vendredi 12 novembre 2010

Communications avec Kori (37)


Aide-toi, et le ciel t’aidera


Tout ce qu’on t’a promis se réalisera dans ton incarnation actuelle ; par contre, tu l’as bien compris, nous ne maitrisons pas l’écoulement du temps dans ta dimension, c’est comme ça, nous n’avons pas de prise là-dessus, et de ce fait, ne pouvons pas te donner d’échéances précises.

Je comprends ton désarroi et ton impatience, mais tu dois comprendre notre situation ; on fait le maximum pour toi, au nom de la fraternité qui nous lie ; souvent tu n’en prends même pas conscience et pourtant nous sommes toujours à la manœuvre, à tes côtés. Un jour, tu sauras tout ce qu’on a fait pour toi, le plus souvent à ton insu, et tu te confondras en excuses, regrets et remerciements multiples, te repentant de ton ingratitude.

Mais le vrai problème n’est pas là, il est dans ton esprit, ou plutôt dans ton analyse intellectuelle. Ecoute le dicton populaire : « Quand on part de rien, on arrive rapidement à pas grand-chose. »

C’est tout-à-fait vrai et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle pour toi. Lors de notre premier contact, c’était magique pour toi ; une porte s’ouvrait alors que tu ne savais même pas qu’elle était là, devant toi.

A partir de là, progrès et expériences diverses se sont multipliés ; regarde qui tu étais et qui tu es maintenant. Il n’y a pas photo, non ?

Par contre, tu en demandes davantage, ou plutôt tu nous en demandes davantage ; mais est-ce l’entraineur qui bat les records ou son poulain ?

C’est à toi de faire le travail, et tu en recueilleras les fruits au fur et à mesure de ton perfectionnement ; mais n’oublie pas une chose très importante : plus tu t’élèves et plus il est difficile de t’élever encore plus haut. Est-ce que vos champions du monde battent leur record tous les jours, je ne pense pas, non, et il arrivera un moment où ils ne les battront plus du tout, à cause de la barrière physique de la densité pondérale.

C’est toi, et toi seul, qui dois faire le chemin ; souviens-toi de cette histoire :

« Un homme vit un papillon luttant pour émerger de son cocon. Il essaya de l'aider en prenant un couteau et en incisant la chrysalide pour faciliter sa délivrance et lui permettre de voler aussi vite que possible. Qui aurait pensé alors que ce papillon agiterait un peu ses ailes, puis tomberait à terre et ramperait, incapable de s’élever. Désormais incapable de voler, il fut dévoré par un oiseau peu après. »

La moralité est toute simple : Quand un papillon sort de sa chrysalide, il doit affronter un passage obligé, fait d’efforts et de souffrance personnels, qu’il est le seul à pouvoir franchir avec succès ; personne ne peut l'aider, car toute aide extérieure, au lieu de l’aider,  le pénalisera, parfois de façon définitive. 

Il en est de même pour toi ; à l’heure actuelle, tu es le papillon qui tente de sortir de sa chrysalide : tu es au maximum de tes capacités sur le plan incarné ; pour progresser encore, et surtout en prendre conscience, tu dois franchir par toi-même un niveau supplémentaire qui se situe au-delà du plan physique. Tu y travailles depuis longtemps déjà et le résultat est à ta portée ; alors patience et sagesse sont de rigueur, plus que jamais.

Aide-toi, et le ciel t’aidera.

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