Louis Lavelle
Louis Lavelle est un philosophe français (Saint-Martin-de-Villeréal (Lot-et-Garonne), 15 juillet 1883 - Parranquet, 1er septembre 1951), et l'un des métaphysiciens français majeurs du XXe siècle. Représentant de la philosophie de l'esprit, sa philosophie est un spiritualisme existentiel. Il était membre de l'Académie des sciences morales et politiques.
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«Le silence est un hommage que la parole rend à l’esprit.»
«La parole des hommes est à mi-chemin entre le mutisme des animaux et le silence des dieux.»
«Le passé est l’intervalle qui sépare la perception du souvenir.»
«Le plaisir crée entre le monde et nous un état d’harmonie où la conscience tend à se dissoudre.»
«Il y a tout l'homme dans chaque homme, avec le meilleur et le pire.»
«Chaque homme s'invente lui-même. Mais c'est une invention dont il ne connaît pas le terme.»
«Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n’est à nous et nous n’avons rien à donner.»
«Il ne peut y avoir de réelle amitié qu'entre ceux qui ont d'abord foi dans les mêmes valeurs.»
«La vie spirituelle commence à partir du moment où nous découvrons que toute la réalité de nos actes réside dans les pensées qui les produisent.»
«Dans la solitude il faut agir comme si on était vu du monde entier et quand on est vu du monde entier agir comme si on était seul.»
«Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur.»
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"Il y a une expérience initiale qui est impliquée dans toutes les autres et qui donne à chacune d’elles sa gravité et sa profondeur : c’est l’expérience de la présence de l’être. Reconnaître cette présence, c’est reconnaître du même coup la participation du moi à l’être.
Personne sans doute ne peut consentir à cette expérience élémentaire, en la prenant dans sa simplicité la plus dépouillée, sans éprouver une sorte de frémissement. Chacun avouera qu’elle est primitive, ou plutôt qu’elle est constante, qu’elle est la matière de toutes nos pensées et l’origine de toutes nos actions, que toutes les démarches de l’individu la supposent et la développent.
— Mais, cette constatation une fois faite, on passe vite : il suffit désormais qu’elle reste implicite ; et nous nous laissons attirer ensuite par les fins limitées que nous proposent la curiosité et le désir. Ainsi notre conscience se disperse ; elle perd peu à peu sa force et sa lumière ; elle est assaillie de trop de reflets ; elle ne parvient pas à les rassembler parce qu’elle s’est éloignée du foyer qui les produit.
La plupart des hommes sont entraînés et absorbés par les événements. Ils n’ont pas assez de loisir pour approfondir cette liaison immédiate de l’être et du moi qui fonde chacun de nos actes et lui donne sa valeur : ils la soupçonnent plutôt qu’ils ne la sentent ; elle n’est jamais pour eux l’objet d’un regard direct, ni d’une conscience claire ; et si parfois leur pensée vient à l’effleurer, ce n’est qu’un contact passager et dont le souvenir s’efface vite.
Mais celui qui par contre a saisi une fois, dans un pur recueillement et comme l’acte même de la vie la solidarité de l’être et du moi, ne peut plus détacher d’elle sa pensée : le souvenir de ce contact en renouvelle la présence qui ne cesse plus d’ébranler son esprit et de l’éclairer.
Que l’on ne dise pas que cette expérience est évidente et qu’elle doit être faite, mais qu’elle est stérile si on ne la dépasse pas aussitôt : elle contient en elle tout ce que nous pouvons connaître. Dès qu’elle est donnée, notre vie retrouve son sérieux essentiel en renouant ses attaches avec le cœur du réel, notre pensée, au lieu, comme on le croit, de s’appauvrir et de se vider, acquiert la certitude et l’efficacité en découvrant, dans chacune de ses démarches, l’identité de l’être qu’elle possède et de l’être auquel elle s’applique."
