jeudi 19 février 2009

Notion de multivers





Notion de multivers

On nomme univers parallèle, ou monde parallèle, un univers séparé du notre possédant ses propres dimensions d'espace et de temps.
Il peut s'agir d'un univers engendré par des phénomènes physiques hypothétiques, ou dans les œuvres de fiction par une modification arbitraire d'un événement. Selon les œuvres de fiction, ces univers sont décrits pour eux-mêmes ou en les faisant interagir avec l'univers principal.
Si nous prenons la notion d'univers parallèles dans son sens le plus large, tout en voulant être très précis, nous en donnons la définition suivante : il s'agirait de l'existence, parallèlement à notre univers sensible perceptif mais selon des modalités analogues de manifestations, d'autres univers sensibles. Ces régions se trouveraient normalement coupées, indépendantes de notre univers perceptif, mais pourraient parfois interférer avec le nôtre. L'idée d'univers parallèles suppose donc bien celle de séparation entre deux domaines perceptifs, mais aussi celle des passages occasionnels d'une région à l'autre.
« Le postulat scientifique général sera le suivant : la matière, telle que nous la connaissons, se trouve susceptible d'être organisée en systèmes très diversifiés, en nombre pratiquement indéfini; d'où une pluralité d'univers parallèles. On sait que la matière de notre univers obéit à un certain nombre de constantes : nombre d'Avogadro, vitesse de la lumière, constante de Planck, charge élémentaire, etc. Mais supposons ces constantes différentes.

Que serait alors un univers ?
Inimaginable si la différence est trop grande. Mais peut être susceptible d'interférences avec le nôtre si ces différences sont minimes. Il devrait alors se passer le même phénomène qu’à la radio où parfois on peut entendre en même temps deux postes émetteurs différents à condition que leurs fréquences soient très voisines ». Si, par un champ de force spécial, on change les constances universelles de la matière constitutive d'un objet, celui-ci disparaîtra alors de notre univers. Ainsi se réaliseraient les prodiges décrits dans les récits de science-fiction. »
Serge Hutin

Tout ce que nous expérimentons consiste en programmes parallèles créés par notre soi supérieur consciemment et vécus simultanément dans le multivers par les différents ego sollicités, à leur insu, pour réaliser ces expériences d’incarnations multiples et simultanées.
Pour se familiariser avec cette notion, il faut procéder par analogie entre le microcosme et le macrocosme.

Au niveau de notre microcosme, nous savons pertinemment que nous sommes constitués d’une foultitude de cellules, autonomes et spécialisées, en perpétuel changement, solidaires de l’organisme qu’elles habitent et lui permettant de vivre. Nous le savons mais nous n’en prenons pas conscience dans notre vécu quotidien, tout comme nous ne nous polarisons pas sur le fait troublant que nous ne sommes jamais le même puisque tous nos constituants se renouvellent constamment, bien que restant toujours identique. C’est quand même prodigieux, mais cela nous semble naturel et tout à fait normal.

Sur le plan du macrocosme, nous sommes également constitués d’une multitude de vies simultanées se déroulant dans des univers séparés, dits parallèles. Dans tous les enseignements relevant de la tradition primordiale, ces vies nous étaient présentées comme des existences antérieures à celle que nous vivons dans notre incarnation actuelle. Pour la raison suivante : notre conception du temps linéaire (passé/présent/futur) nous empêche d’avoir une vision holistique, totale et globale, de notre système de vie.

Sur la Terre la réalité dimensionnelle est programmée de façon à apparaître dans une séquence de temps que vous percevez comme linéaire. Le temps linéaire est une illusion fonctionnelle intentionnelle. En vérité tous les programmes se déroulent en même temps. Et donc, au niveau de l'âme supérieure, nous vivons beaucoup de civilisations, et toutes les vies simultanément dans le champ unifié du multivers.

Un multivers, pour quoi faire ?

Tous les autres univers où nous évoluons ont eux-mêmes une dimension temporelle propre et relative qui fonctionne comme une règle du jeu, avec d’autres dimensions comme l’espace et la matière. Ce cloisonnement est voulu pour nous permettre de démultiplier des expériences vécues par les personnalités diverses évoluant dans des contextes différents. Cette ronde des Ego tourne autour d’un centre immuable, le Soi supérieur, qui recueille ainsi les fruits de toutes ces expériences nécessaire à son avancement spirituel.

Nous n’avons pu prendre conscience de cette organisation réelle que lorsque les progrès réalisés par la science quantique ont remis en question l’existence du temps tel que nous le concevons et l’ont assimilé à un conditionnement illusoire. L’enseignement ésotérique disait déjà que matière, espace et temps n’étaient que des difractions que l’esprit adoptait pour réaliser des expériences au sein de la création; mais bien peu le savaient et encore moins le concevaient.
Aujourd’hui, science et esprit se retrouvent pour nous permettre d’accéder à la vérité, qui seule pourra nous libérer des matrices qui nous enferment, ici et là, en morcelant notre intégrité spirituelle, d’essence divine.

« Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable. Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut : et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose.
 Et comme toutes les choses ont été, et sont venue d’un, par la méditation d’un : ainsi toutes les                                      choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. »
                                      "La Table d’émeraude" d’Hermès Trismégiste

« Des corridors, des corridors sans fin. Des escaliers, - des escaliers où l'on monte, où l'on descend, où l'on remonte, et dont le bas trempe toujours dans une eau noire agitée par des roues, sous d'immenses arches de pont... à travers des charpentes inextricables? - Monter, descendre, ou parcourir les corridors, - et cela pendant plusieurs éternités... Serait-ce la peine à laquelle je serais            condamné pour mes fautes ? »
‘Les nuits d'Octobre’ (XVII Capharnaüm)
Gérard de Nerval

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