Être au bon endroit, au bon moment.
L'envol de l'esprit repose sur l'immobilisme intellectuel ; c’est dans le silence du mental que le souffle de la vérité en soi peut se ressentir, se découvrir et se reconnaître.
Dans un monde qui cultive les effets d’annonce hypocrites et qui génère de plus en plus de violences gratuites, qui distille la désinformation généralisée et le mensonge institutionnel, il est urgent de ne rien faire ; cela tient de la boutade mais, en fait, c’est beaucoup plus profond et efficace.
Il faut savoir se tenir à l’écart de la folie ambiante sous peine d’être emporté par elle ; il faut pouvoir décider de marquer un temps d’arrêt quand les choses vont beaucoup trop vite. Mieux vaut rester sur la rive qu’être noyé dans un courant trop fort.
Si vous pratiquez le lâcher prise, vous ressentirez tout d’abord cette impression d’inactivité en total décalage avec notre mode de vie rapide, artificiel et superficiel ; puis vous constaterez rapidement que ce nouvel état a le don d’énerver l’ego qui ne supporte pas de rester sans rien faire, et pour cause puisqu’il se réalise dans le mouvement et la réaction.
Souvenez-vous de l’enseignement du tao :
Le sage gouverne par le non-faire
Il enseigne par le non-dire
Il ne refuse rien à la foule des êtres
Mais il nourrit chacun sans se l'approprier
Il accomplit sa tâche, sans s'en prévaloir
Il achève son œuvre sans s'y attacher
Et comme il ne s'y attache pas Il se maintient.
Lao Zi
Prendre du recul, mettre de la distance entre soi et son environnement quotidien permet de lâcher prise, c’est-à-dire d’apprendre à vivre dans le détachement. Pour y arriver, il faut modifier à la fois son état d’esprit et son comportement.
Sur le plan de l’état d’esprit, il faut avant tout accepter ce qui se passe dans sa vie, sans vouloir sans cesse tout remettre en cause, refuser ou combattre. Mais l’acceptation ne peut nous être accordée qu’à la condition essentielle d’avoir confiance, en soi et dans la vie.
La confiance en soi, c’est la certitude que quoiqu’il nous arrive, nous avons en nous les capacités suffisantes pour faire face et surpasser tous les moments difficiles, toutes les épreuves qui se présentent.
Cette confiance en soi est elle-même rendue possible et consolidée par la foi en la vie, qui se réalise par la prise de pouvoir en nous du soi supérieur qui nous permet, par l’intuition, d’avoir accès à une connaissance subliminale rassurante et sécurisante. Là où le moi ne peut plus rien, le soi peut y pourvoir par la puissance et la pureté des énergies qu’il génère.
S’en remettre à l’étincelle divine, qui est en nous, permet un changement de nature, de statut qui nous élève en nous soustrayant aux forces d’opposition qui règnent dans la matière.
Notre réussite est à ce prix :
être dans l’acceptation et la confiance, s’en remettre à notre dimension supérieure qui a la faculté de trouver les solutions adaptées ou de déjouer les leurres ou pièges qu’on nous tend et dans lesquels nous fonçons tête baissée.
Il faut donc abandonner toute stratégie de contrôle, tout système d’action-réaction qui nous a guidé jusque-là dans notre existence. En fait, c’est tout l’opposé : il faut se convaincre d’être au bon endroit, au bon moment, sous la protection des êtres de lumière qui nous accompagnent et nous aident à relativiser et à éviter les drames de l’illusion.
Il s’agit de vivre le moment présent, ici et maintenant, sans se préoccuper des erreurs du passé, des incertitudes actuelles et des craintes de l’avenir.
Concrètement, pour changer de comportement et d’état d’esprit, il faut passer par une étape intermédiaire qui va faciliter cette mutation et qui consiste tout simplement à ralentir au maximum son rythme de vie. Plus on va doucement, calmement, paisiblement et plus le moi est désemparé devant cette inertie contre laquelle il n’a pas de prise.
C’est bien pour cette raison que le lâcher prise est beaucoup plus facile à aborder dans la deuxième partie de sa vie, une fois qu’on a évacué les priorités sociales, professionnelles et familiales qui nous ont poursuivi jusqu’alors.
Se détacher des contingences matérielles, des obligations affectives, des besoins et plaisirs artificiels qu’on s’impose, nous libère de notre carcan et nous permet de commencer le cheminement spirituel que nous devons entreprendre.
« Le lâcher prise n’est pas de laisser-faire. La frontière entre les deux est légère. L’un demande confiance et action, l’autre paresse et lâcheté. Ne provoque ni le ciel ni la terre. En vérité ton anxiété vient du fait que tu veux imposer ta volonté et ta marche aux évènements pour qu’ils aillent dans le sens que tu as prévu. Coule-toi dans le sens du courant, n’arrête et n’accélère rien. Les évènements sont ce qu’ils sont. A toi de te couler dedans pour les imprégner de ta force divine et non de ta volonté du moment. La vie a ses propres lois, ses règles, ses moments. Ne veux rien, ne précipite rien mais agis comme le funambule sur le fil. Tu dois agir sans désir, sans vouloir, l’anxiété vient de ce désir que tout soit comme tu le veux... Pourtant tout se fait en temps voulu. Rien n’est laissé sans raison. Calme en toi toute volonté inférieure personnelle du moment. Tes relations vont en être changées. Ta paix viendra de là, ta sérénité aussi. »
Anne Givaudan Extrait du livre "Lecture d’auras et soins esséniens", Ed. Amrita.
