naissance divine d’un enfant ?
Les théologiens dénombrent, dans le
symbolisme des différentes traditions, des dizaines de Vierges ayant mis au
monde un Sauveur, et ce, avant l’Ère chrétienne.
Voici ce que l’anthropologue et
humaniste Samaël Aun Weor disait : « Chez les Perses, le Christ est Ormuzd,
Ahura-Mazda, le terrible ennemi de Ahriman (Satan) que nous portons au-dedans
de nous. Chez les Hindous, le Christ est Krishna, et l’Évangile de Krishna est
très semblable à celui de Jésus de Nazareth. Chez les Egyptiens, le Christ est
Osiris et quiconque l’incarnait était en fait un Osirifié. Chez les Chinois, le
Christ Cosmique est représenté par Fo-Hi, qui a composé le Yi-King, un livre
des lois, et a nommé des ministres Dragons. Chez les Grecs, le Christ est
appelé Zeus, le Père des Dieux, Jupiter chez les romains. Chez les Aztèques, au
Mexique, le Christ porte le nom de Quetzalcóatl. Dans l’Edda germanique, le
Christ est Balder, qui fut assassiné par Oder, le Dieu de la Guerre, avec une
flèche en bois de gui. Nous pourrions ainsi retrouver le Christ Cosmique dans
une multitude de livres archaïques et de vieilles traditions qui datent de
milliers d’années avant Jésus. Tout cela nous invite à accepter que le Christ
soit un Principe Cosmique contenu dans les principes substantiels de toutes les
Religions. »
Toutes les Religions du monde ont une
Trinité : Brahma, Vishnou, Shiva-Shakti, chez les Hindouistes; Osiris, Horus,
Isis, chez les Égyptiens; Odin, Thor, Freyja, chez les Vikings; le Père, le
Fils, le Saint-Esprit, chez les Chrétiens; Kether, Chokmah, Binah, chez les
Hébreux…
Cette Trinité n’est autre que les
Trois Forces primaires qui baignent et créent tout le Cosmos : l’Affirmation,
la Négation et la Conciliation; soit le positif, le négatif et le neutre de la
science moderne; le Yin, le Yang et le Tao (ou Tai-Chi); etc., etc., etc.
Tous les grands Maîtres que l’humanité
a connus ont enseigné la réincarnation de l’âme, et la possibilité qu’a l’âme
de se perfectionner, c’est-à-dire de retrouver sa perfection originale
(Autoréalisation). Les Pères de l’Église chrétienne appelaient la réincarnation
« préexistence des âmes », et l’autoréalisation « apocatastase. ». Tous : Origène,
St-Augustin, St-Valentin, St-Jérôme, St-Basile… les ont enseignées.
Malheureusement, le 5 mai 553, malgré les protestations du Pape Vigile qui
refusa d’y participer, un concile abusivement considéré comme œcuménique (sur
les 165 évêques présents, 159 appartenaient à l’église d’orient) eut lieu à
Constantinople. L’empereur Justinien 1er, assoiffé de pouvoir, voulu rompre
avec les autres religions. Lors d’une session extraconciliaire, c’est-à-dire
non officielle, il imposa aux évêques quinze anathèmes (lois permettant
l’excommunication), dont voici le premier et le plus fameux : « Si quelqu’un
croit à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable apocatastase,
qu’il soit anathème. » (Voir : Catholic encyclopedia). Depuis ce triste jour
pour la religion chrétienne, la réincarnation et l’autoréalisation ne sont plus
enseignées dans l’Église.
Les théologiens et exégètes
reconnaissent au total 34 évangiles chrétiens authentiques; seuls quatre sont
acceptés par l’Église. Les 30 autres sont dits
« apocryphes », c’est-à-dire secrets.
Les Évangiles selon Thomas, Judas, Marie-Madeleine… les rouleaux de la mer
Morte, les papyrus de Nag Hamadi intitulés Pistis Sophia… les livres comme
celui de Kersey Graves, « The World’s Sixteen Crucified Christ »,
celui d’Annie Besant intitulé Christianisme Ésotérique, ou encore des dizaines
de livres plus récents prouvent tous, hors de tout doute, la racine commune des
grandes Religions et Cultures du monde. Quiconque étudie ces écrits arrivera
inévitablement à la même conclusion.
