Du caméléon à l’ubiquité
« Les pouvoirs que l’homme détiendra, quand il se libèrera de son statut de prisonnier de la matière, sont sans limite et se situent dans différents registres. Ils portent sur la nature de l’être, ses connaissances et ses déplacements entre autres.
La nature de l’être est beaucoup plus riche que ce que vous en percevez. En premier lieu, et je sais que c’est difficile à envisager pour vous, il faut savoir qu’un être a plusieurs vies, en même temps et en divers lieux. Je m’exprime comme ça pour clarifier les idées, mais en fait comme le temps, l’espace et la matière ne sont que des illusions, on peut dire que l’être revêt plusieurs apparences selon les décors dans lesquels il évolue, mais qu’il est toujours le même. Ces diverses manifestations lui permettent de faire de nouvelles expériences et de progresser ainsi dans son évolution. En fait, on peut comparer l’homme à un caméléon qui change d’apparence par mimétisme avec le milieu dans lequel il évolue, à cette différence prés que ce dernier ne modifie que son apparence extérieure alors que l’homme se multiplie, comme s’il se dupliquait, en plusieurs endroits. Dans ses multiples existences, l’être regroupe ses expériences de vie pour en retirer un enseignement, sous forme de travaux pratiques en quelque sorte. Chaque existence singulière contribue à la fois à sa propre vie et à celle de l’être principal dont il est partie intégrante. Je sens que les difficultés de compréhension augmentent…
Prenons un exemple significatif : dans le corps humain, il y a des milliards de cellules qui vivent et font vivre ; les cellules du cœur, du foie, des poumons, de chaque organe ont une vie propre, nécessaire à la vie de l’organe, mais contribuent également, toutes ensemble, à la vie de l’organisme, en entier, de l’être. Il en va de même pour les vies multiples de l’être : il y a un être principal, qui recueille toutes les informations des expériences vécues par d’autres êtres auxiliaires, sans que vous en ayez conscience parce que les paramètres de l’incarnation (temps, espace, matière) brouillent les données. Pourtant vous avez un terme qui rend bien compte de cette situation, ce qui implique que vous l’avez un jour envisagée : l’ubiquité ou faculté d’être en même temps en plusieurs endroits différents.
Ces états multiples de l’être entraînent des conséquences sur les connaissances et les déplacements également. Pour ce qui est des connaissances, il va de soi que leurs sources sont elles aussi multiples à l’identique des existences vécues. Mais au-delà, dans la mesure où la matière n’est que de l’esprit condensé, l’acquisition de connaissances se réalise directement par l’esprit sans passer par son outil le cerveau ; c’est l’intuition qui réalise en temps immédiat le transfert d’informations, un peu comme si vous le compariez à la différence entre l’échange de courrier par voie postale et par internet. Ca va encore plus loin puisqu’il n’y a plus besoin d’un ordinateur, ni d’aucun outil d’ailleurs, pour la diffusion de l’information.
Quant aux déplacements, le principe est le même ; l’esprit dégagé de ses enveloppes physiques se déplace à la vitesse de la lumière et ce dans tout le cosmos. Il n’y a donc plus aucune limitation à vos déplacements et cette faculté contribue à faciliter la possibilité de vies multiples et l’échange d’informations qui en résulte. »
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