mardi 6 janvier 2009

Ainsi parlait S. Kierkegaard


Søren Aabye Kierkegaard (5 mai 1813 - 11 novembre 1855) est un écrivain et philosophe danois. Il est généralement reconnu comme le précurseur de l'existentialisme.
La vie de Kierkegaard peut être découpée en trois phases qui correspondent à son découpage philosophique : esthétique, morale, et religieuse. L'esthétique correspond à la jeunesse de l'auteur qui prend pour modèle Don Juan et Faust, personnages de la sensualité et du doute. Mais, insatisfait, Kierkegaard finit par dépasser ces représentations, et en accord avec la vie qu'il désire mener, se tourne vers l'éthique et la philosophie. Il accomplit le saut définitif en s'engageant dans la foi. Peu connu de son vivant, il fut largement étudié par Sartre et Heidegger. Sa philosophie, qui repose sur le concept d'expérience vécue, est annonciatrice de l'existentialisme qui ne pense comme sujet d'étude que la vie réalisée en soi.

La croix est vide, parce qu'elle t'attend.

On ne peut comprendre la vie qu´en regardant en arrière,on ne peut la vivre qu´en regardant en avant.

Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin.

L’angoisse est le vertige de la liberté.

Je me suis rendu compte que j’avais de moins en moins de choses à dire, jusqu’au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j’ai découvert la voix de Dieu.

L'individu, dans son angoisse non pas d'être coupable mais de passer pour l'être, devient coupable.

Plus on pense de façon objective, moins on existe.

On ne souffre qu'une fois - on vainc pour l'éternité.

C'est ainsi, que périra le monde : dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.

L'individu dans son angoisse du péché produit le péché.

Que les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu'ils possèdent, mais réclament celles qu'ils ne possèdent pas ; ils ont la liberté de pensée, ils exigent la liberté de parole.

Je suis si peu compris qu'on ne comprend même pas mes plaintes de ne pas être.

La chrétienté a aboli le christianisme sans trop le savoir.

La vie n’est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l’expérience.

Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est.

Il faut souhaiter que philosopher soit la manière la plus naturelle de parler de l'homme aux hommes.

L'amour est pourtant une chose simple, mais le mariage...

La résistance est le péché de l'intelligence.

C'est là le paradoxe suprême de la pensée que de vouloir découvrir quelque chose qu'elle-même ne puisse penser.

Plus on se cache, plus il est désagréable d'être surpris.

Une mauvaise conscience peut rendre la vie intéressante.

L'idée que Dieu est amour, dans le sens qu'il est toujours le même, est si abstraite qu'au fond elle équivaut au scepticisme.

C'est lorsque l'homme n'est pas assuré de sa relation avec Dieu qu'il y a relation avec Dieu. Malheureux ceux qui croient être en relation avec lui car ils ne le sont certainement pas.

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