Communications avec Kori (28)

Le rêve est une seconde vie

« La parole du poète est exacte et les nuits sont très occupées en voyages en tous genres ; mais personne ne s’en rend compte, sauf les clairvoyants, car tout se passe hors du corps physique qui lui est en phase de repos et de régénération éthérique. Des déplacements dans les plans astral et mental, des visites dans des univers parallèles, d’autres existences dans des conditions différentes, des cours de formation et des actions propres à sa mission, tout cela se passe pendant le sommeil physique de la nuit.

Comment peut-on faire autant de chose en huit heures environ de sommeil ? Cela semble impossible à réaliser et pourtant c’est bien comme ça que les choses ont lieu.

Et c’est possible tout simplement parce que le facteur temps, qui vous limite, n’existe plus dés que l’entité quitte son enveloppe charnelle pendant que le corps dort. Donc la durée de votre nuit pour l’entité ne correspond nullement au temps physique dans lequel vous vivez.

Vous avez tous des souvenirs, des visions fugitives à votre réveil, qui disparaissent au fur et à mesure que la conscience reprend son rôle de direction de votre vie incarnée ; ces séquelles sont des traces partielles de ces autres activités du sommeil qu’il est possible de réactiver par un travail régulier sur la ressouvenance des rêves. Certaines personnes arrivent par ce biais à retrouver une partie de leurs existences, par morceaux, ou des séquences de vie d’ailleurs. Sans en avoir une restitution complète, elles peuvent toutefois se convaincre de l’existence réelle d’autres vies, ailleurs, pendant le sommeil physique ; et ceci leur permet d’ouvrir de nouveaux horizons et de se mettre en recherche spirituelle.

Le fait que cet accès vous soit interdit est voulu à titre de protection, sinon l’être bascule dans le syndrome des personnalités multiples et relève de votre psychiatrie, dans la mesure où il n’arrive plus à savoir qui il est et à comprendre ce qui lui arrive ; et les médecins encore moins ; seuls les sorciers, chamans et autres initiés au fait du fonctionnement secret de l’être sont en mesure de faire la part des choses et de venir en aide à la personne totalement déboussolée.

Le fait que certaines personnes y aient accès progressivement, de leur vivant, est également voulu. Cela se produit quand leur évolution spirituelle atteint un niveau de développement qui les rend aptes à faire de nouvelles expériences et leur permet de découvrir des domaines exceptionnels sans provoquer de risque sur le plan de leur équilibre existentiel. On peut constater également que certains accèdent à ce mode de connaissance extrasensorielle par les drogues qui en neutralisant la conscience vigile diurne ouvre des portes sur des mondes inconnus qui les fascinent ; malheureusement, cette démarche est sans issue et les condamne à de graves troubles pathologiques dans leur incarnation ainsi qu’à des séquelles plus ou moins importantes, selon le degré d’intoxication, dans les corps éthérique et astral. Cette conduite est un piège qu’il faut radicalement condamner, car l’artifice est toujours nocif en matière de spiritualité ; il en va de même pour tous les rituels maléfiques, sensés développer des pouvoirs hors du commun chez les adeptes pratiquants. S’il est vrai qu’ils peuvent obtenir des pouvoirs, surtout pour faire du mal à autrui, il est tout aussi sûr qu’ils se condamnent, à terme, à subir un choc en retour proportionnel à la puissance de leur expérience. »