mercredi 16 décembre 2009

Morceaux choisis de B. T. Spalding



Baird T. Spalding
(1857-1953)

La Vie des Maîtres est un récit de la rencontre avec des maîtres spirituels par Baird Thomas Spalding. L'auteur, Baird T. Spalding, est un archéologue de formation, il s'est distingué par des recherches menées dans le désert de Gobi. La Vie des Maîtres est le récit de son aventure initiatique en Inde, au Tibet et au Népal.

La Vie des Maîtres a été ensuite traduite par un polytechnicien, Jacques Weiss, sous le pseudonyme de Louis Colombelle, et a connu une très grande audience auprès d'un public désireux de progresser dans une voie alliant la science et la religion.
 
« Pour créer et pour accomplir, il faut être mû par des mobiles sincères et centrer sa pensée sur un point d’absorption, c’est-à-dire un idéal. Vous pouvez devenir ce centre. Rien ne prend forme sans que les hommes aient d’abord exprimé un idéal.

Il fut un temps où l’homme était pleinement conscient d’être ce mobile central. Il vivait dans la pleine conscience de son héritage et de domaine, dans un état d’âme que vous appelez ciel. Mais tous les hommes sauf de rares exceptions, ont renoncé à ce don divin. Aujourd’hui, la grande majorité d’entre eux est absolument inconsciente de cette qualité divine qui est le véritable héritage de l’humanité.

Par la pensée et par une action définie, on coopère avec le système vibratoire et l’on sélectionne les particules. Par la logique de ses déductions, la science physique sera obligée de se rallier à cette manière de voir. Les savants reconnaîtront alors la présence d’un pouvoir encore incompris parce que inactif, mais inactif seulement parce que incompris.



Quand l’homme l’aura compris, aura communiqué avec lui, et en aura matérialisé l’application, il verra que ce pouvoir ou principe est parfaitement susceptible de délimiter les zones spécifiques pour la mise en œuvre spécifique de l’énergie cosmique universelle. Cette mise en œuvre conduit par une évolution logique à la construction de ce que vous considérez comme un univers matériel avec toutes ses manifestations.

L’univers ainsi construit n’est pas matériel comme vous l’avez pensé. Votre définition matérielle n’est pas bonne. L’univers est spirituel car il provient de l’esprit. Cette affirmation est logique, certaine, fondamentale. Du moment qu’elle est logique, elle est scientifique. Si elle est scientifique, elle est intelligente. Or la vie, couplée avec l’intelligence et guidée par elle devient volonté, et par là même vocation.

L’esprit est le pouvoir vibrant, primaire, originel. On peut prendre contact avec lui et se servir de sa puissance. Il suffit de l’accepter, de savoir qu’il existe, puis de le laisser s’extérioriser. Il est alors entièrement à vos ordres et devient source intarissable de vie éternellement neuve, jaillissant du fond de vous-mêmes. Nul besoin de longues années d’étude, d’entraînement, de souffrances, ou de privations. Connaissez l’existence de cette vibration, acceptez-la, puis laissez-la s’écouler à travers vous.

Vous ne faites qu’UN avec la grande substance de la pensée créatrice et ceci vous permet de savoir que toutes choses existent. Il n’y a rien en dehors du grand et bon principe de Dieu qui remplit tout l’espace. Dès que vous savez cela vous êtes ce principe.

Vous amplifiez son activité par vos pensées, vos paroles et vos actes quand vous l’exprimez en vous prévalant de votre pourvoir de Christ. Plus vous exprimerez ce pouvoir, plus il affluera vers vous. Plus vous donnez, plus vous serez comblés de choses à donner, et ce, sans jamais pouvoir épuiser toutes les réserves. Cela ne signifie pas que vous deviez vous rendre en un lieu secret pour vous isoler. Il s’agit de rester à votre place, dans le calme, même dans ce que vous appelez le tourbillon des affaires ou milieu des épreuves les plus dures. Alors la vie cesse d’être un tourbillon. Elle devient obligatoirement paisible et contemplative. L’activité extérieure n’est rien en comparaison de la grande activité de pensée que vous comprenez maintenant et à laquelle vous vous unissez. Celle-ci consiste à devenir calme là où vous êtes. Percevez Dieu en vous, plus voisin que votre souffle, plus proche que vos mains et vos pieds, et concentrez sur lui toute votre activité de pensée.



Qui est Dieu ? Où est le Dieu sur qui vous vous centrez ainsi ? Dieu n’est pas un grand être extérieur qu’il vous vous faut introduire en vous pour le présenter ensuite. »



Extrait de « La vie des maîtres »
(Dans l’Himalaya vivent des sages aux pouvoirs prodigieux)
- Baird T. Spalding - aux Aux Editions “J’ai Lu”




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