Jésus, Bouddha, Hermès Trismégiste,
Krishna, Rama, Quetzalcóatl… nous ont transmis le même Message.
Que connaissons-nous du véritable
message de Jésus, de l’enseignement secret du Bouddha ou de l’Évangile de
Krishna ?
Que connaissons-nous vraiment de la
Bible, de la Bhagavad Gîta, du Coran, du Srimad-Bhagavatam racontant la vie du
formidable Krishna, du Ramayana décrivant les cités perdues dans la jungle
d’Inde où le grand Avatar Rama et sa femme Sita régnèrent, du Popol Vuh maya,
des Codex aztèques ? Que connaissons-nous vraiment de la Science et de la
Sagesse d’Hermès, dit le trois fois grand, fondateur de l’antique Religion
égyptienne ?
Nous sommes les prisonniers du
quotidien, de notre ignorance et de notre indifférence face à la Spiritualité
véritable.
Tous les fondateurs de toutes les
grandes Religions ont enseigné les Mystères de l’Âme, de son incarnation dans
le corps, les Mystères de la Vie, les Mystères de la mort et de l’Au-delà…
Nous répétons donc : la Religion
universelle a toujours voulu, par la mystique et par ses enseignements, nous
montrer le Chemin qui mène au Divin : le Divin en nous (l’Être), comme le Divin
qui habite les Dimensions Supérieures de la Nature.
PHILOSOPHIE
Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Pour
manger, dormir, nous reproduire ? Mais cela les animaux le font aussi. Ce ne
peut pas être le seul but de la vie.
Philosophie veut dire « amour de la
Sagesse ». Les anciens étaient de véritables amants de la Sagesse. Ils vivaient
sagement, en harmonie avec la planète qu’ils aimaient, en harmonie avec
eux-mêmes et avec les autres, et en harmonie avec leur Créateur. À travers tous
les gestes qu’ils posaient, ils tentaient de maintenir cet équilibre subtil qui
existe en tout et qui unit tout. C’était leur attitude quotidienne face à la
vie.
Cette harmonie que les anciens
recherchaient était non seulement le fruit de leur attitude face à «
l’extérieur », mais aussi le fruit d’un « état d’âme », ou état de Conscience
qu’ils cultivaient à chaque instant.
Les anciens Sages ont découvert
quelque chose de formidable, dont les répercussions sont inimaginables : la
Philosophie du Moment, c’est-à-dire, vivre le moment présent.
Notre Conscience, à chaque instant,
s’identifie avec les objets qui nous entourent, avec les personnes, avec les
lieux… et en définitive avec la vie. C’est ce que les Hindous ont appelé Maya :
l’illusion. Platon l’appelait Eikasia, le sommeil profond de la Conscience, le
rêve. Jésus a exprimé à plusieurs reprises dans ses paraboles la nécessité de
rester « éveillé ». Le Bouddhisme l’a écrit partout.
Cela est triste, mais l’être humain
s’identifie avec tout. Il vit endormi, hypnotisé par ses sens et par la
matière. Il rêve.
L’être humain rêve à ses biens de
consommation, il rêve à ses projets, à son avenir, à ses préoccupations, à ses
frustrations… et il prend ses rêves pour des réalités. Il oublie le véritable
sens de la vie.
Le pire, c’est que pendant qu’il est
endormi, l’animal intellectuel réagit avec ses défauts… il s’identifie à tout :
il insulte l’insulteur, se saoule devant une bouteille d’alcool, se préoccupe
d’un million de choses inutiles, etc., etc., etc. Colère, convoitise, jalousie,
orgueil, paresse, gourmandise, haine… sont bien connus de tous.
Ces états négatifs sont la conséquence
directe de notre sommeil, à chaque instant. Le résultat, c’est que nos énergies
vitales sont « déviées » de leur cours naturel, comme une rivière que l’on
détourne. Alors, la Conscience, l’Être, n’est plus nourri.
