Le corps est le temple de l’esprit
« Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple de l'Esprit Saint, qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car le Seigneur vous a racheté très cher. Rendez gloire à Dieu dans votre corps. »
Saint Paul
Epître aux Corinthiens
Cette maxime est beaucoup plus importante que ce que l’on croit au premier abord.
Limiter le corps à un simple outil, utilitaire et grossier, est l’apanage du spiritualisme exacerbé, avec en point d’orgue l’horreur de l’ascétisme qui consiste à prôner le châtiment du corps, impur et inutile, position totalement erronée et contre-nature.
De même, s’en tenir en tout et pour tout aux plaisirs physiques du corps pondéral ne peut que déclencher des déséquilibres inquiétants allant de l’anorexie à l’obésité.
Oui, d’une extrême à l’autre, il y a rupture d’équilibre et à partir de là entrent en compte les compensations psychosomatiques et leur cortège de souffrances morales, de douleurs physiques et de troubles psychiques.
La voie juste, comme d’habitude, est la voie du juste milieu, de l’équilibre et du respect de tendances à première vue contradictoires.
Oui ; il faut se nourrir pour vivre ; non il ne faut pas vivre pour manger.
Oui, il faut savoir se priver du superflu ; non, il ne faut pas ériger la privation en religion.
Le plus difficile consiste à trouver l’équilibre en se dégageant de l’influence des émotions, des sentiments, du paraître et de l’ambition. Difficile de se mettre à nu et périlleux de rester nu dans ce monde de prédation, où chacun cherche à prendre le dessus sur l’autre.
Et pourtant, le chemin commence par cette première leçon : apprendre à se connaître et à vivre avec soi-même.
Ce n’est qu’à ce prix que pourra émerger l’âme qui sommeille en nous en attendant notre réveil ; ce n’est qu’en inversant les priorités entre le Moi et le Soi que la libération de l’être sera effective.
L’esprit dés l’incarnation est lové au centre du corps physique comme la larve dans la chrysalide ; avec le temps et l’éveil progressif de l’être, l’énergie spirituelle va rayonner et investir totalement son hôte, libérant ainsi le Soi de sa longue hibernation.
« Le bonheur est en soi. »
(Boèce)
Cette affirmation confirme qu'il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur ; pour la seule et bonne raison que le bonheur est le chemin lui-même dans son intériorité, sa sincérité et son authenticité. Tout le reste n’est que simulation et exercice du mental.
Le bonheur est à l'intérieur. Arrêtez de le chercher à l'extérieur, vous n'y trouverez que leurre et illusion. Fermez les yeux, dirigez les vers l’intérieur et ouvrez votre troisième œil.
Toutefois, vous devez toujours respecter et maintenir intègre l’enveloppe corporelle qui enserre le Soi, son véhicule dans la matière et son outil de travail dans le monde difficile de l’incarnation.
« Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple de l'Esprit Saint, qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car le Seigneur vous a racheté très cher. Rendez gloire à Dieu dans votre corps. »
Saint Paul
Epître aux Corinthiens
Cette maxime est beaucoup plus importante que ce que l’on croit au premier abord.
Limiter le corps à un simple outil, utilitaire et grossier, est l’apanage du spiritualisme exacerbé, avec en point d’orgue l’horreur de l’ascétisme qui consiste à prôner le châtiment du corps, impur et inutile, position totalement erronée et contre-nature.
De même, s’en tenir en tout et pour tout aux plaisirs physiques du corps pondéral ne peut que déclencher des déséquilibres inquiétants allant de l’anorexie à l’obésité.
Oui, d’une extrême à l’autre, il y a rupture d’équilibre et à partir de là entrent en compte les compensations psychosomatiques et leur cortège de souffrances morales, de douleurs physiques et de troubles psychiques.
La voie juste, comme d’habitude, est la voie du juste milieu, de l’équilibre et du respect de tendances à première vue contradictoires.
Oui ; il faut se nourrir pour vivre ; non il ne faut pas vivre pour manger.
Oui, il faut savoir se priver du superflu ; non, il ne faut pas ériger la privation en religion.
Le plus difficile consiste à trouver l’équilibre en se dégageant de l’influence des émotions, des sentiments, du paraître et de l’ambition. Difficile de se mettre à nu et périlleux de rester nu dans ce monde de prédation, où chacun cherche à prendre le dessus sur l’autre.
Et pourtant, le chemin commence par cette première leçon : apprendre à se connaître et à vivre avec soi-même.
Ce n’est qu’à ce prix que pourra émerger l’âme qui sommeille en nous en attendant notre réveil ; ce n’est qu’en inversant les priorités entre le Moi et le Soi que la libération de l’être sera effective.
L’esprit dés l’incarnation est lové au centre du corps physique comme la larve dans la chrysalide ; avec le temps et l’éveil progressif de l’être, l’énergie spirituelle va rayonner et investir totalement son hôte, libérant ainsi le Soi de sa longue hibernation.
« Le bonheur est en soi. »
(Boèce)
Cette affirmation confirme qu'il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur ; pour la seule et bonne raison que le bonheur est le chemin lui-même dans son intériorité, sa sincérité et son authenticité. Tout le reste n’est que simulation et exercice du mental.
Le bonheur est à l'intérieur. Arrêtez de le chercher à l'extérieur, vous n'y trouverez que leurre et illusion. Fermez les yeux, dirigez les vers l’intérieur et ouvrez votre troisième œil.
Toutefois, vous devez toujours respecter et maintenir intègre l’enveloppe corporelle qui enserre le Soi, son véhicule dans la matière et son outil de travail dans le monde difficile de l’incarnation.
« Le corps est à la fois notre outil et notre système de référence pour atteindre à notre vraie stature qui est divine. »
Annick de Souzenelle
Extrait de « De l'arbre de vie au schéma corporel »
Annick de Souzenelle
Extrait de « De l'arbre de vie au schéma corporel »
Comme le dit très justement un être qui m'est cher, nous sommes tous, le chemin, la vérité et la vie... Bienheureux ceux et celles qui le voient...
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