« Comme un pendule qui oscille
entre les heures de la naissance et la mort. »
" L'Ego spirituel [le foyer de conscience et d'identité spirituelles] de l'homme se meut dans l'éternité comme un pendule qui oscille entre les heures de la naissance et la mort. Mais si ces heures qui marquent les périodes de vie terrestre et de vie spirituelle sont limitées dans leur durée, et si la série de ces étapes à travers l'éternité, entre le sommeil et la veille, entre l'illusion et la réalité, a un commencement et une fin, le pèlerin spirituel n'en est pas moins éternel. Ainsi, à notre point de vue, ce qui constitue la seule réalité pendant la période de ce pèlerinage appelé, le " cycle des renaissances ", ce sont les heures de la vie post mortem où, désincarné, il se trouve face à face avec la vérité, et non plus avec les mirages de ses existences terrestres et passagères. Malgré leurs limites, ces intervalles n'empêchent cependant pas l'Ego, qui se perfectionne toujours, de suivre, sans dévier - bien que graduellement et lentement - le chemin qui l'amènera jusqu'au point de sa dernière transformation où, ayant atteint son but, il deviendra un être divin. Ces intervalles et ces étapes aident à atteindre le résultat final au lieu d'en entraver la réalisation. Et, sans de tels intervalles limités, l'Ego divin ne pourrait jamais atteindre son but ultime. [...]
" De même que l'abeille recueille son miel de chaque fleur qu'elle visite et laisse le reste en pâture aux vers de la terre, de même notre individualité spirituelle [...] ne recueille de chaque personnalité terrestre, dans laquelle karma la force à s'incarner, que le nectar des qualités spirituelles et de la soi-conscience ; elle réunit l'ensemble de ses récoltes en un tout unique et sort finalement de sa chrysalide comme un Dhyân-chohan [un dieu] glorifié. "
H.P. BLAVATSKY
« La Clef de la Théosophie » - (Ch. IX; p 182)
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