jeudi 21 mai 2009

TIAHUANACO



TIAHUANACO :
la plus vieille ville du monde

Le texte de cette page est une copie du livre de Robert Charroux, Le livre de ses livres, chez Robert Laffont (page 119) " Un jour viendra où l'on pourra dire des civilisations classiques des Pharaons, des Chaldéens, des Brahames : vous êtes cataloguées dans nos livres comme étant les plus anciennes, mais la science prouve que la civilisation pré-incaïque de Tiahuanaco est de plusieurs milliers d'années antérieure à la vôtre." Weiner, 1876.


C'est par la porte du soleil que l'on pénètre de plain-pied dans le monde ignoré de Tiahuanaco, qui proclame son antique splendeur en Bolivie,à 4000 m d'altitude. Un jour de mai 1958, un Français venant de La Paz découvrit, sur un plateau sablonneux, une ville en ruine : Tiahuanaco. Ce Français, le journaliste Roger Delorme, connaissait l'histoire inca et les traditions des vallées andines. Il avait visité Cuzco, Pachacamac, Ollantaytambo, et admiré les colossales constructions de pierres géantes dont certaines pèsent plusieurs tonnes. Les anciennes cités incas, Machu Pichu en particulier, l'avaient fortement impressionné par une majestueuse harmonie malgré leur gigantisme. Mais à Tiahuanaco, devant les pierres et les statues éparses sur des kilomètres, devant cette Porte du Soleil ciselée comme un bracelet maure, il ressenti une emprise indéfinissable dépassant toute les émotions ressenties sur les hauts lieux du Pérou.

A Tiahuanaco, le désert était habité par un secret extraordinaire que l'esprit ne parvenait pas à identifier. Roger Delorme demeura plusieurs semaines sur le plateau bolivien, subjugué par la Porte du Soleil, interrogeant le monolithe brisé en son milieu (selon la tradition par une pierre jetée du ciel), questionnant les indigènes, essayant de donner un sens logique et scientifique aux paraboles, aux images et aux pétroglyphes.
Alentour, sur le plateau, des personnages monolithiques en grès, à grandes oreilles, avec des mains à quatre doigts, contemplaient de leur regard vide l'homme du XXème siècle qui essayait de comprendre leur message.

L'origine de Tiahuanaco se perd dans les millénaires. Les Incas, lors de la conquête du Pérou par Fernand Pizarre, prétendaient qu'ils n'avaient jamais connu Tiahuanaco autrement qu'en ruine. Les Aymaras, le plus ancien peuple des Andes, disaient que la cité était celle des premiers hommes de la Terre et qu'elle avait été créée par le Dieu Viracocha avant même la naissance du soleil et des étoiles.



L'énigmatique Rénovateur de la Religion du Soleil inca, M. Beltran Garcia, biologiste espagnol et descendant direct de Garcilaso de La Vega, le grand historien de la Conquête, tenait de son aïeul des documents inédits relatifs aux traditions andines. La Porte du Soleil, en elle-même, n'était qu'un témoignage incomplet. Les traditions andines, en elles-mêmes, n'étaient qu'une affabulation. Le tout, juxtaposé, faisait succéder aux interprétations des mythologies et des traditions américaines, égyptiennes, grecques et même babyloniennes, une explication enfin acceptable.

L'histoire, qui s'arrêtait aux dernières dynasties pharaoniques, venait de faire un bond dans le passé et se prolongeait maintenant jusqu'au dixième millénaire avant notre ère, sinon plus loin.

Voici ce que révélaient les documents secrets de Garcilaso de La Vega, traduits et commentés par M. Beltran :
TRADUCTION LITTERALE

Les écrits pictographiques de Tiahuanaco disent que dans l'ère des tapirs géants, des êtres humains très évolués et d'un sang différent du nôtre, trouvèrent à leur convenance le lac le plus haut de la Terre (Titicaca).

Au cours de leur voyage interplanétaire, les pilotes lancèrent leurs excréments sans atterrir et donnèrent au lac la forme d'un être humain couché sur le dos. Ils n'oublièrent pas le nombril, endroit où se poserait notre première Mère, chargée de l'insémination de l'intelligence humaine. Cette légende, hier, nous aurait fait sourire. Aujourd'hui nos hommes-grenouilles copient artificiellement les doigts palmés des colons de Tiahuanaco. Des indigènes andins vivent à des altitudes où le Blanc ne pourrait s'acclimater, ce qui est la preuve qu'il peut exister un autre sang. Dans leurs puissants télescopes, les visiteurs sidéraux cherchèrent donc une altitude et un lac favorables à leur organisme et à leur vie amphibie.
A noter que pour ruiner la tradition et discréditer le lac dans l'esprit des Andins, les cartes géographiques le représentèrent jusqu'en 1912 avec une forme presque ronde. Au nom légitime du lac : Titi (lac du mystère et du soleil), on ajouta le suffixe caca qui, dans beaucoup de langues, signifie excrément.