Louis Lavelle
« La présence totale »
«Le passé est l’intervalle qui sépare la perception du souvenir.»
«Le plaisir crée entre le monde et nous un état d’harmonie où la conscience tend à se dissoudre.»
«Il y a tout l'homme dans chaque homme, avec le meilleur et le pire.»
«Chaque homme s'invente lui-même. Mais c'est une invention dont il ne connaît pas le terme.»
«Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n’est à nous et nous n’avons rien à donner.»
«Il ne peut y avoir de réelle amitié qu'entre ceux qui ont d'abord foi dans les mêmes valeurs.»
«La vie spirituelle commence à partir du moment où nous découvrons que toute la réalité de nos actes réside dans les pensées qui les produisent.»
«Dans la solitude il faut agir comme si on était vu du monde entier et quand on est vu du monde entier agir comme si on était seul.»
«Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur.»
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"Il y a une expérience initiale qui est impliquée dans toutes les autres et qui donne à chacune d’elles sa gravité et sa profondeur : c’est l’expérience de la présence de l’être. Reconnaître cette présence, c’est reconnaître du même coup la participation du moi à l’être.
Personne sans doute ne peut consentir à cette expérience élémentaire, en la prenant dans sa simplicité la plus dépouillée, sans éprouver une sorte de frémissement. Chacun avouera qu’elle est primitive, ou plutôt qu’elle est constante, qu’elle est la matière de toutes nos pensées et l’origine de toutes nos actions, que toutes les démarches de l’individu la supposent et la développent.
— Mais, cette constatation une fois faite, on passe vite : il suffit désormais qu’elle reste implicite ; et nous nous laissons attirer ensuite par les fins limitées que nous proposent la curiosité et le désir. Ainsi notre conscience se disperse ; elle perd peu à peu sa force et sa lumière ; elle est assaillie de trop de reflets ; elle ne parvient pas à les rassembler parce qu’elle s’est éloignée du foyer qui les produit.
La plupart des hommes sont entraînés et absorbés par les événements. Ils n’ont pas assez de loisir pour approfondir cette liaison immédiate de l’être et du moi qui fonde chacun de nos actes et lui donne sa valeur : ils la soupçonnent plutôt qu’ils ne la sentent ; elle n’est jamais pour eux l’objet d’un regard direct, ni d’une conscience claire ; et si parfois leur pensée vient à l’effleurer, ce n’est qu’un contact passager et dont le souvenir s’efface vite.
Mais celui qui par contre a saisi une fois, dans un pur recueillement et comme l’acte même de la vie la solidarité de l’être et du moi, ne peut plus détacher d’elle sa pensée : le souvenir de ce contact en renouvelle la présence qui ne cesse plus d’ébranler son esprit et de l’éclairer.
Que l’on ne dise pas que cette expérience est évidente et qu’elle doit être faite, mais qu’elle est stérile si on ne la dépasse pas aussitôt : elle contient en elle tout ce que nous pouvons connaître. Dès qu’elle est donnée, notre vie retrouve son sérieux essentiel en renouant ses attaches avec le cœur du réel, notre pensée, au lieu, comme on le croit, de s’appauvrir et de se vider, acquiert la certitude et l’efficacité en découvrant, dans chacune de ses démarches, l’identité de l’être qu’elle possède et de l’être auquel elle s’applique."
Louis Lavelle
« La présence totale »
J,ai l,honneur de solliciter votre haute bien vaillante.mon nom est
RépondreSupprimerhichem , je prépare une thèse sur le philosophe français louis
lavelle j, ai étudier un certain nombre de ses ouvrage , je cherche
les titres suivants :1-la conscience de soi 2- le mal et la
souffrance 3- Quatre saints 4- La parole et l,écriture 5- La
présence totale.hichemdm@gmail.com
Bonjour Hichem,
RépondreSupprimervous pouvez trouver certains de ces titres ici: PriceMinister.com/Louis-lavelle
Bonne continuation.