mercredi 21 janvier 2009

Ainsi parlait Frank Herbert


Frank Patrick Herbert (8 octobre 1920 - 11 février 1986) est un écrivain de science-fiction américain. Ses œuvres connurent un succès commercial et furent acclamées par la critique. Il doit principalement sa célébrité au roman Dune et à la série de cinq romans qui s'ensuivit. La saga de Dune aborde des thèmes tels que la survie de la race humaine et son évolution, l'écologie, ou encore les interactions entre la religion, la politique et le pouvoir. Elle est considérée par beaucoup comme un classique dans le domaine de la science-fiction.

1965 : Dune, tomes I et II
1969 : Le Messie de Dune (Dune Messiah)
1976 : Les Enfants de Dune (The Children of Dune)
1981 : L'Empereur-Dieu de Dune (God Emperor of Dune)
1984 : Les Hérétiques de Dune (Heretics of Dune)
1985 : La Maison des Mères (Chapterhouse, Dune)

Le dormeur doit se réveiller.
Apprends le silence et tu apprendras à entendre.

Sous la pression, la vie révèle ses propriétés intrinsèques.

Regarde tes terreurs en face ou elles grimperont dans ton dos.

Combien de fois l’homme en colère nie-t-il avec rage ce que lui souffle son moi intérieur ?

Le besoin pressant d'un univers logique et cohérent est profondément ancré dans l’inconscient humain. Mais l’univers réel est toujours à un pas au-delà de la logique.
Le danger avec les activités de routine, c'était qu'elles devenaient très rapidement ennuyeuses. L'ennui atrophie les sens.
On ne peut comprendre un processus en l'interrompant. La compréhension doit rejoindre le cheminement du processus et cheminer avec lui.
Tout jugement oscille sur la pointe de l'erreur.... La connaissance est une perpétuelle aventure à la lisière de l’incertitude.

« En vous confinant dans un simple rôle d'observateur, vous passez systématiquement à côté du sens même de votre vie. L'idéal pourrait être ainsi défini : vivez de votre mieux. La vie est un jeu dont les règles s'apprennent en y sautant à pieds joints pour être immergé jusqu'au cou sous peine d'être toujours pris au dépourvu, toujours surpris par le moindre changement de décor. Les spectateurs passifs se plaignent en gémissant que la chance est passée juste à côté d'eux. Ils refusent de voir qu'une bonne part de cette chance, c'est à eux qu'il revenait de la créer. »
« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.
J'affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien.
Rien que moi. »

Litanie contre la peur de Paul Atréïdes (« Dune » de Frank Herbert)

« Au-delà d'un point critique dans un espace fini, la liberté décroit comme s'accroit le nombre. Cela est aussi vrai des humains dans l'espace fini d'un écosystème planétaire que des molécules d'un gaz dans un flacon scellé. La question qui se pose pour les humains n'est pas de savoir combien d'entre eux survivront dans le système mais quel sera le genre d'existence de ceux qui survivront. »
Pardot Kynes, Premier Planétologiste d'Arrakis (Chroniques de « Dune »)

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