Ainsi donc, les documents du descendant de Garcilaso de La Vega faisaient état d'une Eve d'origine extra-terrestre et d'engins interplanétaires. Ils donnaient aussi des précisions étonnantes :


A l'ère tertiaire (il y a environ 5 millions d'années), alors que nul être humain n'existait encore sur notre planète peuplée uniquement d'animaux fantastiques, un aéronef brillant comme l'or vint se poser sur l'île du Soleil du lac Titicaca. De cet aéronef descendit une femme ressemblant aux femmes actuelles pour tout le corps des pieds jusqu'aux seins ; mais elle avait la tête en forme de cône, de grandes oreilles et des mains palmées à quatre doigts.

Son nom était " Orejona " (grandes oreilles) et elle venait de la planète Vénus où l'atmosphère est à peu près analogue à celle de la Terre. Ses mains palmées indiquaient que l'eau existait en abondance sur sa planète originelle et jouait un rôle primordial dans la vie des Vénusiens. Orejona marchait verticalement comme nous, elle était douée d'intelligence et sans doute avait-elle l'intention de créer une humanité terrestre, car elle eut des relations avec un tapir, animal grognant marchant à quatre pattes. Elle engendra plusieurs enfants. Cette progéniture née d'un croisement monstrueux naissait avec deux mamelles, une intelligence amoindrie, mais les organes reproducteurs restaient ceux du tapir-cochon. La race était fixée. Un jour, sa mission accomplie, ou peut-être lasse de la Terre, et désireuse de revenir sur Vénus où elle pouvait avoir un compagnon à son image, Orejona reprit son vol en astronef. Ses enfants par la suite, procréèrent, se vouant surtout au destin de leur père tapir, mais dans la région de Titicaca une tribu demeurée fidèle à la mémoire d'Orejona développa son intelligence, conserva ses rites religieux et fut le point de départ des civilisations pré-incaïques.

Voilà ce qui est écrit sur le fronton de la Porte du Soleil à Tiahuanaco.
Bien sûr, il faut savoir faire la part des choses, cependant l'ensemble laisse à réfléchir. L'énigme la plus troublante néanmoins reste celle de l'édification de cette étrange cité perdue au cœur du haut plateau désert. Aucune carrière, aucune roche ne sont visibles à proximité.

Quelle est l'origine des matériaux utilisés pour la construction de la ville durant la phase impériale ? Par quels ingénieux moyens, en mettant en œuvres quelles énergies ces pierres monumentales furent-elles transportées ici ?

L'époque est révolue où un jésuite espagnol relata dans sa chronique l'action magique selon laquelle "les grandes pierres que l'on voit à Tiahuanaco furent transportés dans les airs au son d'une trompette" (ultrasons ?) dont jouait un être doué de dons... pour le moins exceptionnels. L'examen pétrographique des matériaux a permis de retrouver les carrières correspondantes à 100 et même 300 kilomètres de là. Ce qui oblige à admettre que des monolithes dont certains pèsent plus de 100 tonnes furent transportés sur des distances considérables à travers des terrains généralement accidentés. Rappelons que les mystérieux bâtisseurs ne disposaient pas de bêtes de traits, et ne connaissait ni la roue ni le fer.
Saura-t-on jamais pourquoi la ville, dont certains édifices semblent inachevés, fut abandonnée pour toujours ?
Les divinités géantes qui veillent toujours sur elle ont perdu la voix... Mais la parole reste, bien sûr, aux archéologues...

Page rédigée par Khephren (à partir du livre de R. Charroux, N.D.L.R. Fileane.com ) et mise en page d' Indra.


La cité de Tiahuanaco pose à mon avis un problème intéressant.

En effet la présence de quais très étendus laisse à penser que la ville était un port du lac Titicaca. Or Tiahuanaco se situe actuellement à environ 18 kilomètres au sud du lac, ainsi qu'à plus de 30 mètres au-dessus du niveau actuel du lac.

Nous savons que le lac Titicaca, et le plateau de l'Altiplano sur lequel il est situé, ont, depuis toujours, beaucoup bougé. En effet l'ancienne rive nord du lac est visible à 88 mètres plus haut que son niveau actuel, alors que 60 kilomètres plus au sud, la même rive se situe 82 mètres plus bas.

