mardi 2 février 2010

Morceaux choisis - John Keats

« Il n'est pas mort, Il n'est pas endormi, Il s'est réveillé,
De ce rêve qu'est la vie. »
Adonaïs - Shelley


John Keats


Poète romantique anglais, né le 31 octobre 1795 à Finsbury Pavement, près de Londres, mort à Rome de la tuberculose le 24 février 1821 est un des poètes les plus importants de sa génération.

Chantre de la nature sauvage synonyme de liberté et de pureté (Ode to Autumn - Ode to a Nightingale) et revendiquant la primauté de la sensation (Ode on Melancholy), John Keats est aujourd'hui considéré comme un des poètes emblématiques du romantisme anglais. Il s'est attaché aussi à d'autres thèmes romantiques comme la solitude (Hymn to Solitude), le goût pour le Moyen-âge (Isabella - La Belle Dame sans Merci) et pour le folklore (The Eve of St Agnes) tout en conservant l'attachement aux mythes classiques (Lamia - Hyperion).


«Ce que l'imagination saisit comme beauté doit être la vérité.»

«La beauté est vérité, la vérité beauté. C'est tout ce que vous savez sur terre. Et c'est tout ce qu'il faut savoir !»

«La poésie de la terre ne meurt jamais.»

«La vie d'un homme d'une certaine valeur est une continuelle allégorie.»

«La seule façon de renforcer notre intelligence est de n'avoir d'idées arrêtées sur rien, de laisser l'esprit accueillir toutes les pensées.»

«Rien ne devient réel tant que l’expérience n’en a pas été faite... un proverbe ne devient un proverbe que lorsque ta vie l’a illustré.»

«Toute beauté est une joie éternelle.»

«Toute beauté est joie qui demeure.»

«Brillante étoile, que n'ai-je ta constance ?»

S’effacer, se dissoudre, et surtout oublier
ce que toi tu n’as jamais su parmi les feuilles
La lassitude, la fièvre et le souci,
Ici, là où se tiennent les hommes et s’écoutent chacun gémir.

(Ode au rossignol)
Dans le noir, j’écoute ; oui, plus d’une fois
J’ai été presque amoureux de la Mort,
Et dans mes poèmes je lui ai donné de doux noms,
Pour qu’elle emporte dans l’air mon souffle apaisé ;
à présent, plus que jamais, mourir semble une joie...

(Ode au rossignol)


Mais quand s’abattra la Mélancolie,
Soudaine messagère des Cieux, nuage de larmes,
Qui abreuve les fleurs aux têtes tombantes,
Et cache la verte colline sous un linceul d’Avril;
Alors gave ta peine d’une rose matinale,
Ou de l’arc-en-ciel entre vague et rivage,
Ou de l’abondance des globes de pivoines ;
Ou si ta maîtresse montre une riche colère,
Emprisonne sa douce main dans la tienne, laisse-la
Se déchaîner et bois son regard sans pareil.

(Ode sur la mélancolie)

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