« Mon Dieu, Donne-moi la sérénité d’accepter
Les choses que je ne peux changer,
Le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence. »
Dans un monde qui cultive les effets d’annonce hypocrites et qui génère de plus en plus de violences gratuites, qui distille la désinformation généralisée et le mensonge institutionnel, il est urgent de ne rien faire ; cela tient de la boutade mais, en fait, c’est beaucoup plus profond et efficace.
Il faut savoir se tenir à l’écart de la folie ambiante sous peine d’être emporté par elle ; il faut pouvoir décider de marquer un temps d’arrêt quand les choses vont beaucoup trop vite. Mieux vaut rester sur la rive qu’être noyé dans un courant trop fort.
Si vous pratiquez le lâcher prise, vous ressentirez tout d’abord cette impression d’inactivité en total décalage avec notre mode de vie rapide, artificiel et superficiel ; puis vous constaterez rapidement que ce nouvel état a le don d’énerver l’ego qui ne supporte pas de rester sans rien faire, et pour cause puisqu’il se réalise dans le mouvement et la réaction.
Souvenez-vous de l’enseignement du tao :
Le sage gouverne par le non-faire
Il enseigne par le non-dire
Il ne refuse rien à la foule des êtres
Mais il nourrit chacun sans se l'approprier
Il accomplit sa tâche, sans s'en prévaloir
Il achève son œuvre sans s'y attacher
Et comme il ne s'y attache pas Il se maintient.
Lao Zi
Prendre du recul, mettre de la distance entre soi et son environnement quotidien permet de lâcher prise, c’est-à-dire d’apprendre à vivre dans le détachement. Pour y arriver, il faut modifier à la fois son état d’esprit et son comportement.
Sur le plan de l’état d’esprit, il faut avant tout accepter ce qui se passe dans sa vie, sans vouloir sans cesse tout remettre en cause, refuser ou combattre. Mais l’acceptation ne peut nous être accordée qu’à la condition essentielle d’avoir confiance, en soi et dans la vie.
La confiance en soi, c’est la certitude que quoiqu’il nous arrive, nous avons en nous les capacités suffisantes pour faire face et surpasser tous les moments difficiles, toutes les épreuves qui se présentent.
Cette confiance en soi est elle-même rendue possible et consolidée par la foi en la vie, qui se réalise par la prise de pouvoir en nous du soi supérieur qui nous permet, par l’intuition, d’avoir accès à une connaissance subliminale rassurante et sécurisante. Là où le moi ne peut plus rien, le soi peut y pourvoir par la puissance et la pureté des énergies qu’il génère.
S’en remettre à l’étincelle divine, qui est en nous, permet un changement de nature, de statut qui nous élève en nous soustrayant aux forces d’opposition qui règnent dans la matière.
Notre réussite est à ce prix :
être dans l’acceptation et la confiance, s’en remettre à notre dimension supérieure qui a la faculté de trouver les solutions adaptées ou de déjouer les leurres ou pièges qu’on nous tend et dans lesquels nous fonçons tête baissée.
Il faut donc abandonner toute stratégie de contrôle, tout système d’action-réaction qui nous a guidé jusque-là dans notre existence. En fait, c’est tout l’opposé : il faut se convaincre d’être au bon endroit, au bon moment, sous la protection des êtres de lumière qui nous accompagnent et nous aident à relativiser et à éviter les drames de l’illusion.
Il s’agit de vivre le moment présent, ici et maintenant, sans se préoccuper des erreurs du passé, des incertitudes actuelles et des craintes de l’avenir.
Concrètement, pour changer de comportement et d’état d’esprit, il faut passer par une étape intermédiaire qui va faciliter cette mutation et qui consiste tout simplement à ralentir au maximum son rythme de vie. Plus on va doucement, calmement, paisiblement et plus le moi est désemparé devant cette inertie contre laquelle il n’a pas de prise.
C’est bien pour cette raison que le lâcher prise est beaucoup plus facile à aborder dans la deuxième partie de sa vie, une fois qu’on a évacué les priorités sociales, professionnelles et familiales qui nous ont poursuivi jusqu’alors.
Se détacher des contingences matérielles, des obligations affectives, des besoins et plaisirs artificiels qu’on s’impose, nous libère de notre carcan et nous permet de commencer le cheminement spirituel que nous devons entreprendre.
« Le lâcher prise n’est pas de laisser-faire. La frontière entre les deux est légère. L’un demande confiance et action, l’autre paresse et lâcheté. Ne provoque ni le ciel ni la terre. En vérité ton anxiété vient du fait que tu veux imposer ta volonté et ta marche aux évènements pour qu’ils aillent dans le sens que tu as prévu. Coule-toi dans le sens du courant, n’arrête et n’accélère rien. Les évènements sont ce qu’ils sont. A toi de te couler dedans pour les imprégner de ta force divine et non de ta volonté du moment. La vie a ses propres lois, ses règles, ses moments. Ne veux rien, ne précipite rien mais agis comme le funambule sur le fil. Tu dois agir sans désir, sans vouloir, l’anxiété vient de ce désir que tout soit comme tu le veux... Pourtant tout se fait en temps voulu. Rien n’est laissé sans raison. Calme en toi toute volonté inférieure personnelle du moment. Tes relations vont en être changées. Ta paix viendra de là, ta sérénité aussi. »
Anne Givaudan Extrait du livre "Lecture d’auras et soins esséniens", Ed. Amrita.
« Mon Dieu, Donne-moi la sérénité d’accepter
Les choses que je ne peux changer,
Le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence. »
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