C'est ce mouvement de l'Altiplano qui a permis aux professeurs Ponansky et Müller d'affirmer que Tiahuanaco n'était pas construite en -500, comme l'affirme la chronologie orthodoxe, mais en -15 000, et qu'elle aurait subie la colère d'une catastrophe naturelle onze millénaires avant notre ère.

Alors, Tiahuanaco, la plus vieille ville du monde?



LES DEUX COLONIES ATLANTES
qui se développèrent après le dernier grand cataclysme.

L'origine des relations entre le continent européen et le continent américain remonte aux temps antérieurs au dernier grand cataclysme, au dernier basculement de la terre sur son axe, lorsque la civilisation de l'Atlantide rayonnait sur terre. Après ce dernier grand cataclysme, les peuples survivants conservèrent le souvenir de ce savoir alors qu'ils devaient vivre dans des conditions fortement détériorées et une misère économique et culturelle. Une trace de ces vestiges de l'Atlantide conservées pieusement par les savants et grands maîtres spirituels des peuples antiques, nous est livrée dans un manuscrit d'Henry Schliemann publié par son petit-fils Paul Schliemann :

" En 1873, pendant mes fouilles dans les ruines de Troie à Hissarlik, quand je mis au jour, dans la seconde couche, le célèbre Trésor de Priam, je découvris sous ce trésor un vase de bronze d'une forme particulière.

Ce vase renfermait quelques tessons d'argile, divers petits objets en métal, des monnaies et des objets pétrifiés, en os. Plusieurs de ces objets et le vase de bronze portaient une inscription en hiéroglyphes phéniciens. L'inscription était : Du roi Chronos d'Atlantide."

Un document marqué de la lettre B disait :

" En 1883, je vis au musée du Louvre une collection d'objets provenant de fouilles effectuées au Tiahuanaku dans l'Amérique centrale ( il s'agit de Tiahuanaco en Bolivie,n.d.l.r.). J'y remarquai des tessons de poteries exactement de la même facture et de la même matière, et aussi des objets en os pétrifiés absolument semblables à ceux que j'avais trouvés dans le vase de bronze du Trésor de Priam.

La ressemblance de ces deux séries d'objets ne pouvait pas être impliquée au hasard. Les vases de l'Amérique centrale ne comportaient pas d'écriture phénicienne ni d'autres inscriptions. Je m'empressai d'examiner de nouveau mes spécimens personnels et je fus convaincu que les inscriptions tracées par une main étrangère étaient plus récentes que les objets eux-mêmes.

M'étant procuré quelques fragments provenant de Tiahuanaku, je les soumis à un examen chimique et microscopique. Cet examen établit incontestablement que les deux séries de poteries, aussi bien celles d'Amérique centrale que celles de Troie, étaient de la même sorte particulière d'argile qui ne se trouve ni dans l'ancienne Phénicie ni dans l'Amérique centrale.

L'analyse des objets établit que le métal était composé de platine, d'aluminium et de cuivre, alliage qui ne se trouve nulle part ailleurs parmi les vestiges du passé et qui est inconnu actuellement. J'arrivai donc à conclure que ces objets provenant de deux contrées si éloignées l'une de l'autre étaient faits de la même substance et avaient sans doute la même origine. Mais les objets eux-mêmes ne sont ni phéniciens, ni mycéniens, ni américains. Que faut-il en penser ?

Que jadis d'un même point d'origine, ils sont arrivés aux deux endroits différents où on les a trouvés ? L'inscription relevée sur mes objets révélait ce point d'origine : l'Atlantide.

Cette extraordinaire découverte m'encouragea à poursuivre mes recherches avec une nouvelle énergie".

Nous savons aujourd'hui que d'autres vestiges atlantes ont été découverts en Tripolitaine et sont identiques à ceux de Tiahuanaco et de Troie. Les traces de coca découvertes en 1992 dans des momies égyptiennes montrent également que la route entre les deux colonies atlantes survivantes du dernier grand cataclysme est toujours restée ouverte, transitant par l'Asie et la route des oasis, utilisant les détroits entre les continents plutôt que les grandes traversées maritimes. Ce savoir gardé dans la double maison de vie du temple de Dendérah a été poursuivi par les moines coptes, syriens, chrétiens irlandais ou bénédictins. L'histoire de ces expéditions européennes vers la colonie atlante américaine est connue.

Les liens entre les civilisations européennes et amérindiennes :
Les 3 vagues d'établissements européens dans les Amériques.


