lundi 7 septembre 2009

La métamorphose spirituelle





La métamorphose spirituelle


« La metanoïa, la métamorphose spirituelle ou deuxième naissance, n’est jamais terminée. Elle représente toujours une tâche à accomplir, à parfaire. Elle est un processus temporel continu. Toutefois, comme processus déclenché par un acquiescement, par un choix libre, elle possède un commencement situé dans le temps. Mais son terme qui est dieu (Dieu) est, lui, hors du temps. Le début de la transformation est donc délimité, momentané, sa course est continue, progressive et sa fin est illimitée, intemporelle.

D’autre part, toute l’histoire de la spiritualité en témoigne, ce serait une illusion de concevoir ce processus de métamorphose comme monotone, régulier et linéaire : des pauses, des arrêts, des retours en arrière, des rechutes sont fréquents et toujours possibles. Car la deuxième naissance est un combat, un combat long, difficile, douloureux. La naissance de l’homme intérieur, en effet, n’entraine nullement, comme un coup de baguette magique, la mort de l’homme extérieur. Ce dernier en fait n’en finit pas de mourir. »

Michel Fromaget
in « L’homme tridimensionnel » (Albin Michel)


Le message du papillon d'Hailey Wood


Crop circle matérialisé à Hailey Wood,
dans le sud de l'Angleterre,
le 16 juillet 2007


Le symbole du papillon n'a évidemment pas été choisi au hasard. Il est sans doute le mieux adapté à notre expérimentation terrestre actuelle et aux importantes mutations auxquelles nous allons tous être confrontés au cours des prochaines années. Il renferme par ailleurs la synthèse de l'ensemble des enseignements spirituels adressés à notre humanité depuis l'aube des temps.

En le présentant dans toute sa splendeur et sa magnificence à Hailey Wood, nos Frères de l'espace ont tenté d'attirer une nouvelle (et peut-être une dernière ?!!!) fois notre attention sur l'importance de ce symbole, car il décrit et résume à lui seul le processus mystérieux que l'ensemble de notre humanité s'apprête à devoir traverser, et qui n'est autre que celui d'une extraordinaire transformation.


Il est écrit dans chacun des quatre principaux Évangiles : "Si vous ne mourez pas, vous ne vivrez pas." Or, ces paroles du Christ ont presque toujours été interprétées au premier degré.

Mourir pour vivre est en apparence la formule la plus absurde que nous ait transmise le Christ, mais c'est cependant le plus grand secret de la Science spirituelle. Car l'idée de "mort", telle qu'elle nous fut transmise par Jésus, ne signifie en réalité rien d'autre qu'un changement d'état de conscience, un changement de fréquence vibratoire.

Lorsque nous posons à la nature ou à notre Guide intérieur la question suivante :
"Où trouver une créature qui accepte de se laisser mourir pour vivre ?"
la réponse est toujours la même
et chaque fois elle revient sous la forme d'un papillon.


Aujourd'hui, les papillons, comme les abeilles, disparaissent très rapidement partout dans le monde. Les raisons physiques essentielles en sont la destruction rapide des biotopes où ils se reproduisent, la généralisation de l'agriculture intensive avec l'utilisation de plus en plus massive des pesticides, l'urbanisation et la pollution galopantes. Mais la principale raison est d'ordre spirituel : elle tient à l'égoïsme et à la stupidité de l'être humain qui préfère voir sa planète mourir plutôt que de renoncer à ses mauvaises habitudes et à ses pensées égoïstes.


Malheureusement, à l'exception de quelques rares Initiés et Maîtres spirituels, bien rares sont ceux qui ont sérieusement réfléchi à ce grand secret que la nature a inscrit en nous et à ce qu'elle a voulu nous montrer en transformant les chenilles en papillons.

Alors prenons le temps d'y réfléchir ensemble quelques instants.

La chenille est une bestiole désagréable, et même répugnante; elle se traîne goulûment sur les feuilles dont elle se nourrit, saccage et souille tout sur son passage. Mais, comme l'a expliqué si admirablement le Maître spirituel bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov, elle est également "une sorte de philosophe". Un jour, elle se met à réfléchir sur elle-même: elle prend conscience de sa laideur, de ses limitations, des dégâts qu'elle occasionne sur son environnement, et elle décide de se transformer. Elle pénètre à l'intérieur d'elle-même, profondément, et elle s'enferme dans un cocon. Des forces mystérieuses commencent alors à travailler en elle, qui, peu à peu, la transforment...

Et un jour, de ce cocon où s'était enfermée la chenille, de cette chrysalide, c'est-à-dire de ce berceau christique, sort un nouvel être merveilleux, un papillon avec des ailes qui lui permettent de voler de fleur en fleur et de se nourrir de leur nectar sans jamais en ternir l'éclat ni la beauté.

La chenille transformée en papillon est le symbole de l'homme incarné appelé à sortir de ses limitations. D'une certaine manière, les véritables aspirants à l'Ère Nouvelle ne désirent et ne pensent qu'à se transformer en papillons; ce qu'ils veulent, c'est tout simplement sortir de leur état de chenille.

Le moment est à présent venu pour chaque être humain de comprendre qu'il doit mourir à la vie limitée de la chenille dans laquelle on ne peut rien comprendre de la splendeur de l'univers, pour naître à une vie de papillon, à une vie de joie, de beauté, de liberté. Telle est la quintessence du message d'Hailey Wood.


erenouvelle.nous-les-dieux.org/newspapi.htm -

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