lundi 19 avril 2010

L’objectif subjectif


L’objectif subjectif

« Celui qui n'a pas d'objectif ne risque pas de l'atteindre. »
Sun Tzu
stratège chinois du Vème siècle avant J.-C. dans « L'Art de la guerre »


Pour l’être en recherche spirituelle, c’est au fond de lui-même que se situe cet objectif qui est purement subjectif, ce qui le rend très difficile à identifier et donc à atteindre.
A l’opposé de la vie réelle et de son cortège d’illusions concernant le paraître, l’avoir, le faire ou le faire-faire, la vie spirituelle ne se préoccupe que de l’être, c’est-à-dire de l’identité profonde et de son devenir existentiel.
Difficile parcours qui commence par la connaissance de soi-même, par la découverte du sens de sa présence actuelle et par la ressouvenance des expériences antérieures, le tout devant permettre d’apporter trois réponses précises et circonstanciées au fameux triptyque :


Qui suis-je ? D’où je viens ? Où je vais ?

Difficiles questions et difficiles réponses :
Combien d’humains sur environ sept milliards d’individus sur terre à l’heure actuelle sont-ils capables de se la poser ?
Sans doute, un petit vingt pour cent.
Combien sont-ils aptes à recevoir une réponse ?
Peut-être, un petit dix pour cent.
Et combien après avoir posé les questions et reçu les réponses sont-ils autorisés à connaître la mission qui leur est dévolue et à voir se dévoiler ainsi l’objectif de leur incarnation actuelle ?
Je n’ose donner de pourcentage de peur de nous décourager tous définitivement.


Et pourtant, sans objectif identifié il est impossible de l’atteindre et de réaliser sa mission.

A ce moment-là, nous ne sommes que des ombres errant dans un théâtre de marionnettes cosmique, agitées par d’invisibles fils qui nous attachent et nous dépassent, manœuvrées par des forces assujettissantes et abêtissantes qui se servent de notre matière première pour subvenir à leur besoin, pour organiser leur survie.
Sans objectif établi, sans recherche tenace et méthodique, nous n’avons comme avenir que de rester le bétail soumis de parasites prédateurs qui nous ponctionnent nos énergies en paralysant l’âme incarcérée dans la chair, de façon à empêcher son réveil et la libération de l’être en souffrance.
Il est temps d’ôter le bandeau qui vous aveugle, de déciller vos yeux, de façon à voir la lumière spirituelle qui est en vous et qui seule est capable d’éclairer le monde en libérant les êtres.
Alors vous relèverez la tête, vous vous redresserez et pourrez affronter les puissances de l’enfermement qui vous maintiennent dans le cycle infernal des morts et de la soumission.
Cherchez votre objectif et tâchez de l’atteindre ; sinon, préparez-vous à disparaître.
Et pour ce faire, posez-vous les bonnes questions. Si vous ne les posez pas, vous n’aurez jamais les réponses et vous ne connaîtrez pas le sens de votre vie.


Vous serez, un peu, comme le joueur de Monopoly qui tourne sans jamais acheter de terrains, sans jamais construire de maisons ; et vous demanderez : qu’est-ce qu’il fait là ; à quoi il joue ?
Hein ? Ah bon ! ça y est, vous avez compris ?


Alors jouez correctement si vous voulez avoir une chance de gagner.

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