Si l’être humain savait ce qu’est la
véritable contemplation…
Ce que nous disons n’est pas de la
simple poésie, mais une réalité scientifique. Nos énergies vitales, déviées,
absorbées par l’inconscient, se cristallisent alors en différents « Je », en «
Moi », le moi-même, l’Égo, les défauts, appelés par les Tibétains les agrégats
psychologiques. (Un jour la science développera les instruments pour mesurer
les énergies psychiques et la réalité de ces choses sera démontrée).
Il s’en suit évidemment l’oubli des
choses divines et la perte de nos facultés supérieures; et à long terme, la
perte du contact avec les Dimensions supérieures et avec la « Réalité ».
C’est ce que le grand écrivain et
philosophe Shakespeare a brillamment résumé dans sa célèbre phrase: « Être ou
ne pas Être, voilà la question ».
C’est pourquoi tous les grands Maîtres
et Initiés ont tellement insisté sur la question de l’Éveil : le corps détendu,
la pensée calme, tout en cultivant de belles émotions (supérieures).
La Philosophie du Moment enseigne à ne
pas s’identifier, à vivre en « rappel de soi », sans « s’oublier soi-même »,
sans oublier le Divin, d’instant en instant, et à lutter contre les
manifestations négatives de notre psyché : les défauts.
Les moines bouddhistes, zens,
chrétiens, les yogis de l’Inde, ont toujours transmis par leur exemple cette
Philosophie.
Jésus, Bouddha, Krishna… ont tous
grandement insisté sur l’urgence de l’Éveil.
Malheureusement, l’animal intellectuel
dort profondément, c’est la crue réalité des faits. Les mêmes scènes se
répètent, les mêmes personnes, les mêmes pensées, émotions et actions, tout se
répète mécaniquement.
Si au moins l’être humain prenait
conscience qu’il dort… mais il se croit éveillé.
ART
Qui n’est pas émerveillé par les
majestueuses Pyramides d’Égypte ? Teotihuacan, la Cité des Dieux aztèques;
Machu Picchu, ville sacrée des Incas; Stonehenge; les Cathédrales gothiques, la
Chapelle Sixtine, le Taj Mahal, les anciennes Mosquées, les Temples bouddhistes
et hindouistes…
Et que dire des fresques, des
peintures, des statues, des bas reliefs, mayas, aztèques, égyptiens, hindous,
du Moyen Âge…
Que de merveilles, que de beautés
inégalées. Grandiose héritage des siècles… Véhicule formidable de Sagesse…
L’Art des grandes Civilisations du
passé avait pour but d’élever l’âme et de l’instruire sur les grands Mystères.
Les merveilleuses Cités, dans toute
leur gloire, décorées avec tant de beauté, d’amour, de sagesse, inspiraient
profondément la Connaissance universelle chez leurs habitants.
C’était du temps où les quatre piliers
de la Gnose, Art, Science, Philosophie et Mystique, étaient unis.
L’Art servait de véhicule aux trois
autres. L’Art élevait le niveau vibratoire, émotionnel, des individus.
L’Art était donc une source de
Connaissance inspirée.
L’art moderne est, en comparaison, «
éteint », « vide » et lamentablement subjectif. Subjectif parce qu’il puise
presque toujours dans l’inconscient de l’artiste, au lieu de s’inspirer des
merveilles de la Création, dans le but de transmettre un Message supérieur par
l’émotion.
L’Art royal de la Nature, l’Art des
gravures alchimiques, des hiéroglyphes, des pièces archéologiques, des
obélisques, des temples… est objectif, transcendantal. Il est porteur de
précieuses « Vérités cosmiques ».
Regardez les danses des Derviches
tourneurs : à travers leurs mouvements très précis, les Derviches reproduisent
parfois le mouvement des planètes du système solaire, parfois la formation des
Cosmos, depuis l’Absolu jusqu’à nous, tout en illustrant scientifiquement la
Loi des Octaves ascendantes et descendantes (aussi appelée la Loi du Sept).
Les Danses sacrées d’Égypte, de
Babylonie, de Grèce, d’Inde… en plus de transmettre la Gnose de façon inspirée
réussissaient à sublimer les émotions des spectateurs, à « transmuter » leurs
énergies…
Les Danses sacrées et les Drames
cosmiques, savamment unis à la Musique, transmettaient aux néophytes des
enseignements archaïques et initiatiques.
