jeudi 7 mai 2009

Ainsi parlait Romain Rolland



Romain Rolland (Clamecy, Nièvre, 29 janvier 1866Vézelay, Yonne, 30 décembre 1944) était un écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature 1915.

D'une culture sculptée par la passion de l'art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lulli, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il rechercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à rechercher la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Tenaillé par son idéal humaniste et sa quête d'un monde non-violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l'Inde (conversations avec Rabîndranâth Tagore et Gandhi), l'enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour Baha'u'llah (il lui fait référence dans « Clerambault »), puis dans le monde nouveau que voulait construire initialement l'Union soviétique. Mais il n'atteint la transcendance que dans l'écriture de son œuvre.



«La vie est l'arc ; et la corde est le rêve. Où est le Sagittaire ?»

«On ne fait pas ce qu'on veut. On veut, et on vit : cela fait deux.»

« Peu importe le succès, il s'agit d'être grand, non de le paraître. »

«On ne lit pas, on se lit.»

«Lorsque la volonté se tait, l'instinct parle ; en l'absence de l'âme, le corps va son chemin.»


«C'est à l'intelligence d'achever l'œuvre de l'intuition.»

«L'ennemi mortel de l'âme c'est l'usure des jours.»

«La vie est ce que nous la rêvons. La mesure de la vie, c'est l'amour.


«Une discussion est impossible avec quelqu'un qui prétend ne pas chercher la vérité, mais déjà la posséder.»

«Tout homme qui est un vrai homme doit apprendre à rester seul au milieu de tous, à penser seul pour tous - et au besoin contre tous.»

«L'homme cultive les vices qui lui sont profitables ; mais il a besoin de les légitimer ; il ne veut pas les sacrifier : il faut qu'il les idéalise.»

«Les hommes ont inventé le destin afin de lui attribuer les désordres de l’univers, qu’ils ont pour devoir de gouverner.»

«Chacun porte au fond de lui comme un petit cimetière de ceux qu’il a aimés.»

«Tu ne vivrais pas, si tu ne croyais pas. Chacun croit.»

«Toutes les déceptions de pensée et d'espérance, tout cela est secondaire. Le seul malheur irréparable, c'est la mort de ceux qu'on aime.»

«Il faut aimer la vérité plus que soi-même et les autres plus que la vérité.»

«La France et l'Allemagne sont les deux ailes de l'Occident. Qui brise l'une empêche l'autre de voler.»

«La violence n'est le Credo d'aucune religion.»

«Quand l'homme se reconnaît trop faible pour réaliser ses désirs et satisfaire son orgueil, il les reporte, enfant, sur ses parents, homme vaincu par la vie, sur ses enfants à son tour.»

«Rien n’est fait tant qu’il reste quelque chose à faire.»

«La vie n’est pas triste. Elle a des heures tristes.»

«Un héros, c’est celui qui fait ce qu’il peut. Les autres ne le font pas.»

«On n'a pas tort de dire que la femme est la moitié de l'homme. Car un homme marié n'est plus qu'une moitié d'homme.»

«S'il est vrai que la vérité est Dieu, il me paraît qu'elle manque d'un attribut bien important de Dieu : la joie. Je ne conçois pas un Dieu sans joie.»


«Par toute son éducation, par tout ce qu'il voit et entend autour de lui, l'enfant absorbe une telle somme de sottises, mélangés à des vérités essentielles, que le premier devoir de l'adolescent qui veut être un homme sain est de tout dégorger.»

«Le bonheur est le parfum de l'âme, l'harmonie du cœur qui chante.»

«Le bonheur est de connaître ses limites et de les aimer.»

«La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté.»

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