jeudi 16 septembre 2010

Ainsi parlait Henry Miller


Henry Miller

Henry Miller est un romancier américain né le 26 décembre 1891 à New York où se déroule son enfance, et décédé le 7 juin 1980 à Pacific Palissades (Californie).

Son œuvre est marquée par des romans largement autobiographiques, dont le ton cru et sensuel a suscité une série de controverses dans une Amérique puritaine dont Miller a voulu stigmatiser l'hypocrisie morale. Son écriture virulente et scandaleuse a profondément marqué les écrivains de la Beat génération.

 «  Tout est devant nous. Le chemin ne finit pas; plus on avance, plus la route s'ouvre à nos yeux. »

 «  Le but de la vie sur terre est de découvrir son être véritable... et de vivre en accord avec lui. »

  « Nous sommes rarement en mesure de nous rendre compte à quel point le négatif sert à produire le positif, à quel point le mal engendre le bien. »



«J'ai découvert que cette souffrance était bonne pour moi, qu'elle ouvrait la voie à une vie joyeuse, à travers l'acceptation de la souffrance. Lorsqu'un homme est crucifié, lorsqu'il meurt à lui-même, le coeur s'ouvre comme une fleur. Bien sûr, on ne meurt pas, personne ne meurt, la mort n'existe pas, on ne fait qu'atteindre un nouveau plan de vision, un nouveau royaume de conscience, un nouveau monde inconnu. »

Sur le lâcher prise :

Seul celui qui comme moi a su ouvrir la bouche et parler, seul celui qui a su dire oui, oui et encore oui ! a le droit d'ouvrir tout grand les bras à la mort, sans avoir peur d'elle. La mort en tant que récompense, oui ! La mort en tant que fruit de l'accomplissement, oui ! La mort en tant que couronne et bouclier, oui ! Mais pas la mort qui vous prend aux racines, qui isole les hommes, qui les rend amers et peureux et solitaires, leur donne une énergie stérile et les emplit d'une volonté qui ne sait dire que non ! Le premier mot que trace quiconque a fini par se trouver soi-même, par trouver son rythme, qui est le rythme de vie, ce premier mot c'est Oui.


Ni vieux ni neuf :


Je dis que c'était un nouveau monde que je décrivais, mais comme le Nouveau Monde que découvrit Colomb, il se trouva que c'était un monde infiniment plus ancien qu'aucun de ceux que nous connaissons. Par-dessous la physionomie superficielle de la peau et de l'ossature, je pouvais voir l'univers indestructible que l'homme n'a jamais cessé de porter en lui ; ni vieux ni neuf à vrai dire ; rien que le monde éternellement vrai qui change d'instant en instant.

«La pensée doit passer par le cœur pour être rendue active et prendre un sens.»

«Notre corps physique possède une sagesse qui fait défaut à celui qui l’habite.»

«Tout homme qui aurait conscience de ses actes ne pourrait pour rien au monde presser du doigt la détente d'un fusil.»

«La solitude est le lot de ce qui vit sur terre ; et des êtres terrestres, l'homme est le plus solitaires. D'autant plus solitaires, tristement, s'il est entouré de sa race.»

« Le monde n'a pas besoin qu'on y mette de l'ordre ; le monde est ordre, incarné. C'est à nous de nous harmoniser avec cet ordre. »

« Si nous étions lucides, instantanément l'horreur de la vie quotidienne nous laisserait stupides. »

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