Les anciens Sages savaient instruire
le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau moteur pour
communiquer la Connaissance intégrale.
Le Théâtre servait aussi à reproduire
ces Drames cosmiques, comme le Drame du Christ cosmique ou celui de la
Création, etc.
La Musique aussi, tout comme les
Danses et le Théâtre, était sacrée. Dans l’ancienne Babylonie, par exemple, la
musique « profane » était interdite. Les instruments de musique ne pouvaient
servir qu’à des fins spirituelles.
Les instruments de musique classique
que nous utilisons nous viennent d’ailleurs de la Babylonie.
Il est intéressant de remarquer que la
musique des grands compositeurs, Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt… active
merveilleusement les Centres Supérieurs de la Conscience.
La Peinture, la Sculpture et
l’Écriture étaient aussi, dans l’antiquité, des véhicules de Connaissance et de
Beauté. Les tombeaux égyptiens de la vallée des Rois et des Reines, les temples
tantriques de Khajurâho en Inde, de Borobudur à Java, les Temples mayas du
Yucatan, la cathédrale gothique Notre-Dame de Paris… ne sont que quelques
exemples.
LES TEMPLES
Les Temples anciens, avec leur
orientation, leur architecture et leurs décorations, étaient non seulement des
lieux de prière, mais aussi des écoles vivantes où la Science, la Philosophie
et la Mystique s’unissaient en vibrante harmonie à travers un Art
transcendantal, et où les Sages transmettaient directement les Enseignements
cosmiques.
Au-delà des merveilles – de la
Science, la Philosophie, la Mystique et l’Art – qui ont pu survivre à travers
les siècles, il est extrêmement difficile d’imaginer ce qui se passait
réellement dans les Temples de l’antiquité.
En effet, les égyptologues et les
anthropologues les plus ouverts, et même les chercheurs ésotéristes et
spiritualistes, arrivent à peine à se faire une idée de la vie au temps des
grandes Civilisations. (Certains ouvrages valent tout de même la peine d’être
mentionnés, comme Her-Bak écrit par l’égyptologue reconnue Isha Schwaller de
Lubicz et le classique Les Grands Initiés d’Édouard Schuré.)
La plus grande difficulté vient du
fait que l’être humain moderne projette sa propre psychologie et sa vision du
monde limitée sur les anciens.
Nous pensons que les anciens avaient
les mêmes ambitions, désirs et basses passions que nous, qu’ils réagissaient
avec les mêmes défauts et que les relations humaines étaient semblables à
celles d’aujourd’hui.
Nous n’arrivons pas non plus, d’aucune
façon, à imaginer leur conception du monde au quotidien, dans chacun de leurs
gestes, dans leurs paroles, dans la manière dont ils regardaient la nature et
dans leur attitude face à toute chose.
Embouteillés dans le dogme morbide de
l’évolution, nous croyons fermement que notre niveau de Conscience est plus
élevé aujourd’hui, alors qu’en réalité c’est l’inverse.
Il nous est donc absolument impossible
d’imaginer « l’ambiance psychologique » qui régnait sur Terre à des époques
reculées. Et si cela s’applique à l’époque où vivaient Jésus et Bouddha, alors
que dire de l’Égypte pharaonique, de l’Inde millénaire ou même plus, de
l’Atlantide et des autres grandes Races qui l’ont précédée.
Quelques hiéroglyphes gravés sur la
pierre, quelques ossements éparpillés, et même les Textes les plus sacrés
peuvent à peine nous éclairer sur la véritable pensée et psychologie des
anciens, et sur ce qui se passait vraiment dans les Temples.
De plus, il faut le dire, si personne
de nos jours ne connaît vraiment l’ambiance générale qui régnait à ces époques,
c’est non seulement parce que nous ne sommes plus les mêmes, mais aussi parce
que les Temps ont changé.
Il s’avère donc totalement impossible
de réunir la somme complète des connaissances qui étaient enseignées dans les
Temples. Cette Connaissance n’est pas de ce monde. « Si vous ne me croyez pas
quand je vous parle des choses terrestres, comment me croirez-vous quand je
vous parlerai des choses célestes ? », disait Jésus.
L’humanité a perdu le véritable
Savoir. Elle est tombée dans l’ignorance complète depuis déjà des siècles.