1) Du 4ème au 12ème siècle :

La première arrivée des moines irlandais appartenant à l'ordre columbite des culdees. Ces moines développaient le savoir chrétien apporté par des moines syriens et coptes et ils n'acceptaient pas la tutelle de l'église de Rome. Pour échapper au gouvernement de l'église de Rome, ils se réfugiaient toujours plus au nord et en Islande car ils préféraient fuir le monde. Les moines portaient le nom de "papa". En l'an 877, pour fuir la présence des vikings en Islande, une cinquantaine de moines et d'oblats prirent la mer et on n’en entendit plus jamais parler.

En 963, le viking Ari Marsson fut jeté par la tempête sur une côte inconnue, celle du "Huitramannaland" ou "terre des hommes blancs", à l'ouest du Vinland. Ari fut retenu là-bas et baptisé. En 1007, Thorsfinn Karlsefni fit prisonnier, au Vinland, deux indiens qui, plus tard, au Groenland, après avoir appris le norrois, lui racontèrent qu'au nord de leur pays, vivaient des hommes vêtus de blanc qui, certains jours, avec de grands morceaux d'étoffe attachés à des perches, sortaient en procession "en parlant très fort". En 1029, au cours d'un voyage de Dublin en Islande, le viking Gudhleif Gudlangsson fut déporté vers le sud-ouest par une violente tempête et drossé sur une côte inconnue où il fut fait prisonnier par des hommes qui parlaient irlandais. Il eut la vie sauve grâce à l'intervention d'un vieillard qui arriva à cheval et lui adressa la parole en norrois. C'était Bjorn Asbrandsson, le héros de Breidavik, exilé en l'an 999, après une aventure amoureuse qui avait mal fini. Cette région du Huitramannaland correspond à l'Acadie, à la Gaspésie et à la Nouvelle Ecosse dans le Canada actuel.

Les moines columbites étaient des marins autant que des religieux. Très vite à partir de leurs nouveaux monastères, ils naviguèrent vers le sud et le Mexique. Nous savons par les traditions indigènes que la première arrivée des Blancs en Amérique moyenne fut celle de religieux vêtus de longues robes blanches, que l'on appelait "papa". Leur influence fut extraordinaire, puisqu'ils parvinrent, non seulement à prêcher un christianisme dont le souvenir ne s'était toujours pas effacé cinq cent ans plus tard, mais encore à transformer les moeurs des indiens. Pourtant leur présence dut être brève car ils ne fondèrent pas de familles.

2) En l'an 967, le viking Ullman Jarl toucha terre à Panuco, dans le golfe du Mexique.

C'est la seconde arrivée, la "dernière arrivée" des hommes blancs pour les Mayas. Ullman débarque de sept navires, avec quelques 700 Vikings, hommes et femmes, originaires du Schleswig et faisant partie des possessions danoises de Grande-Bretagne, il gagna l'Anahuac où il devint le cinquième roi des Toltèques, le Quetzalcoatl guerrier. Au bout de vingt ans, il laissa une colonie au Mexique, débarqua sur les côtes de l'actuel Venezuela, traversa l'Amérique du Sud jusqu'au Pacifique. Les vikings fondèrent le royaume de Quito puis montèrent sur le haut-plateau. De leur capitale, Tiahuanacu, aux abords du lac Titicaca, ils se lancèrent à la conquête du sous-continent à partir des années 1000. Leur empire s'étendit bientôt de Bogota, dans l'actuelle Colombie, à Valparaiso, au Chili, avec deux sorties sur l'Atlantique : l'Amazone, au nord, et le Peaviru, au sud, le "chemin moelleux" qui, par la sierra de l'Argent, gagnait le Paraguay et l'océan. Ils étaient quelques quarante mille lorsque, vers 1290, les Araucans, venus du Chili, s'emparèrent de Tiahuanacu. Certains des survivants du massacre qui s'ensuivit remontèrent la côte jusqu'en Equateur où ils s'embarquèrent vers la Polynésie sur des radeaux de balsa. D'autres se réfugièrent dans la forêt amazonienne et paraguayenne, où nous avons retrouvé leurs descendants. D'autres encore refirent leurs forces dans l'Apurimac, au Pérou proprement dit, et, quelque dix ans plus tard, vers 1300, descendirent sur Cuzco où ils fondèrent le nouvel empire, celui des Incas, c'est à dire, en norrois, des Descendants.

3) Puis vinrent les templiers vers 1250, 1294 et en 1307 arriva un dernier groupe.

Ils aidèrent les descendants des vikings à fonder l'empire inca puis participèrent à son développement.

