vendredi 16 avril 2010

Communications avec Kori (34)


 Du bon usage de la dualité
 
« Le bien n’existerait pas s’il n’y avait pas le mal pour le révéler. Dans la dualité, tous les contraires se justifient par l’existence de leur double antinomique ; tu te sens bien quand tu ne souffres pas, tu es heureux quand le malheur t’épargne, tu as froid ou tu as chaud, il fait jour ou il fait nuit, tu es calme ou énervé, etc. ; les exemples sont légion et c’est normal puisque la dualité est la marque de la création matérielle. Quand l’énergie se condense pour créer une forme matérielle, automatiquement comme dans le recto verso elle génère son opposé. Et cela commence avec la matière et l’antimatière.

 
Il s’agit là de la réalisation d’un principe de dynamique vitale qui ne peut exister que par l’application du duo action/réaction, expansion/contraction, création/destruction. Dans le monde créé, tout a un commencement et une fin, et ceci explique cela. Ce n’est que sur le plan du mental supérieur, appelé aussi sans forme ou causal que cette dualité, attachée à la forme physique ou astrale de la matière disparaît pour retrouver l’unité originelle de l’incréé.
Revenons donc à cette dualité qui est votre lot tout au long des cycles de réincarnations que vous parcourez. Si la dualité vous est donnée, c’est à titre de repère, pour vous aider à vous situer. En fait, ce dédoublement s’inscrit dans les unités de mesure qui accompagnent la matière pour l’ordonner : le temps, l’espace et la dualité constituent votre décor et règlementent le déroulement de vos expériences in vivo. Il ne sert à rien de s’en plaindre ou de vouloir s’y opposer ; au contraire, il faut se servir de cet outil mis à votre disposition pour améliorer sa progression et optimiser les expériences que vous vivez.

Comment remettre la dualité à sa juste place, dans le contexte de l’incarnation, et s’en servir à bon escient, voilà la question judicieuse que chacun doit se poser pour y apporter une réponse sensée et efficace.
Il est vain de toujours se lamenter sur son sort, d’autant plus qu’on l’a choisi soi-même. D’abord, en ayant conscience du rôle qu’elle joue, on se persuade plus facilement qu’elle n’est pas une fatalité, une fin en soi, mais bien un instrument de travail dont on doit se servir au mieux pour obtenir les meilleurs résultats recherchés.

Enfin, en étant sûr qu’on est au bon endroit, au bon moment, et qu’il nous appartient de gérer la situation qui se présente de façon optimale en jouant sur les registres dont on dispose : par exemple, parfois il est bon d’avoir peur, parce que celle-ci rend prudent et permet d’éviter un comportement dangereux ou irresponsable ; mais par contre, il est nocif de toujours vivre dans la peur de ce qui va arriver, ce qui crée des déséquilibres de la personnalité, allant de la dépression à la phobie.

Vous êtes, de la même façon, heureux de ne pas souffrir mais sans vous rendre compte que vous êtes heureux, en conscience, à ce moment-là. La douleur physique et la souffrance morale qu’elle entraîne vont vous rappeler, en toute lucidité, que le fait de ne pas souffrir est déjà un bonheur, à condition de le savoir.
En bref, l’usage de la dualité doit vous permettre d’exacerber votre lucidité et de trouver le point d’équilibre nécessaire à la réussite de votre expérience vécue.
Le secret pour se situer dans la dualité consiste à garder toujours conscience de son rôle et de votre responsabilité d’en faire un usage positif ; la réussite est à ce prix : trouver dans le dédoublement une unité de comportement qui confère une assise stable à l’être et une confiance en lui-même et dans les moyens mis à sa disposition.

Vous trouvez le même fonctionnement dans la nature où l’eau éteint le feu et où le feu évapore l’eau, selon les conditions qui sont réunies ; c’est la stricte application du principe de la dualité où une force agit sur l’autre et réciproquement.

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