Seule une minorité, dont certains plus éveillés que d’autres, a gardé le
flambeau de cette Connaissance allumé à travers les âges.
C’est d’abord dans les Temples, puis
dans les cercles hermétiques ou cachés que ceux et celles qui ont « soif » ont
pu retrouver la Source. Et quoique, comme nous l’avons dit, l’Enseignement
n’existe plus dans sa totalité, le « cœur », l’essence même de celui-ci a bien
été sauvée du naufrage des siècles.
C’est là notre Héritage, à la portée
de tous, à la portée de ceux et celles qui cherchent…
Ainsi, que cela nous plaise ou non,
l’humanité a toujours été divisée en deux groupes, ou cercles, appelés depuis
l’antiquité : le Temple extérieur et le Temple intérieur.
Le Temple extérieur est constitué de
l’humanité en général… ceux qui cherchent ou ne cherchent pas, ceux qui ne
croient à rien ou qui croient à n’importe quoi, tant les matérialistes que les
pseudo-ésotéristes et pseudo-spiritualistes.
Quoique constitués de personnes déjà
plus ouvertes aux choses divines, le pseudo-ésotérisme et le
pseudo-spiritualisme sont malheureusement, comme le matérialisme, caractérisés
par l’ignorance. Ils sont un mélange de morceaux de la véritable Tradition et
de mensonges. Les religions modernes, les sectes ainsi que la presque totalité
des écoles ésotériques tombent dans cette catégorie. Malgré qu’elles semblent
véritables, elles ne le sont pas; d’où le terme « pseudo ».
Matérialisme et pseudo-ésotérisme sont
les deux faces d’une même médaille. Cette médaille c’est le sommeil de la
Conscience, l’ignorance.
Quant au Temple intérieur, comme nous
l’avons dit, il n’a jamais cessé d’exister. Il a survécu au temps et à la folie
du monde. Et même s’il n’est plus « visible » comme dans l’antiquité, il n’est
pas moins vivant.
Les constructeurs de Cathédrales, les
Templiers, la véritable Rose-Croix, la véritable Franc-Maçonnerie, les
Alchimistes, la Théosophie, etc., etc. ne sont que quelques exemples des
confréries et ordres qui ont transmis l’essence de la Gnose à travers les
siècles, suite à la fermeture des Temples antiques et au déclin des grandes
Religions.
Tant dans ces ordres récents que dans
la plus haute antiquité, le Temple intérieur a toujours été divisé en trois
cercles :
1. Le cercle exotérique
2. Le cercle mésotérique
3. Le cercle ésotérique
Le cercle exotérique est formé par les
individus qui, malgré qu’ils aient trouvé le véritable Savoir, ne l’ont pas
intégré, mis en pratique. Bien qu’il ne soit plus perdu dans le labyrinthe de
théories et d’opinions qui caractérise le Temple extérieur, le cercle
exotérique n’a pas encore éveillé la Conscience.
Le cercle mésotérique est formé par
les individus du cercle précédent qui ont persévéré et qui ont réussi à
appliquer certains des enseignements reçus. Parce qu’ils ont obtenu des
résultats concrets, parce que leur Conscience commence à s’éveiller, ils ne
sont plus victimes du « croire ou ne pas croire ».
Quant au cercle ésotérique, parfois
appelé le Cercle Conscient de l’humanité, il réunit les Maîtres véritables, les
fils et filles de leurs Œuvres, c’est-à-dire ceux qui ont pleinement éveillé
leur Conscience et qui se sont unis avec leur Être intérieur profond, les
Hommes et les Femmes « Autoréalisés ».
Le cercle ésotérique est le Phare de
l’humanité, il a toujours existé et existera toujours…
Si par définition le cercle ésotérique
réunit uniquement les Hommes et Femmes qui ont totalement éveillé leurs
Facultés latentes, dans la pratique, depuis des milliers d’années déjà, ce
cercle inclut aussi tous ceux et celles qui sont arrivés à un certain grade
d’Autognose…
L’AUTOGNOSE
La Clé de l’existence humaine se
trouve dans l’Autognose.
Chacun naît avec des valeurs qui lui
sont propres, cela est indéniable.
