samedi 25 octobre 2008

Communications avec Kori (1)


« Je suis ce que j’ai

fait de moi. »


Le cercle se développe toujours autour d’un centre qui en est la clé. A l’identique, tu es au centre de ta vie, et toutes les ondes de forme que tu crées modulent tes actions passées et présentes.

Tu le sais, même si tu n’en prends pas toujours conscience. Tu seras ce que tu auras voulu être parce que tu connais la règle du jeu et tu sais comment l’appliquer. Si tu veux, tu peux réaliser ; en voulant l’événement, tu crées son avènement.

Tu dois donc garder confiance en toi et toujours prendre en compte le facteur du temps qui ne peut en rien modifier les actes de la volonté, mais en diffère souvent les effets.

Patience et concentration sont les piliers de la sagesse. La seule chose qui compte, c’est soi. Mais pour se réaliser, on est obligé de prendre en compte autrui. Certains vous aident, quelques uns vous aiment, d’autres vous ignorent ou vous haïssent, mais tous contribuent à faire une vie.

A la fin de votre vie, comme au début de l’existence, vous êtes seuls. C’est-là votre grandeur de pouvoir dire : « Je suis ce que j’ai fait de moi.»

L’être est toujours confronté à deux notions essentielles dans l’existence qui sont la certitude et l’incertitude. De la naissance, première certitude, à la mort, dernière certitude, la vie s’écoule en constituant une autre certitude : le trajet vital, du début à la fin de sa vie. L’homme ne peut conjuguer que ces trois certitudes : Je suis né, je vis, je mourrai. Et tout le reste n’est qu’incertitude, y compris la durée et la qualité de sa vie.

Il y a donc deux natures distinctes en chacun de vous : une nature profonde, qui vous échappe et qui est au-delà de vous ; c’est le domaine du « Je » en tant qu’essence, qui vous prédétermine et vous livre à l’existence, et une nature superficielle, empirique, charnelle, sur laquelle on peut influer, plus ou moins, qui représente votre libre-arbitre ; c’est le domaine du « Moi », en tant que manifestation et expression de l’existence.

Le « Je » évolue dans le monde de l’unité, de la continuité de l’esprit, des certitudes ; le « Moi » navigue dans l’univers de la relativité de la personnalité, de la dualité, des incertitudes. Il se heurte aux deux modes distincts, voire opposés, qui régissent les lois de l’incarnation et dimensionnent votre vie.
Parce ce que tout, sur terre, obéit à un rythme binaire ; le deux initialise le un et crée la dynamique vitale. Le jour et la nuit, le froid et le chaud, le bonheur et le malheur, la santé et la maladie sont les deux faces d’un même Janus. L’un n’existe que par l’autre, en s’y opposant, et toute la vie s’écoule entre deux.

Cette dualité est la marque de la matière ; elle en est aussi sa limite. Par exemple, le solide peut se liquéfier, et se gazéifier, lorsqu’il est confronté à certaines énergies. Un corps peut donc changer de nature et survivre sous une autre forme, ce qui implique que la matière peut changer d’état en se modifiant elle-même. Il y a donc une réalité au-delà des apparences, une identité secrète des choses qui se déguisent en fonction de l’énergie qui les organise.

Ainsi donc, la matière ne serait qu’une forme de l’énergie qui en changerait selon des règles alchimiques qui vous échappent.
Ainsi donc, le Moi ne serait qu’une forme du Je, qui en changerait régulièrement.
Alors, le Je serait une énergie pure qui vous animerait, au gré d’un plan divin qui vous dépasse totalement, à tel point qu’on ne peut pas même l’envisager. La fourmi peut elle comprendre l’homme ?

Ce jour-là, où l’être sera unifié dans la certitude de l’esprit, sera celui de la fin des incertitudes, la fin de la dualité et de la matière. L’être sera libéré et tu seras ce que tu auras voulu être.

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