vendredi 25 septembre 2009

Communications avec Kori (22)



Alors, tu prendras ton envol


« Les jours passent les uns après les autres et tu as le sentiment qu’il ne se passe rien, que tu stagnes sur le plan de ton évolution spirituelle. Alors rassure-toi, car ce que tu ressens ou perçois n’est que la partie visible de l’iceberg, ce qui implique que le travail fourni et les progrès effectués sont, de notre côté, très sensibles et dignes d’éloges. Je sais bien que tu n’en as pas conscience, du moins encore à ce jour, mais cela existe bel et bien ; tu vas en récolter les fruits très rapidement avec des visions qui vont se multiplier et se clarifier.

Quand cet outil sera affûté et efficace, tu vas avancer consciemment à grand pas, car tu auras toutes les réponses à tes questions en direct, des dialogues constants avec tes guides et les membres de ta famille spirituelle, une connaissance concrète et précise de ta patrie d’origine et des univers intermédiaires et parallèles, qui te permettront de suivre et connaître parfaitement la trajectoire de tes expériences sur terre, au cours des vies multiples.

Les temps sont là ; la moisson se présente et tu vas pouvoir récolter les fruits de ce que tu as semé. Tu perdras rapidement ce sentiment d’agir en vain et de travailler en aveugle, qui rend ton rôle difficile à assumer. En fait, pour reprendre une image déjà communiquée, tu vas connaître le scénario de la pièce que tu joues et le sens de ton personnage dans son action ; finies les improvisations constantes sur de vagues impressions, parfois contradictoires. Il faut que l’hésitation passe et que la progression s’accélère, sereine, sûre d’elle et constante. Alors tu prendras ton envol, dans les déplacements au-delà du temps et de la matière, complètement libéré du carcan de l’incarnation et de son incarcération. Bien sûr, au début, tu seras un peu perdu, maladroit comme l’enfant qui découvre un nouveau jouet dont il ne connaît pas encore le fonctionnement ; puis, ce sera la griserie et le plaisir du savoir faire avant d’atteindre le sentiment de réussite et de bonheur d’avoir enfin trouvé ce que tu cherchais.

Tu vas ressentir de plus en plus fort, au fond de toi, que tu n’es pas de ce monde et tu comprendras pourquoi depuis très longtemps déjà tu sentais monter en toi cette certitude ; en fait, tu es comme le soldat parti en mission en terre étrangère et qui garde toujours au fond du cœur la nostalgie du retour chez lui, parmi les siens. Pourtant, ta mission n’est pas terminée et tu dois encore être présent sur le théâtre des opérations que tu fréquentes actuellement. Ta victoire est à ce prix, avant de pouvoir goûter une permission de repos bien méritée. Pour le soldat, la fin de la guerre c’est la mort ou le retour à la vie civile ; pour les guerriers de la lumière, c’est soit le retour définitif vers cette dernière, soit une nouvelle incarnation avec les combats qui en découlent. Tu sauras ce qu’il en est pour toi à ta prochaine permission. »

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