Certaines personnes, par exemple, ont
des aptitudes pour l’art, la musique, d’autres pour les sciences pures ou les
sciences sociales, etc. Les uns ont plus de valeurs intellectuelles, les autres
émotionnelles ou encore motrices, et ainsi de suite…
Toutes ces valeurs que nous apportons
à la vie se traduisent d’abord par une certaine facilité à l’école dans les
champs d’études qui nous correspondent, puis, plus tard, dans l’exercice de
différents métiers selon ces mêmes aptitudes.
L’ancienne Connaissance, dont
l’origine se perd dans la nuit des Temps, enseigne que chaque individu
correspond à un « Rayon de la Création spécifique », aussi appelé le Rayon de
l’Être.
Les différents champs d’activité
humaine – politique, mathématiques, médecine, enseignement, art, mystique,
communication, agriculture, construction, génie, etc. – sont en quelque sorte
la manifestation des différents Rayons de la Création.
Les valeurs qu’un moine tibétain amène
au monde, par exemple, ne sont pas les mêmes que celles d’un physicien, ou d’un
musicien… nul ne peut en douter. Tout cela est en rapport avec le Rayon de la
Création auquel appartient notre Être intérieur profond…
Ce qui est merveilleux, c’est que
toutes les valeurs de notre Être surgissent du fond de nous-mêmes au fur et à
mesure que nous annihilons le non-Être, c’est-à-dire les valeurs négatives, les
défauts qui nous habitent.
Ainsi libérée, la Conscience
s’illumine, et fleurissent alors en nous non seulement les Valeurs universelles
(humilité, compassion, amour, inspiration, intuition, intelligence, sagesse…),
mais aussi toutes les qualités qui correspondent au Rayon de notre Être.
Au fur et à mesure que nous détruisons
les énergies négatives qui correspondent au Je, au Moi, à l’Égo, la Conscience
s’éveille et apparaît notre véritable Identité, ou Individualité; voilà la Clé.
L’idée qui nous vient du courant
pseudo-spirituel oriental selon laquelle l’Éveil conduit à la perte de
l’individualité, est totalement fausse.
Au lieu de nous « dissoudre » dans le
tout et le rien, de nous « fondre » dans le néant ou dans l’infini, au
contraire, nous cristallisons, incarnons et manifestons l’Individualité de
l’Être.
Ceux qui ont éveillé leur Conscience,
les Maîtres de Sagesse, ne se promènent pas tous avec des toges et des barbes
blanches… Il existe aussi des Êtres autoréalisés qui sont archiphysiciens,
chimistes, mathématiciens… ou qui sont du Rayon de la politique mondiale, de la
littérature, de l’architecture, de la musique, etc.
Chacun doit donc faire jaillir du plus
profond de lui-même la Sagesse universelle et la Sagesse du Rayon de la
Création auquel il appartient.
Chacun doit faire jaillir la Gnose de
son intérieur, de sa partie la plus divine, de son Être; c’est cela
l’Autognose.
L’Autognose c’est la Révélation
authentique, c’est la Connaissance inspirée, l’Éclair de génie, la Sagesse
intuitive des Vérités Cosmiques, les Vécus mystiques profonds…
L’Autognose n’a rien à voir avec les
raisonnements subjectifs basés sur les données sensorielles (c’est-à-dire
recueillies par les cinq sens).
Alors que la Gnose nous instruit sur
les Mystères divins, l’Autognose, en tant que processus très intime de l’Être,
permet à celui qui l’a développée d’expliquer ces Mystères.
Inscrite au-dessus de la porte du
Temple de Delphes en Grèce et reprise par Socrate, la phrase « Connais-toi
toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » prend tout son sens à la
lumière de l’Autognose.
Dans une première étape, donc, il est
nécessaire de recevoir la Gnose extérieurement, afin qu’un jour, l’Individu
éveillé devienne lui-même une Source vivante de celle-ci.
Platon disait très justement à ce
sujet : « La Connaissance consiste plutôt à laisser sortir la Lumière qu’il y a
en nous, que d’ouvrir les portes pour qu’entre celle de dehors ».
