lundi 7 septembre 2009

Ainsi parlait Roland de Jouvenel


Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Marcelle de Jouvenel dut affronter l’épreuve des épreuves : le décès de son fils unique, Roland, âgé de 14 ans. Désespérée, elle tente de mettre fin à ses jours en se jetant par la fenêtre , mais sent une main invisible la retenir par l’épaule. Plusieurs phénomènes inexpliqués se succèdent. Bien que réticente aux conseils d’une amie, elle finit par accepter d’expérimenter l’ écriture automatique.
Les messages qui vont se succéder pendant plusieurs années sont d’une telle force, d’une telle beauté, qu’ils feront jusqu’à nos jours, en France, en Suisse, en Belgique et en Italie, l’objet d’études et de conférences. Cinq petits volumes (édités chez Fernand Lanore) évoquent le lien constant qui exista entre une femme en proie aux doutes et à la solitude, et son fils toujours aimant, parfois sévère, qui lui dicta de nombreux messages. Inlassablement, la main de sa mère traça, sous la conduite de Roland, des textes pour elle-même, mais également pour tous ceux qui ont perdu un être cher.
Quelle que soit l’opinion de chacun sur l’Au-delà et sur la réalité de cette expérience, ces messages sont remarquables.

En voici quelques extraits tirés des cinq volumes dont nous recommandons la lecture, édités aux Editions
Fernand Lanore (Au diapason du Ciel, Quand les sources chantent, Au seuil du Royaume, En Absolue Fidélité, La seconde vie)




« Ce qu'il y a de divin et de spirituel dans l'homme se trouve libéré à la mort. L'âme dégagée de toute pesanteur s'évade du champ d'attraction terrestre.Pour entrer dans le champ d'attraction céleste, le noyau psychique, prisonnier de la matière, pourrait être comparé à l'atome ou à la chrysalide qui ne trouve ses ailes qu'après s'être dégagée de son enveloppe...
La vie humaine n'est qu'un série de propulsions. Depuis l'état d'embryon, une série d'étapes le conduit à sa condition d'homme. Pourquoi cette poussée s'arrêterait-elle à la terre ?
Le premier stade de la vie est caché, enfermé dans la mère; le second, apparent à la vue, n'est encore que l'étape prisonnière du cocon cosmique. Ensuite, tout échappe à l'homme parce qu'il perd le contrôle des explications sensorielles, il se limite aux données établies depuis le début du monde : la vie et la mort.
Il s'enferme dans ces deux pôles qui le restreignent au temps et ne parle jamais de la troisième évolution.En définitive, il se refuse ce qu'il accorde à la matière, en l'occurrence à la radioactivité, puisque la science n'arrive à prévoir sa disparition que très difficilement.Plus modeste pour son devenir, il accepte que tout s'arrête avec son trépas.
Le troisième stade est après la mort. »

" Ce que parfois les hommes ne peuvent faire de leur vivant, ils le réalisent de leur ciel. »

" Chacun sur Terre doit déjà forger sa vie future, car la vie éternelle n’est qu’un prolongement. Dis-toi que ta vie humaine n’est qu’une racine en terre, une graine dans l’argile, et que ton éclosion sera au Ciel. "

" Les communications sollicitées ont toujours le caractère d’une provocation ; seul porte le sceau divin ce qui est donné. "

" Le Seigneur donne ou ne donne pas. Votre rôle à vous est seulement de tendre les mains. "

" Les signes ont une répercussion en vous proportionnés à votre degré de chaleur intérieure. Tout dépend du niveau sur lequel vous vivez. Pour recevoir haut il faut se maintenir aux branches les plus élevées. Les signes, il y en a beaucoup, il y en a pour tout le monde, mais c’est la manière dont ils sont enregistrés qui en font des signes reliés ou non. La tonalité d’un accord est la même pour ceux qui écoutent, cependant à l’oreille de l’un elle n’est que du bruit, tandis que pour cet autre elle le hausse jusqu’à un état d’âme supérieur. "

" Il y a dans la solitude nostalgique du rêveur incompris un phénomène de " foisonnement " interne si grand qu’il fait pression sur l’unité (…) A titre égal, tous ceux qui cherchent font partie de l’ensemble, et de la lumière rédemptrice sera également partagée. L’important est de vivre au sommet de soi-même. "

" Il y a un âge pour les âmes, comme il y a un âge pour les hommes (…) la survie prend naissance dans les êtres dès leur naissance ; cette survie est ce double qui vit dans le corps et qui éclot à la mort. Il ne faut pas croire que les êtres n’ont pas déjà un âge en arrivant ici. Cet âge est calculé d’après leur évolution intérieure. Il y a des vieillards qui naissent à leur mort et des jeunes qui arrivent chargés de science millénaire. Le double en vous est comme le parfum d’une fleur. Pourquoi y en a-t-il qui embaument ? Réfléchis au mystère de la flore, à tout ce qui se joue dans ce mystère : le climat, la qualité de la terre, et bien d’autres éléments encore, indispensables pour la rareté des effluves. Pour l’âme il en est de même ; tout a une importance. Et c’est parce que l’âme se développe comme une plante que vous devez cultivez vos climats intérieurs. "

" Toute concrétisation est une vision fausse. Vous avez tous raison et tous tort, car le paradis pour chacun ressemblera à son paradis intérieur, puisque de l’autre côté de vous-même, c’est encore vous-même, vous n’échapperez pas à votre identité. "

" L’essentiel dans une vie doit être la foi. La valeur que doit avoir la foi est la suivante : imagine une pièce toute noire avec, au centre, une étoile. Sous l’ombre, mille objets peuvent se cacher ; seul le point lumineux brille. Si tu n’as pas la foi, tout ton être intérieur tombe en poussière, ton royaume mystique est en cendres, tu vis dans les décombres du matérialisme. La foi, c’est ta boussole spirituelle. Elle te guidera vers Dieu ; elle sera aussi pour ton corps comme la voile d’un bateau. Et lorsque, après la mort, la brise céleste soufflera, tu te trouveras sans effort transportée au royaume des anges. "

" Si les hommes croyaient en la survie, la face du monde serait changée. "

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