Le porteur de torche
« L’errance dans la vie est vaine ; ne pas chercher à comprendre, se réfugier dans la passivité et l’indifférence sont des attitudes négatives et des impasses sur le plan de l’évolution spirituelle. Le non faire prôné par le Tao est différent parce qu’il relève d’une conduite spirituelle, d’un choix de valeur existentiel. Vous n’êtes pas sur terre pour être en vacances prolongées mais pour faire vos preuves ; c’est pour cette raison que vous êtes venus. Malheureusement, trop nombreux sont ceux qui se laissent porter par l’illusion et les fausses valeurs sociales ; ils consacrent toute leur vie au culte du paraître, de l’argent, du pouvoir, de la consommation ; ils se perdent dans le non être et s’aperçoivent, en fin de vie, qu’ils ont perdu leur temps mais surtout qu’ils ont perdu leur être, se contentant d’exister au lieu de vivre pleinement.
Il est dit dans un de vos textes sacrés que le baptême d’eau doit être suivi du baptême d’esprit qui seul peut autoriser la renaissance réelle en tant qu’être spirituel. Et bien, par les temps qui courent, seuls dix à quinze pour cent de l’humanité auront reçu le baptême d’esprit, ce qui implique que quatre-vingt cinq à quatre-vingt dix pour cent des êtres sont venus pour rien, si ce n’est pour se perdre dans l’illusion et gaspiller une vie. Seul ce qui est rare a du prix et se mérite ; mais l’esprit ne s’achète pas, il se conquiert par l’effort toujours répété et la lucidité morale.
Votre lassitude est compréhensible devant le retard de développement de l’humanité, mais vous ne devez pas vous décourager et vous devez continuer le combat. Il faut des phares dans la tempête pour guider à bon port les marins égarés ; c’est votre rôle, et vous n’êtes pas fautifs si nombre d’entre eux continuent de se perdre parce qu’ils ne daignent pas regarder la lumière et suivre sa voie. Vous êtes des porteurs de torches et vous devez permettre à ceux qui le veulent de franchir le pont des épées ; qu’il en passe un ou mille, vous avez rempli votre devoir ; vous n’êtes pas au rendement mais au bien faire, ce n’est pas le règne de la quantité mais bien celui de la qualité qui prévaut dans le domaine du spirituel.
La lumière restera toujours sous le boisseau pour celui qui n’est pas prêt à la regarder en face, et c’est tout à fait normal ; les hommes d’aujourd’hui marchent les yeux fermés tels des automates. Ils ne savent ni d’où ils viennent ni où ils vont ; ils déambulent sans but dans le labyrinthe de l’existence, inconscients d’être, incapables de comprendre pourquoi ils sont venus. Dans vos écoles, quand un enfant ne suit pas et n’est pas au niveau, il est recalé et doit recommencer là où il a échoué ; il en est de même dans la règle des réincarnations et tant que l’être ne sera pas au bon niveau, il recommencera de nouvelles incarnations dans les mêmes conditions d’existence. Jusqu’à ce qu’il comprenne et agisse dans le bon sens.
Alors, ne te décourage pas et ne laisse pas la lassitude t’envahir. Ce que tu fais n’est pas vain, tu le comprendras demain. Et n’oublie pas que tu n’as pas à prendre en charge, ou à porter sur tes épaules, ce n’est pas ton rôle ; tu dois juste montrer le chemin et il appartient à chacun de le prendre ou de l’ignorer.»
Il est dit dans un de vos textes sacrés que le baptême d’eau doit être suivi du baptême d’esprit qui seul peut autoriser la renaissance réelle en tant qu’être spirituel. Et bien, par les temps qui courent, seuls dix à quinze pour cent de l’humanité auront reçu le baptême d’esprit, ce qui implique que quatre-vingt cinq à quatre-vingt dix pour cent des êtres sont venus pour rien, si ce n’est pour se perdre dans l’illusion et gaspiller une vie. Seul ce qui est rare a du prix et se mérite ; mais l’esprit ne s’achète pas, il se conquiert par l’effort toujours répété et la lucidité morale.
Votre lassitude est compréhensible devant le retard de développement de l’humanité, mais vous ne devez pas vous décourager et vous devez continuer le combat. Il faut des phares dans la tempête pour guider à bon port les marins égarés ; c’est votre rôle, et vous n’êtes pas fautifs si nombre d’entre eux continuent de se perdre parce qu’ils ne daignent pas regarder la lumière et suivre sa voie. Vous êtes des porteurs de torches et vous devez permettre à ceux qui le veulent de franchir le pont des épées ; qu’il en passe un ou mille, vous avez rempli votre devoir ; vous n’êtes pas au rendement mais au bien faire, ce n’est pas le règne de la quantité mais bien celui de la qualité qui prévaut dans le domaine du spirituel.
La lumière restera toujours sous le boisseau pour celui qui n’est pas prêt à la regarder en face, et c’est tout à fait normal ; les hommes d’aujourd’hui marchent les yeux fermés tels des automates. Ils ne savent ni d’où ils viennent ni où ils vont ; ils déambulent sans but dans le labyrinthe de l’existence, inconscients d’être, incapables de comprendre pourquoi ils sont venus. Dans vos écoles, quand un enfant ne suit pas et n’est pas au niveau, il est recalé et doit recommencer là où il a échoué ; il en est de même dans la règle des réincarnations et tant que l’être ne sera pas au bon niveau, il recommencera de nouvelles incarnations dans les mêmes conditions d’existence. Jusqu’à ce qu’il comprenne et agisse dans le bon sens.
Alors, ne te décourage pas et ne laisse pas la lassitude t’envahir. Ce que tu fais n’est pas vain, tu le comprendras demain. Et n’oublie pas que tu n’as pas à prendre en charge, ou à porter sur tes épaules, ce n’est pas ton rôle ; tu dois juste montrer le chemin et il appartient à chacun de le prendre ou de l’ignorer.»
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