L’Autognose, en tant que Révélation
inspirée et intuitive directe, a toujours divisé les individus de tous les
Rayons de la Création en deux catégories : d’un côté, ceux qui répètent ce
qu’ils ont lu ou entendu, et, de l’autre, les Fondateurs d’authentiques
mouvements, découvertes, écoles de pensée… tant dans les domaines de la
science, la philosophie, la religion et l’art.
Il est du devoir de chacun et de
chacune d’arriver à l’Autognose et de déployer sa propre Individualité sacrée.
Personne d’autre ne peut le faire pour nous.
La Clé de l’existence humaine est
l’Autognose.
LE CHEMIN
Tout ce que nous avons dit jusqu’ici
nous amène à parler de façon concrète du Chemin, de la Voie.
Il y a effectivement un concept dans
toutes les religions selon lequel l’être humain peut se « libérer ».
N’importe quel Bouddhiste peut vous
expliquer que le but ultime, selon sa religion, est d’atteindre, par la
méditation, la Libération de cette vie de souffrance, l’Illumination, le
Nirvana.
Les Hindouistes ont une croyance
semblable, selon laquelle, par le Yoga et la prière aux diverses Divinités, ils
pourront se « réaliser » et fuir ce monde karmique.
Les Chrétiens prétendent de leur côté
qu’un acte de foi en Jésus et une vie, en accord avec ses enseignements, leur
permettra d’atteindre la vie éternelle et le Paradis.
C’est là la promesse de toutes les
religions modernes et aussi des sectes religieuses et écoles de toutes sortes.
À l’intérieur de tous ces
regroupements, il y a des interprétations, des schismes, des opinions, des
religions et des sous-religions; l’UNESCO en dénombre plus de 20000 sur Terre.
Toutes prétendent connaître les clés du salut de l’Âme… et en avoir
l’exclusivité.
Ce sont malheureusement des
dégénérations de l’antique Savoir, des simplifications, des adultérations, des
dogmatisations, fanatisations et « sectarisations » qui en définitive effacent
le Chemin véritable.
L’humanité actuelle est aveugle
spirituellement. Si nos Facultés étaient éveillées, nous verrions tous la même
chose, les mêmes réalités, et toutes les questions de l’Âme, de la vie après la
mort, des Anges, Dévas, Dieux, etc. seraient des évidences pour tous, comme au
temps de la Religion unique.
Il en découle indéniablement que toute
école de pensée, toute religion, tout regroupement qui n’enseigne pas
intégralement la Connaissance unique et universelle est une secte, dans le sens
le plus péjoratif du mot. Nous ne sommes pas contre les pseudo-regroupements,
nous transmettons simplement un message, nous disons les choses telles qu’elles
sont, ni plus, ni moins.
Les pseudo-écoles et pseudo-religions
du monde sont remplies de personnes qui suivent aveuglément un prétendu guide,
prêtre, maître ou gourou, et qui se vouent corps et âme à une personne et à une
doctrine, sans jamais développer leurs propres facultés, sans jamais expérimenter
par elles-mêmes les Vérités cosmiques, sans jamais éveiller leur Conscience.
Dans le meilleur des cas, ces personnes n’ont accès qu’à un morceau de
l’ancienne Tradition. Telle est la crue réalité des faits.
Résultat : l’ancien Chemin est tombé
en disgrâce, la majorité n’y croît plus, s’en moque même.
Dieu-matière et pseudo-Dieu, est-ce
bien tout ce qui intéresse de nos jours ?
Dans les Temples merveilleux des
grandes. Civilisations, les clés véritables de l’Éveil de la Conscience, du
développement harmonieux des Facultés divines et de l’intégration de l’Être
étaient hautement valorisées et sagement enseignées.
Un potentiel infini dort en chaque
être humain…
Le Chemin qui mène au Divin en nous,
par la mort du Je (nos défauts, le non-Être) et par la naissance en Esprit
(notre Étincelle divine) était la base même de tous les grands Peuples.
Tous les grands Héros et Héroïnes de
toutes les mythologies et de tous les contes, tous les grands Pharaons et
Hiérophantes égyptiens, les grands Mystiques hindous, les grands Philosophes
grecs, les Shamans amérindiens, les grands Sages asiatiques, les vénérables
Lamas tibétains, les Druides, les Maîtres du Rayon aztèque, maya… ont tous
parcouru le Chemin étroit qui mène au meilleur de nous-mêmes, à
l’Autoréalisation intime de l’Être.
