mercredi 9 décembre 2009

Communications avec Kori (27)




Celui qui ne fait rien n’a rien

Un fois par jour, penser à soi et à son équilibre existentiel. Savoir se poser les bonnes questions et arrêter de fuir. Il faut obligatoirement poser les questions pour pouvoir en avoir les réponses. Celui qui ne demande rien n’a rien, si ce n’est la peur de tout et de rien, d’aujourd’hui et de demain et son corollaire la fuite en avant.

Seulement voilà : le seul fait de poser les questions n’est pas toujours rassurant. C’est vrai, mais il a quand-même un avantage, unique et essentiel, en matière de certitude acquise et de tranquillité d’esprit.

Ce système de questionnement, lorsqu’il est réalisé de manière sincère et sérieuse, ne te permet pas de savoir ce qui va arriver, mais bien plutôt ce qui n’arrivera pas. Et c’est déjà là une façon réelle et efficace d’avoir la main sur son avenir.

Ceci demande quelques éclaircissements pour mieux comprendre le paradoxe apparent.

Par exemple : « Est-ce que je serai heureux dans les cinq années à venir ? »

Réponse : « Le bonheur est trop subjectif pour être universellement défini. Par contre, sache que tu n’auras pas de problèmes de santé, ni sentimentaux, ni financiers. Seras-tu heureux pour autant, tu es le seul à pouvoir le savoir. »

Autre exemple : « Je suis confronté à des conflits de mauvais voisinage. J’ai décidé d’intenter une action pour y mettre un terme. Aurai-je gain de cause ? »


Réponse : « La victoire appartient à celui qui la mérite. En seras-tu digne, toute dignité étant relative aux facteurs extérieurs qui la déterminent ou l’influencent (argent, puissance, relation, etc.).

Par contre, si tu ne fais rien, il est sûr que tu ne peux pas gagner.

En déclenchant le mouvement, tu crées une dynamique qui va provoquer des effets et modifier la situation existante dans un sens ou dans un autre. Des forces adverses vont s’affronter et la règle du plus fort va s’appliquer. Parmi ces forces, l’intégrité et l’honnêteté auront toujours le dernier mot, nous en sommes garants.

Pose-toi la question en ton âme et conscience :
« Suis-je sûr d’être intègre et honnête dans mes motivations ? »

Si la réponse est positive, tu appartiens aux justes et tu ne peux pas perdre.
Si la réponse est négative, tu es de mauvaise foi et tu as perdu d’avance.
Si la réponse est incertaine, les torts sont partagés et les espoirs de victoire de même.

Tu vois, à la lecture de ces lignes, tu ne sais toujours pas où tu vas, mais tu sais au moins où tu n’iras pas. C’est en faisant que tu crées ton futur ; celui qui ne fait rien n’a rien. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire