jeudi 9 septembre 2010

Morceaux choisis - Patrice Van Eersel



La Source Noire est en fait l'enquête de Patrice van Eersel sur les NDE (Near Death experiences). L'auteur reprend ici toutes les théories qui entourent les NDE (Kenneth Ring, Raymond Moody, Elisabeth Kübler-Ross etc...) en essayant de répondre le plus clairement possible aux multiples questions que soulève ce phénomène  tout en n'excluant pas la possibilité d'une vie après la mort .
La lecture de ce livre n'apporte évidemment pas une réponse claire et définitive sur les NDE, mais il a pour mérite de vous donner un accès aux informations principales qui ont été récoltées de par le monde par de multiples spécialistes (neurochirurgiens, psychologues...etc).


Résumé de l'éditeur:


"De la mort, nous avons tout oublié, tout ce que notre culture avait érigé en sagesse. Même la science est devenue ignorante. Tellement que des savants tirent la sonnette d'alarme. Il faut, disent-ils, réhabiliter l'agonie, écouter les mourants, étudier ce passage aussi capital que la naissance. Psychiatres, cardiologues, chirurgiens, biologistes et physiciens, dans les laboratoires les plus sophistiqués des Etats-Unis, d'Europe, mais encore en Inde et partout dans le monde, analysent, sondent, interrogent la mort, ou du moins ceux qui ont frôlé la mort, collectionnent leurs écrits, examinent leurs témoignages, confrontent leurs expériences... Et l'on découvre que la mort cacherait une clarté à l'éblouissante beauté, pleine de vie, pourrait-on dire. La source noire. Aux portes de la mort, c'est une nouvelle approche de la vie, de la connaissance, de la mémoire... La Source noire, un livre fascinant et plein d'espoir."




« J’avais l’impression de comprendre des choses insensées, infiniment subtiles et frissonnantes. J’ignorais encore que, pour avancer, et grimper plus haut dans la gamme des joies, il me faudrait passer par la vallée des larmes et pleurer à en tomber par terre d’épuisement.



Pour le moment, je m’ébrouais dans une plaine luxuriante et, tout à mon euphorie, je me mis à écrire ce livre.




Il est une source d’inspiration à laquelle toutes les grandes civilisations sont venues puiser. C’est la mort. Je veux dire la mort concrète, l’observation intime de l’agonie. Pour toutes les civilisations, les agonisants ont été, semble-t-il, des inspirateurs de vie privilégiés. De ce qu’ils parvenaient à communiquer aux vivants, ceux-ci tiraient des croyances, un mythe. Et sur ce mythe central, ils bâtissaient ensuite des rites, un art, une visions du monde.



Toutes les civilisations. Sauf la nôtre, l’occidentale. Pour des tas de raisons, l’homme moderne s’est peu à peu détourné de cette source ‘inspiration. Au point de l’oublier…


La science remplace effectivement la religion. Mais elle le fait dans tous les domaines. Et du coup elle se métamorphose. Retour de balancier. Inversion de l’inversion.

Dans la société religieuse, lorsque quelqu’un venait de mourir, on était heureux de pouvoir dire : « Mais rassurez-vous, il a eu le temps de la voir venir et de se préparer. »

Les modernes ont mis la proposition à l’envers. Désormais, c’est du contraire que l’on se réjouit : « Qu’une chose au moins vous console : il est mort sur le coup et ne s’est rendu compte de rien. »

« Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clé et la suite et la fin de cette aventure manquée. »

Alain Fournier
« Le grand Meaulnes »

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