lundi 29 décembre 2008

Ainsi parlait Erasme




Érasme (Desiderius Erasmus Roterodamus), né en 1469 à Rotterdam et mort en 1536 à Bâle, est un humaniste et un théologien néerlandais, l'un des plus représentatifs de la Renaissance.

Érasme, dit Érasme de Rotterdam, ou Gerritszoon, c'est-à-dire « Fils de Gérard », serait né à la date du 28 octobre 1469, à Rotterdam. Il est mort le 12 juillet 1536 à Bâle.
« Prince des humanistes », il est l'âme de « la République des lettres » qui se met en place en Europe au début du XVIe siècle. Moine et prêtre hollandais, il améliore sa formation à Paris , puis auprès des humanistes anglais. Il avait été nommé en 1516, conseiller à la Cour de Bourgogne auprès du prince Charles, titre qu'il conserva quand celui-ci devint empereur romain. Il se fixe de 1521 à 1529 jusqu'à son départ pour Fribourg, à Bâle en Suisse auprès de son éditeur. Il quittera Bâle, suite à des désordres religieux, pour Fribourg où il restera jusqu'en 1535. Il retourna enfin à Bâle en 1535 chez Froben pour surveiller son édition d'Origène. Il renonce à la carrière ecclésiastique, pour se consacrer aux études. Il est en contact avec les savants de toute l'Europe par ses voyages et sa correspondance. Critique envers l'Église, il refuse de suivre les protestants parce qu'ils nient le libre arbitre de l'homme.


L'homme ne naît pas homme, il le devient.
Celui qui connaît l'art de vivre avec soi-même ignore l'ennui.
Le corps ne peut subsister sans l'esprit, mais l'esprit n'a nul besoin de corps.
C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.
La philosophie est une méditation de la mort.

Les brebis s'égarent quand le maître est absent.
L'esprit de l'homme est ainsi fait que le mensonge a cent plus de prise sur lui que la vérité.
Toute la différence entre un fou et un sage, c'est que le premier obéit à ses passions et le second à la raison.
Ce qui nuit à l'un sert à l'autre.
Le mariage des esprits est plus grand que celui des corps.
Lorsqu'elle ne blesse pas, la vérité a quelque chose de simple qui fait plaisir et c'est aux seuls fous que les dieux ont accordé le don de la dire sans offense.
Mauvaise herbe croît toujours.
Le vin est la caverne de l'âme.
L'amour est un phénix qu'on ne prend pas au piège.
Ne donne pas de conseils à moins qu'on ne t'en prie.
Rire de tout ce qui se fait ou se dit est sot, ne rire de rien est imbécile.
Celui qui court deux lièvres à la fois n'en prend aucun.
Le corps ne peut subsister sans l'esprit, mais l'esprit n'a nul besoin de corps.
Plus l'amour est parfait, plus la folie est grande et le bonheur sensible.
La fortune aime les gens peu sensés ; elle aime les audacieux et ceux qui ne craignent pas de dire : "Le sort en est jeté". La sagesse, au contraire, rend timide.
Le sage se réfugie dans les livres des Anciens et n'y apprend que de froides abstractions ; le fou, en abordant les réalités et les périls, acquiert à mon avis le vrai bon sens.
Il y a comme cela des hommes de caractère si fâcheux et si faciles à irriter, qu'il vaudrait mieux les ignorer complètement que de les avoir pour amis.
Si tu te fais de nouveaux amis, n'oublie pas les anciens.
C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.
Rien n'est plus sot que de traiter avec sérieux de choses frivoles ; mais rien n'est plus spirituel que de faire servir les frivolités à des choses sérieuses.

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