mercredi 11 février 2009

Alain Fournier


Alain Fournier

pseudonyme d'Henri-Alban Fournier (3 octobre 1886 - 22 septembre 1914) est un écrivain français, mort à l'âge de 27 ans après avoir écrit un unique roman, le Grand Meaulnes.
Fils d'un instituteur, Alain-Fournier passe son enfance dans le sud du Berry, puis ira sur Paris suivre ses études dès le secondaire. En 1901, voulant devenir marin, il entre au lycée de Brest pour se préparer à l'Ecole normale supérieure au lycée Lakanal où il rencontre son ami Jacques Rivière, avec lequel il entretient une correspondance jusqu'en 1914. Echouant à l'Ecole normale, il entre dans l'armée où il sera élève-officier puis sous-lieutenant. Après son service, il entre en 1910 comme rédacteur à Paris-Journal et commence parallèlement l'écriture du 'Grand Meaulnes'. Trois ans plus tard, le roman paraît dans la Nouvelle Revue française puis, édité chez Emile-Paul il frôle le prix Goncourt (d’une voix). En 1914, Alain-Fournier se lance dans l'écriture d'une pièce de théâtre 'La Maison dans la forêt'. Cette même année, mobilisé dès le début de la guerre, il sera tué à Dommartin-la-Montagne.

Le grand Meaulnes

François, quinze ans, est le fils de M. & Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le cours supérieur qui prépare au brevet d'instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Il se prénomme Augustin Meaulnes. La personnalité mystérieuse d'Augustin, que les élèves appellent bientôt 'le grand Meaulnes', trouble le rythme monotone de l'établissement scolaire et fascine tous les élèves.

Le passé ne peut renaître.

La nuit du Sacre, j'ai vu qu'une chose était finie dans ma vie et qu'une autre commençait, admirable, plus belle que tout, mais terrible, et peut-être mortelle...

J’ai fait tout cela pour me prouver à moi-même que je n’avais pas trouvé l’amour.

Le mariage est une chose impossible et pourtant la seule solution.

Je cherche la clé des évasions vers ces pays désirés, et c'est peut-être la mort.

L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout.

Le bonheur est une chose terrible à supporter. Surtout lorsque ce bonheur n'est pas celui pourquoi on avait arrangé toute sa vie.

Peut-être quand nous mourrons, peut-être la mort seule nous donnera la clef et la suite et la fin de cette aventure manquée.

La plupart du temps, nous mourons de faiblesse, nous ne mourons de ne rien oser.

Un homme qui a fait une fois un bond dans le Paradis, comment pourrait-il s'accommoder ensuite de la vie de tout le monde ?

Seul m’importe l’essentiel.

L'approche est toujours plus belle que l'arrivée.

L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout.

Ce qui me plaît en vous, ce sont mes souvenirs.

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