Non seulement les grands Peuples
n’auraient jamais pu douter de l’existence de ce Chemin unique, mais ils le
plaçaient au cœur même de leurs Cultures et de leurs Enseignements les plus
secrets et les plus sacrés.
Telle est la crue réalité des faits.
LE MOUVEMENT GNOSTIQUE
Le Mouvement Gnostique International
(MGI) a été fondé au Mexique dans les années 50 par un anthropologue, chercheur
et humaniste colombien nommé Samaël Aun Weor (1917-77) qui a écrit des dizaines
de livres, théoriques et pratiques, sur les anciennes Cultures et sur la Gnose.
Depuis sa fondation, le Mouvement
Gnostique s’est répandu sur les cinq continents et abrite aujourd’hui de
nombreuses associations et institutions différentes qui enseignent toutes la
Gnose. Et les livres de Samaël Aun Weor, originalement écrits en espagnol, ont
été traduits dans plusieurs langues, dont le français, l’anglais, le roumain,
l’italien, le portugais…
Dire que le Mouvement Gnostique
enseigne la véritable Connaissance, la Gnose authentique, celle qui était
enseignée dans les Temples, n’est pas chose aisée. Ce n’est pas aisé à cause du
contexte mondial actuel dans lequel chacun est convaincu d’avoir l’heure juste.
Il n’y a pas de solution facile à ce problème…
Cependant, nous devons dire que le
Mouvement Gnostique ne prétend pas détenir la Vérité. La Vérité ne peut
s’exprimer en mots. « La Vérité c’est l’inconnu d’instant en instant », disait
Samaël Aun Weor.
Lorsqu’on demanda à Jésus : qu’est-ce
que la Vérité ? il ne répondit pas. Lorsqu’on posa la même question à Bouddha,
il fit demi-tour et s’en alla.
La Gnose enseigne donc le moyen, les
méthodes par lesquelles chacun pourra expérimenter par lui-même des aspects de
la grande Vérité, de la Réalité.
Nous conseillons donc au chercheur sincère
de lire, de réfléchir, de méditer et d’expérimenter la Gnose. Une fois de plus,
seule l’expérience directe est valable dais ce domaine.
Il existe des dizaines d’auteurs
modernes sérieux qui ont mis en pratique la Connaissance universelle et qui l’ont
exprimée dans leurs œuvres. En voici quelques-uns :
Alice Bailey
Annie Besant
Carl G. Yung
Charles Leadbetter
Dr Krumm-Heller
Éliphas Lévi
Gurdjieff
Krishnamurti
Helena P. Blavatsky
Le Dalaï-Lama
Lobsang Rampa
Max Heindel
O. M. Aïvanhov
Ouspensky
Rudolf Steiner
Samaël Aun Weor
Sri Ramakrishna
Swami Vivékananda
…
Le Mouvement Gnostique ne prétend donc
pas être le détenteur de la Vérité avec un grand « V ». Il ne prétend pas non
plus avoir inventé quoique ce soit de nouveau. La Gnose a toujours existé et
existera toujours. La Gnose correspond aux plus hautes aspirations spirituelles
de l’Humanité à travers les Temps, et des milliers d’individus y ont puisé,
participé et contribué.
Le Mouvement Gnostique est donc un
regroupement d’individus dont le seul but est de retransmettre la Connaissance
universelle et atemporelle qui a survécu à la poussière des siècles et à
l’ignorance grandissante qui gagne le monde. Et quoique plusieurs
pseudo-regroupements dans le monde, souvent d’ordre religieux, craignent et
même attaquent la Gnose parce qu’elle enseigne la Synthèse authentique de
toutes les Religions, tout véritable chercheur en reconnaîtra les bienfaits.
« CONNAÎTRE EST UN DROIT FONDAMENTAL
DE TOUS ET DE TOUTES », et aucun intérêt personnel ne pourra jamais,
volontairement ou involontairement, empêcher le Savoir, l’Héritage de Sagesse
de tous les Temps, d’être retransmis aux générations futures.
Jean-Marie Claudius
Février 2006
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