Vers 1272, les templiers traversèrent l'océan atlantique pour arriver à l'embouchure d'un très grand fleuve, le Saint Laurent qu'ils remontèrent jusqu'à sa première courbe. Ils visitèrent la région des Grands Lacs que les moines irlandais s'étaient établis au 10ème siècle. Puis ils reprirent la mer pour aller s'établir vers 1279 sur la côte du Mexique, et vingt ans plus tard sur les bords du lac de Chalco à l'intérieur des terres.

En 40 ans, de 1272 à 1307, ils avaient fait du commerce avec les vikings, principalement pour ramener l'argent au port de la Rochelle et avec ce métal précieux devenu une nouvelle monnaie, financer les constructions de leur mouvement : abbayes, maisons templières et surtout les cathédrales une fois que leur trésor saisit au Moyen-Orient et qui provenait de l'utilisation de l'or depuis la civilisation de la haute Egypte, avait été consommé dans les chantiers immobiliers et l'acquisition de terres et domaines. Les templiers apportèrent l'art de la construction de la pierre aux vikings.

Par exemple, l'ouverture de la porte monolithique connue sous le nom de Porte du Soleil, que l'on trouva, couchée et brisée, dans l'enceinte du Kalasasaya, église chrétienne et principale édifice de Tiahanaco et qui n'était pas achevée en 1290 lors de la prise de la ville par les Araucans de Kari. Cette Porte du Soleil constituait une des entrées de l'enceinte de l'église. Elle est ornée d'une frise qui reproduit, toujours dans le style de Tiahuanaco, l'Adoration de l'Agneau, telle qu'on la voit au tympan de la cathédrale d'Amiens. Le motif central répond dans ses moindres détails à la description apocalyptique de l'Agneau. Les quarante-huit figures des trois rangées supérieures représentent, avec leurs attributs respectifs, les douze apôtres, les douze prophètes mineurs et les vingt-quatre vieillards porteurs de cithares et de coupe d'or, tels que les décrit Saint Jean. Sur la rangée inférieure, on voit deux anges en train de jouer de la trompette, instrument inconnu dans l'Amérique précolombienne. Amiens est situé en Picardie, à la frontière de la Normandie et Dieppe est son port et débouché sur la mer à quelque 100 km. La cathédrale d'Amiens fut construite entre 1220 et 1288 et son portail entre 1225 et 1236.

Les chroniques indigènes nous parlent d'un moine catholique qui, vers 1250, était apparu sur le haut-plateau après avoir débarqué dans le golfe de Santos et traversé le Paraguay, il se nommait le père Gnupa. Il apportait les plans d'une église romane, plus facile à construire à l'aide des maçons indigènes hautement qualifiés qui antérieurement avaient construits les nombreux édifices en ruine ou qui ont disparus. Une trace de cette construction de l'église est la statue du moine à Tiahuanaco qui représente une copie de la statue de l'apôtre de la cathédrale d'Amiens, ville proche de Saint Valery en Caux, principale port de commerce des templiers et porte d'accès à la Grande-Bretagne qu'ils avaient conquise avec les descendants des vikings de Normandie.

Nous pouvons déduire de ces évènements que, vers 1150, les vikings maîtres de la région du Titicaca, une fois conquis leur empire et assurées, grâce à leur alliance avec les Guaranis, leurs voies de communication jusqu'à l'Atlantique, ont repris contact avec l'Europe, sans doute à Dieppe, à quelques kilomètres du port templier de Saint-Valéry-en-Caux. Ils s'allièrent aux templiers dans le secret et grâce aux artisans du Temple, de grands édifices surgirent, à Tiahuanaco et ailleurs, en remplacement des cabanes de torchis et de pierres sèches vikings. Les templiers donnèrent également un nouvel élan à la métallurgie locale : à l'orfèvrerie d'origine asiatique que les indigènes de la côte péruvienne connaissaient déjà vinrent s'ajouter des procédés plus complexes, comme le coulage à la cire perdue, et le travail du fer. Des mines furent ouvertes, notamment d'argent et les navires de l'Ordre du Temple partirent pour la Rochelle chargés de lingots d'argent. Vers 1250, des moines christianisèrent la région de Tiahuanaco. Après 1307, l'aventure prit fin, le Pérou en pleine anarchie ne constituait pas pour les frères templiers échappés d'Europe, un refuge satisfaisant, ils lui préférèrent le Mexique.

Extraits du livre : « Les Templiers en Amérique » de Jacques de Maheu,
Les énigmes de l'univers,
Robert Laffont, 1981
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